Appuyez sur “Entrée” pour passer au contenu

Chine. Face aux postes de police clandestins chinois et les espions du PCC, les pays infiltrés ripostent

ACTUALITÉ > Chine

Il y a quelques jours, après l’arrestation par les États-Unis de deux personnes associées aux postes de police clandestins du Parti communiste chinois (PCC) et à l’opération de sprint de 90 jours pour contrer la menace du PCC sur la sécurité nationale des États-Unis, de nombreux pays ont également commencé à nettoyer les postes de police clandestins du PCC ainsi que les agents secrets de ce dernier sur leur territoire.

Les espions du PCC en lien avec les postes de police clandestins dans le viseur des pays infiltrés

Après l’arrestation par les États-Unis des deux personnes liées à des postes de police clandestins du PCC, les médias ont publié une série de chiffres communiqués à la fin de l’année dernière par Safeguard Defenders, organisation internationale de défense des droits de l’homme : la Chine a établi au moins 102 postes de police clandestins dans 53 pays du monde entier.

Ces postes de police secrets ont pour mission, entre autres, de renvoyer les dissidents en Chine par tous les moyens : coercition, enlèvement, harcèlement et pressions exercées sur la famille et les amis, et ils ont effectivement déjà renvoyé 230 000 Chinois en Chine, certains d’entre eux allant directement en prison à leur retour.

Cette nouvelle a choqué le monde occidental : de nombreux pays d’Europe et d’Amérique, dont les Pays-Bas, l’Irlande, le Royaume-Uni, l’Allemagne, les États-Unis, le Canada et la Grèce, ont ouvert des enquêtes à ce sujet. L’Allemagne et l’Irlande ont ordonné la fermeture des établissements concernés.

En Corée du Sud, le 20 avril, Wang Haijun, un célèbre dirigeant des Chinois d’outre-mer, membre du Parti communiste chinois, a été arrêté, soupçonné d’exploiter une entreprise illégale. Il dirigeait auparavant le restaurant Oriental Pearl, qui a fait l’objet d’une enquête lancée par les autorités sud-coréennes pour avoir prétendument mis en place un poste de police clandestin du PCC.

Au Royaume-Uni, Lin Ruiyou, président d’UK Fujianese Association (Association d’amitié du Fujian) et fondateur de l’importante plateforme de livraison de nourriture All Eat App, a également été accusé de diriger un poste de police clandestin du PCC à Londres et de jouer un rôle-clé dans le système du Front uni du PCC. Il a également fait du lobbying dans les hautes sphères du Royaume-Uni en tant que vice-président d’une association chinoise qui soutient le parti conservateur du Royaume-Uni dans la ville de Londres et à Westminster.

Le 19 avril, à la suite d’une question urgente posée par la Chambre des communes du Parlement britannique, le secrétaire d’État a révélé qu’au moins trois postes de police du PCC exerçaient leurs activités au Royaume-Uni et que la police britannique ouvrait une enquête.

Ce n’est que la partie émergée de l’iceberg du réseau d’espionnage du PCC

Sheng Xue, écrivaine d’origine chinoise vivant au Canada, souligne que la création par le Parti communiste chinois de postes de police dans différents pays n’est qu’une des mesures qu’il a prises pour infiltrer la communauté internationale. Ces mesures ont alerté de nombreux pays, mais elles continueront dans cette voie si trop peu de pays sont conscients des dangers qu’elles représentent.

Sheng Xue donne l’exemple de l’Institut Confucius qui, après avoir été dénoncé comme une agence d’espionnage, pourrait changer son nom par l’Institut Zengzi (un élève de Confucius), l’Institut Zhuangzi (un philosophe taoïste), l’Institut culturel ou le Centre d’apprentissage du chinois et des langues étrangères pour continuer à s’infiltrer dans les différents pays.

Shen Xue explique qu’en raison de l’influence du PCC, de son personnel, tout son pouvoir est susceptible de demeurer, et il ne peut se limiter à la découverte de ces postes de police et à leurs fermetures. Sa proposition est de déraciner et d’éliminer tous les mécanismes et systèmes d’infiltration du Parti communiste chinois, y compris les autres institutions du même genre présentes sur le territoire, tant qu’elles sont soutenues par le Parti communiste chinois.

Les pays asiatiques suivent également les États-Unis dans la traque des espions communistes chinois

À l’heure actuelle, les pays démocratiques occidentaux, sous la houlette des États-Unis, forment une alliance pour riposter à l’infiltration expansionniste du Parti communiste chinois. Certains pays d’Asie prennent également des mesures concrètes à cet égard.

Il y a quelques jours, le Japon a également arrêté un employé chinois travaillant pour un fabricant japonais d’équipements électroniques et l’accuse d’avoir divulgué à une entreprise chinoise, par l’intermédiaire des médias sociaux, la technologie de l’entreprise en matière d’agriculture intelligente. L’homme a été interrogé par la police japonaise qui estimait que celui-ci avait divulgué des « secrets commerciaux ». L’homme a admis avoir volé la technologie et s’est enfui en Chine continentale après l’entretien. Cette personne est membre du Parti communiste chinois et avait des contacts avec les militaires du PCC.

Précédemment, la police japonaise avait émis des mandats d’arrêt par avis de recherche à l’encontre de deux agents du PCC - Wang Jianbin, qui travaillait pour l’unité 61 419 de l’armée chinoise, et une épouse de militaire. Un avis de recherche a aussi été délivré par Interpol.

Les espions chinois se sauveront ils en s’éloignant du PCC

Le ministère des Affaires étrangères du PCC a répété à plusieurs reprises qu’il s’agissait d’une « calomnie » et d’une « concoction malveillante » des États-Unis. Il est clair que le Parti communiste chinois veut effacer ses liens avec ses agents étrangers exposés. Ses agents à l’étranger commencent à paniquer.

En effet, le PCC n’a jamais traité ses agents comme des êtres humains. La plupart des agents secrets du PCC ont une fin bien tragique.

Bien entendu, le Parti communiste chinois commence par leur accorder des salaires, des primes, des promotions et des avantages, mais lorsqu’il estime que ceux-ci nuisent à ses intérêts, il les élimine sans pitié, de différentes façons.

Tel est le cas récent de Liang Chengyun. Le 15 mai, la Chine a condamné Liang Chengyun, un citoyen Américain et Hongkongais pro-PCC de 78 ans, à la prison à vie, à la privation des droits politiques à vie et à la confiscation de ses biens personnels d’une valeur de 500 000 RMB, pour espionnage. Alors que Liang Chengyun était connu comme un « leader patriotique chinois d’outre-mer ».

Entre-temps, aux États-Unis, le 26 mai 2023, le FBI a également arrêté les principaux dirigeants pro-communistes expatriés à Los Angeles, Chen Jun, 70 ans, de Tianjin, et Lin Feng, 43 ans. Le Département de la Justice des États-Unis les a accusés d’avoir tenté de corrompre des fonctionnaires de l’Internal Revenue Service (IRS), à la demande du Parti communiste chinois, afin d’aider le PCC à « faire tomber » le Falun Gong. Ces agents du PCC aux États-Unis devraient savoir que le bon vieux temps où ils avaient le beurre et l’argent du beurre est révolu. Il est temps de se débarrasser du PCC et de se donner, ainsi qu’à leurs familles, un avenir meilleur.

Rédacteur Yi Ming

Soutenez notre média par un don ! Dès 1€ via Paypal ou carte bancaire.