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Chine. L’incendie à Urumqi a réveillé les Chinois qui demandent la fin du Parti communiste chinois

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Un peu plus d’un mois après l’attribution à Xi Jinping d’un troisième mandat sans précédent en tant que secrétaire général du Parti communiste chinois (PCC), un incendie meurtrier s’est produit dans un immeuble à Urumqi, au Xinjiang, dans la nuit du 24 novembre, déclenchant une montée rapide de la colère nationale contre la dictature. Des étudiants et des habitants de nombreuses villes se sont manifestés pour rendre hommage aux victimes d’Urumqi, et des habitants de Shanghai ont même scandé « A bas le Parti communiste ! Xi Jinping démissionne ! » Il s’agit du mouvement de protestation le plus étendu et le plus important en Chine depuis les manifestations de la place Tian’anmen en juin 1989.

Les habitants de Xinjiang descendent dans la rue

Dans la nuit du 24 novembre, au moins dix personnes ont été tuées et neuf blessées dans l’incendie d’une tour d’habitation à Urumqi, la capitale du Xinjiang. La population locale pense que cette tragédie est le résultat d’un contrôle drastique du PCC, qui a empêché les personnes piégées dans l’incendie de s’échapper à temps, car toutes les portes de l’immeuble incendié et les accès pompiers de la résidence étaient condamnés pour le contrôle antiépidémique.

De plus, la récente retransmission du match de la Coupe du monde de football par la télévision centrale du PCC a montré par inadvertance des images d’étrangers ne prenant aucune mesure antiépidémique obligatoire, donnant ainsi aux Chinois une occasion de voir la vérité : la Covid-19 n’a pas causé d’innombrables morts à l’étranger, comme le PCC l’avait montré à la télé tous les jours. L’horreur de l’incendie et la vérité choquante sur l’épidémie ont poussé les habitants d’Urumqi à descendre dans la rue le 25 novembre, en scandant le slogan « Stop au blocus ». La résistance à la politique du « zéro Covid » s’est depuis étendue à toute la Chine, du Xinjiang au Guangdong, et même à Pékin, où le contrôle du Parti communiste est le plus strict.

Les Shanghaiens scandent la démission du Parti communiste chinois

Le soir du 26 novembre, une grande foule de jeunes s’est rassemblée sur Urumqi Road à Shanghai pour rendre hommage aux victimes de l’incendie d’Urumqi. Exprimant leur mécontentement à l’égard des autorités du PCC, ils ont crié « débloquez Urumqi », « débloquez le Xinjiang » et « débloquez le pays tout entier », et ont même élevé leurs revendications au niveau politique, en criant publiquement pour la première fois, ce qui est rare, « Xi Jinping démissionne », « le Parti communiste démissionne », « pas de dictature, nous voulons la démocratie », « liberté », etc.

Eva Rammeloo, correspondante en Chine du quotidien néerlandais Trouw, a tweeté une série de vidéos de manifestations à Shanghai le 26 novembre, montrant un grand nombre de personnes rassemblées cette nuit-là sur l’Urumqi Middle Road de Shanghai, scandant « Pas de test PCR, nous voulons la liberté » .

Eva Rammeloo a rapporté que lorsqu’on a demandé à un policier présent sur les lieux s’il était d’accord avec les manifestants, il a souri et est resté silencieux pendant un long moment. « Nous n’y pouvons rien, nous n’y pouvons rien », a répondu le policier.

La police de Shanghai s’est d’abord tenue à l’écart avant de pénétrer dans la foule des manifestants, se préparant à les arrêter et les menaçant de les accuser d’« atteintes à l’ordre publique ». Des personnes en colère ont crié que la police devait « servir le peuple ! »

Selon des informations diffusées sur Twitter, la police de Shanghai a ensuite bloqué les entrées nord et sud de l’Urumqi Middle Road ainsi que la section ouest de la Anfu Road, laissant une sortie pour que les gens puissent partir, mais les manifestants présents ont choisi de rester ! Plus tard, la police a arrêté des personnes.

Les manifestations se propagent dans toute la Chine

Le 26 novembre, des étudiants de Pékin, du Sichuan et de Wuhan se sont mobilisés pour rendre hommage aux victimes d’Urumqi, s’opposant à la politique zéro Covid du Parti communiste et demandant la levée du blocus. Des photos ont circulé montrant des graffitis de protestation réclamant la liberté et s’opposant au blocus sur des murs, des portes des WC et des cabines de test PCR à l’université de Tsinghua et à l’Académie centrale des beaux-arts de Chine.

Le commentateur des actualités Yue Shan a déclaré à NTDTV : « Il faut dire que de plus en plus de chinois n’ont plus peur du gouvernement communiste chinois parce qu’ils ne peuvent plus tolérer le règne chaotique du Parti communiste. »

Yue Shan estime que le rôle des personnes éclairées est crucial dans les mouvements tel que le « Superman de Chongqing », le 77ème descendant de la génération de Confucius, qui a crié publiquement « Pas de liberté, pas de survie » dans un quartier de Chongqing, dont le courage est tellement admirable que la foule l’a sauvé des mains de la police lors de son arrestation après son discours pour la liberté. Ces personnes ont toujours existé en Chine, et elles se manifestent maintenant, à ce moment critique.

Selon Yue Shan, le PCC contrôle les outils de l’opinion publique et la machinerie violente du régime, il est donc très difficile pour tous les Chinois de se soulever contre les persécutions, mais le jour où tous les Chinois se soulèveront viendra sûrement. La nature du PCC détermine que la tyrannie et le chaos dureront sans cesse. Il est peu probable que le PCC abandonne sa politique du zéro Covid, et le peuple finira par comprendre la nature crapuleuse du PCC.

Xi Jinping ne pourra pas se réconcilier avec les chinois s’il veut préserver le Parti communiste

Le vétéran des médias NGAN, Shun-kau, s’est récemment exprimé dans une publication sur Facebook qu’en dehors de la politique zéro Covid, toutes les affaires internes et externes du PCC sont maintenant dans un dilemme et que Xi Jinping est coincé. S’il ne sauve pas l’économie, l’économie s’effondra, mais s’il tourne à gauche, l’économie chinoise va s’effondrer sûrement, mais s’il ne tourne pas à gauche, il ne peut pas préserver son pouvoir.

Il en va de même pour le marché de l’immobilier : si Xi Jinping ne le sauve pas, le marché de l’immobilier entraînera l’ensemble de l’économie et le régime communiste chinois dans sa chute, mais s’il le sauve, le marché de l’immobilier est si important qu’une goutte dans l’océan équivaut à ne rien faire, et il entraînera le système financier avec lui.

Pour NGAN Shun-kau, l’origine de la crise réside dans la volonté de Xi Jinping de préserver le Parti communiste et de s’assurer que le régime reste intact, et qu’il ne peut que revenir au socialisme. C’est la mauvaise direction, donc toutes les petites corrections sont vaines.

NGAN Shun-kau conclut que la situation actuelle du parti communiste n’est pas la faute de ses politiques, mais de ses politiques nationales. Si le parti communiste n’abandonne pas sa dictature à parti unique, il n’y aura pas de réconciliation entre le parti communiste et le monde, ni avec le peuple chinois.

Le parti communiste chinois veut vivre et mourir avec le socialisme, et le peuple chinois a été kidnappé par le parti communiste. Heureusement, le peuple chinois sera toujours là lorsque le PCC disparaîtra, et le peuple chinois sera toujours là lorsque le socialisme prendra fin. La question est juste de savoir quand le PCC prendra fin.

Rédacteur Yi Ming

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