Un transfuge de l’Armée populaire de libération de la Chine (APL) a récemment fourni aux services de renseignement américains des informations sur les programmes d’armes biologiques du Parti communiste chinois (PCC). La Chine est soupçonnée de développer activement des armes biologiques, ce qui constituerait une menace pour la sécurité mondiale.
La Chine et les armes biologiques
« Le transfuge a fui la Chine et s’est rendu en Europe, où il est sous la protection d’un service de sécurité du gouvernement européen... Ce transfuge de l’Armée populaire de libération (APL) pense que les renseignements chinois ont pénétré le gouvernement américain et craint donc de coopérer avec la CIA et d’autres agences d’espionnage occidentales », selon le Washington Times. Cependant, la personne a fourni aux États-Unis certaines informations sur les armes biologiques chinoises.
Récemment, un chercheur chinois, le Dr Yusen Zhou, a été retrouvé mort dans des circonstances mystérieuses. Ce médecin était le chef d’équipe du Laboratoire National de biosécurité des microorganismes pathogènes, à l’Institut de microbiologie et d’épidémiologie de Pékin, qui a des liens avec l’armée. Il était spécialisé dans les maladies infectieuses émergentes. Yusen Zhou aurait été en contact avec le récent transfuge. Le gouvernement aurait secrètement arrêté plusieurs personnes ayant un lien de parenté avec le transfuge.
C’est la deuxième fois au cours des derniers mois qu’un transfuge chinois dénonce l’implication du PCC dans des expériences biologiques et dans la fabrication d’armes biologiques. Auparavant, la virologiste chinois Yan Li-meng a fui la Chine pour se réfugier aux États-Unis. Elle a donné plusieurs interviews accusant le gouvernement chinois d’être à l’origine de la pandémie de Covid-19. La virologiste pense que la Covid-19 a été développée à l’Institut de virologie de Wuhan et a été créée à partir de deux souches de virus stockées dans un laboratoire de l’APL. Selon Yan Li-meng, le régime communiste a tenté plusieurs fois de la retrouver. Si elle n’était pas arrivée aux États-Unis, elle aurait pu être réduite au silence ou destinée à mourir comme cela a été le cas pour d’autres cibles du domaine scientifique.
La Chine a proposé de tester un vaccin contre la Covid-19 sur des citoyens pakistanais. (Image : pixabay / CC0 1.0)
En mai, un haut fonctionnaire américain a révélé que la Chine travaillait au développement d’armes biologiques pouvant cibler des personnes en fonction de leur appartenance ethnique. Il s’est dit inquiet que Pékin puisse mener des expériences biologiques sur des minorités ethniques. La Chine a elle-même admis une telle possibilité. En 2017, l’armée chinoise abordait le sujet dans une publication classant la biologie comme un « nouveau domaine de guerre ». Cet exposé suggérait également que les futures guerres pourraient comporter des attaques génétiques.
La convention sur les armes biologiques de 1972, qui compte actuellement 180 États parties, stipulait que le développement de telles armes était interdit. Cependant, il existe de sérieux doutes quand au respect de ces restrictions. À l’heure actuelle, au moins six pays seraient impliqués dans des programmes d’armes biologiques : la Chine, la Russie, l’Iran, la Corée du Nord, l’Irak et la Libye. En 2015, les services de renseignement américains ont classé l’édition de gènes comme arme de destruction massive potentielle. Le fait que l’on puisse créer des virus affectant des races ou des ethnies spécifiques rend ces armes encore plus effrayantes.
Projet Chine-Pakistan
En juillet, le journaliste australien Anthony Klan a publié un rapport affirmant que la Chine avait conclu un accord secret de trois ans avec le Pakistan pour renforcer ses capacités de guerre biologique. Plusieurs projets de recherche de ce type seront menés dans le cadre de ce partenariat, notamment des expériences sur l’anthrax. L’accord a été signé entre l’Institut chinois de virologie de Wuhan et l’Organisation pakistanaise des sciences et technologies de la défense (DESTO).
La Chine fournit tout le soutien matériel, financier et scientifique nécessaire au projet. Pékin veut apparemment faire du Pakistan une plaque tournante pour la recherche biochimique dangereuse afin d’éviter tout accident potentiel sur son propre territoire. Une proposition relative à ce projet était de tester un vaccin contre la Covid-19 sur des citoyens pakistanais.
Rédacteur Fetty Adler
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