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Chine. Une épidémie de fièvre hémorragique nouvellement apparue dans la ville de Xi’an, province du Shaanxi

ACTUALITÉ > Chine

La Chine fait face à une situation inquiétante en cette fin d’année. Une récente épidémie de fièvre hémorragique est apparue récemment dans la ville de Xi’an, la capitale de la province du Shaanxi. Les autorités du continent restent discrètes, mais la population soupçonne que la maladie serait directement liée à une infestation de rongeurs.

Selon le Xi’an News, les hôpitaux de la région ont signalé l’apparition de nombreux cas de fièvre hémorragique depuis le début de l’hiver, cette année. Les experts ont souligné que cette maladie infectieuse est courante dans le nord de la Chine, et que le pic est généralement atteint en octobre chaque année.

Cette maladie est principalement transmise par des rongeurs comme le mulot rayé (Apodemusagrarius) et le rat brun ou surmulot (Rattus norvegicus). Les personnes en contact avec le sang, les excréments ou la salive des rongeurs porteurs du virus peuvent être infectées. L’infection est le plus souvent bénigne, mais elle peut, dans des cas graves, entraîner la mort.

Les premiers symptômes de la fièvre hémorragique étant similaires à ceux de la grippe, de nombreuses personnes peuvent la confondre avec un simple rhume. Les experts du centre de contrôle des maladies de Xi’an ont donc averti que la fièvre hémorragique est une maladie à évolution rapide qui peut être mortelle, et ont exhorté les personnes présentant de la fièvre et d’autres symptômes à consulter un médecin.

Bien que les responsables aient spécifiquement mis en garde contre la fièvre hémorragique, ils n’ont pas révélé de détails sur les patients.

Les nouvelles concernant la fièvre hémorragique se sont succédées les unes après les autres, dans de nombreux groupes de médias sociaux sur WeChat et QQ en Chine.

« Soyez à l’affût. Une épidémie de fièvre hémorragique a circulé en ligne à Xi’an, avec des vidéos montrant un quartier en train d’être bouclé. Il y aurait eu des décès », indique le tweet.

Selon un chat en ligne, un agent de santé local a révélé que le service des maladies infectieuses de son hôpital est rempli de patients et que tous les hôpitaux dédiés à la prise en charge des cas de fièvre hémorragique à Xi’an sont pleins, et que certains ont même été contraints de fermer.

Des sources ont également révélé que l’épidémie était particulièrement grave dans le district de Chang’an, où de nombreuses personnes seraient mortes et où certaines écoles ont été contraintes de suspendre les cours en raison de la contamination des étudiants.

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« À mon avis, la fièvre hémorragique ne peut pas être aussi transmissible. J’ai peur qu’un nouveau variant du virus de Wuhan ne soit apparu, et que les symptômes de la maladie soient similaires à ceux de la fièvre hémorragique », peut-on lire dans un tweet.

Le 20 décembre à 2 heures du matin, le sujet « multiples cas de fièvre hémorragique à Xi’an » sur Weibo a attiré 280 millions de personnes et généré 4 483 discussions.

Les responsables ont souligné à plusieurs reprises que la fièvre hémorragique et la peste ne sont pas liées.

Cependant, en 2019, une grave épidémie de peste s’est déclarée à Pékin, entraînant la promulgation d’une politique de restriction des déplacements pour empêcher les personnes provenant des zones infectées d’entrer à Pékin.

Il convient de mentionner que la situation concernant la peste était grave à l’époque, mais qu’elle n’a jamais été largement rapportée. Selon le personnel autoproclamé de l’hôpital Xuanwu en Chine, « les malades ordinaires (pauvres et impuissants) de la peste ont été envoyés à l’hôpital par les autorités chinoise, pour y être isolés sans aucun traitement de récupération. Les personnes décédées ont été directement incinérées. » Cette méthode est similaire au traitement du SRAS en 2002. « Le gouvernement n’a fait qu’imposer une quarantaine stricte, sans traitement. Les gens ont dû faire face à la situation. »

« A Xi’an, dans la province du Shaanxi, l’épidémie a été contrôlée à grande échelle, avec de nombreuses zones fermées et des gens faisant la queue au milieu de la nuit pour des tests d’acide nucléique ». « Pendant ce temps, fièvre hémorragique suspectée dans le comté de Chang’an, Xi’an, Shaanxi », peut-on lire dans le tweet.

Il n’y a aucun moyen de savoir à quel point la situation à Xi’an est grave, mais l’épidémie de Covid-19 y est toujours agressive, impactant largement la population locale.

Lors d’une conférence de presse le 18 décembre, les responsables du Shaanxi ont déclaré qu’il y avait 10 nouveaux cas locaux confirmés et trois cas asymptomatiques, à Xi’an. La province a signalé 27 cas d’infection depuis le 9 décembre, et l’évolution exacte en ce qui concerne la transmission n’est pas claire. La situation est grave et complexe, et des tests d’acide nucléique ont été lancés pour l’ensemble de la population.

Bien que le gouvernement chinois refuse de le reconnaître, la réalité est que la situation est grave, car différents types de fléaux ne cessent d’apparaître et de se propager en Chine.

Rédacteur Fetty Adler

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