Bien que la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19) ait en grande partie disparu de l’esprit des Nord-Américains, des Européens et des Océaniens depuis que les gouvernements ont largement assoupli les obligations en matière de masques, de distanciation sociale et de passeports vaccinaux au début de l’année 2022, la pandémie est toujours restée au cœur de la vie des Chinois, sous l’égide de Xi Jinping et du programme tant décrié « Zéro-Covid » du Parti communiste chinois (PCC).
Fin novembre, Xi Jinping et le Parti ont été confrontés à des manifestations nationales sans précédent et à des émeutes sur le sol continental de la part de citoyens qui en avaient assez de vivre en résidence surveillée perpétuelle ou d’être envoyés dans des camps de concentration de « quarantaine » Covid : ce qui a conduit le peuple chinois à directement appeler à la fin du PCC.
En réponse, l’administration de Xi Jinping a décidé d’assouplir, puis de lever brusquement pratiquement toutes les restrictions, notamment un moratoire sur les voyages internationaux : une décision qui a entraîné un renouveau soudain et brutal du tourisme chinois dans le monde entier.
Mais le moment choisi pour l’exode des voyageurs chinois coïncide avec une escalade remarquable du nombre de cas de pandémie et de décès admis par le régime : ce qui alimente les craintes que les actions du Parti ne déclenchent une nouvelle vague d’infection et de décès dans le monde, rivalisant avec les premiers jours de propagation de l’épidémie en 2020.
Cependant, les données montrent que, malgré l’afflux de voyageurs chinois à l’étranger et l’apparence d’une multiplication de la gravité de la pandémie à l’intérieur de la Chine, les pays de destination les plus populaires auprès des touristes chinois n’ont pratiquement pas été touchés.
Ce que l’humanité pourrait déduire de cette situation, c’est que la pandémie semble être de nature divine et viser le Parti communiste chinois.
Une annonce solennelle
Le comité de rédaction du site web Minghui, qui rend compte des 23 années de persécution du PCC à l’encontre de la discipline spirituelle et de méditation Falun Dafa (法輪大法), a confirmé les informations déclarées par le fondateur de la pratique, Maître Li Hongzhi.
« La dernière vague de cas positifs est grave en Chine, mais le Parti communiste chinois (PCC) continue de la couvrir et de mentir au monde après plus de trois ans de pandémie », a écrit le site Minghui.
« Cet éditorial a pour but de confirmer que Maître nous a révélé les faits le 15 janvier 2023 : plus de 400 millions de personnes sont décédées des suites de la Covid en Chine au cours des trois dernières années et le nombre total de morts atteindra 500 millions d’ici la fin de cette vague », est-il précisé sur le site.
En mars 2020, M. Li Hongzhi a déclaré dans un article concernant la pandémie publié à la fois sur les sites Web de Minghui et du Falun Dafa : « une épidémie telle que l’actuel " virus du PCC " (la pneumonie de Wuhan) survient dans un objectif précis et avec une cible précise. Elle vient pour éliminer les membres du Parti pervers et ceux qui suivent le PCC pervers ».
« Les divinités veulent commencer à l’éradiquer, tous ceux qui se rangent à ses côtés vont être éliminés. Si vous ne le croyez pas, attendez pour voir », a déclaré Maître Li.
La ruée du Nouvel An lunaire
Selon un article publié le 13 janvier par le site Trip.com, un agrégateur de données d’hôtels, de vols et de voitures de location basé à Singapour, la société a observé que « la demande de voyages de la Chine continentale a continué d’augmenter à l’approche des vacances du Nouvel An lunaire ». Le Nouvel An lunaire, également appelé Fête du printemps, se déroule du 21 au 27 janvier.
La société, qui est un partenaire officiel du Forum économique mondial, exploite une plateforme en langue chinoise appelée Ctrip, qui, selon elle, a enregistré « une augmentation de 83 % de l’intérêt pour les recherches de vols au départ de la Chine continentale par rapport à la période de deux semaines précédente », tandis que les réservations ont augmenté de 59 %.
Plus spécifiquement, les réservations effectuées par les habitants de la Chine continentale à destination de Hong Kong ont augmenté de 1 800 % par rapport aux mêmes vacances en 2022, a déclaré la société.
Les données de Ctrip ont montré que la Thaïlande était la première destination des voyageurs chinois, avec un doublement global du volume par rapport à l’année précédente.
Cette augmentation a été si importante pour l’économie touristique thaïlandaise que « l’autorité du tourisme de Thaïlande (TAT) a lancé une campagne intitulée " CHINA IS BACK " pour saluer le retour des touristes chinois », a déclaré Trip.com.
« Ils s’attendent à ce que plus de 300 000 touristes chinois visitent la Thaïlande au cours des seuls trois premiers mois de 2023 », a ajouté la société.
Singapour et la Malaisie suivent de près, affichant respectivement une augmentation de 499 et 584 % des voyageurs originaires de Chine continentale.
Divergence de données sur la pandémie
Les statistiques de la Covid proposées par le PCC ont toujours été extrêmement douteuses.
Selon l’agrégateur de données, Our World in Data, qui s’appuie sur les statistiques de l’université John Hopkins, le Parti prétend que, depuis le début de la pandémie jusqu’au 1er novembre 2022, la Chine n’a connu que 1,04 million de cas positifs à la Covid et 5 549 décès dus à la Covid, alors que la Banque mondiale estime la population à 1,4 milliard d’habitants en 2021.
Si l’on compare ces chiffres à ceux des États-Unis et de ses quelques 332 millions d’habitants, au 1er novembre, 97,56 millions d’Américains avaient été testés positifs à la Covid-19 et 1,07 million d’Américains étaient morts de cette maladie.
L’énorme disparité indique de manière évidente que les chiffres du Parti sont une dissimulation.
Le 17 janvier, le Bangkok Post a rapporté que des hôpitaux privés de Pékin avaient donné l’ordre aux médecins de ne pas déclarer la Covid-19 comme cause, sur les certificats de décès, si un patient est décédé d’une insuffisance respiratoire.
« Au lieu de cela, si la personne décédée souffrait d’une maladie sous-jacente, celle-ci devrait être désignée comme la cause principale du décès », a déclaré le journal, citant Reuters.
« Si les médecins pensent que le décès a été causé uniquement par une pneumonie due à la Covid-19, ils doivent le signaler à leurs supérieurs, qui organiseront deux niveaux de " consultations d’experts " avant que le décès dû à la Covid soit confirmé », ordonne en outre l’instruction.
Le Parti a créé un précédent en cachant la catastrophe des pandémies au peuple chinois et au monde entier lors de l’épidémie de SRAS de 2003.
Un reportage du Sydney Morning Herald sur le SRAS de 2003 intitulé China Confesses to SARS Cover-up a annoncé au monde occidental qu’un jour d’avril, le Parti avait soudainement admis une série de nouveaux décès et de cas positifs tout en licenciant simultanément le ministre de la Santé Zhang Wenkang et le maire de Pékin Meng Xuenong : en plus d’interdire la semaine de vacances nationales du 1er mai.
En 2007, le New York Times a rapporté dans un article intitulé China Bars U.S. Trip for Doctor Who Exposed SARS Cover-up que Jiang Yanyong, un chirurgien de l’Armée populaire de libération (APL) à la retraite, s’est vu interdire par le Parti d’entrer en Amérique pour recevoir le prix Heinz R. Pagels Human Rights of Scientists Award de l’Académie des sciences de New York.
Le Times a écrit que M. Jiang avait été crédité de la diffusion d’un message interne du Parti « aux organisations de presse internationales selon lequel au moins 100 personnes étaient traitées dans les hôpitaux de Pékin pour syndrome respiratoire aigu sévère, ou SRAS ».
« À l’époque, les autorités médicales chinoises affirmaient que la nation entière ne comptait qu’une poignée de cas de la maladie », explique le Times.
Le 15 janvier, Vision Times a rapporté que, selon Maître Li, la pandémie de SRAS de 2003 a coûté la vie à 200 millions de Chinois supplémentaires, au fil des ans. La chute de la population qui en a résulté a contraint le Parti communiste à assouplir sa politique de l’enfant unique pour passer à celle de l’enfant double, puis de l’enfant triple.
Des flammes ardentes
L’épidémie de pneumonie de Wuhan en Chine continentale après sa réouverture apparaît très grave. Les Chinois d’outre-mer auraient vidé, pour des milliers de dollars, les rayons de médicaments contre le rhume et d’analgésiques en vente libre dans des pays tels que la Corée du Sud et le Japon. Ils auraient envoyé ces achats sur le continent, comme l’ont rapporté le Korea Times, le Japan Times et CNN fin décembre.
Dans un reportage de Reuters du 19 janvier, l’administration de Xi Jinping a été paraphrasée en affirmant que « le nombre de patients atteints de la Covid nécessitant des soins critiques dans les hôpitaux chinois a atteint un pic », suite à l’assouplissement de la politique de lutte contre la pandémie et la libre circulation des voyageurs à travers le monde.
Dans le même temps, Reuters rappelait aux lecteurs que la situation était loin d’être bonne : « La Chine a déclaré samedi dernier que près de 60 000 personnes atteintes de la Covid étaient décédées dans les hôpitaux entre le 8 décembre et le 12 janvier, soit environ dix fois plus que les chiffres communiqués précédemment ».
L’agence de presse a ajouté que, sur la base d’une modélisation informatique réalisée par la société britannique d’analyse de données sur la santé, Affinity, il a été calculé que « jusqu’à 36 000 personnes pourraient mourir chaque jour de la maladie » en Chine.
« D’autres experts », interrogés par l’agence, ont déclaré que « plus d’un million de personnes mourront de la maladie cette année ».
Mais, « pas de feux de forêt »
Mais malgré la recrudescence effrayante de la pneumonie de Wuhan en Chine continentale, et malgré le fait que les voyageurs chinois soient librement acceptés dans les pays étrangers avec un minimum de restrictions, le nombre de cas et de décès dus à la Covid-19 en dehors de la Chine ne suit pas la tendance.
Le département des relations publiques du gouvernement thaïlandais publie une mise à jour hebdomadaire du nombre de cas et de décès liés à la Covid-19 sur la page Facebook officielle du bureau, montrant que pendant la semaine du 25 au 31 décembre, ce pays de près de 72 millions d’habitants n’a enregistré que 2 111 cas et 75 décès.
Au cours de la semaine du 1er au 7 janvier, ces chiffres étaient tombés à 997 cas et 58 décès. La mise à jour la plus récente est celle de la semaine du 8 au 14 janvier, qui montre que la situation pandémique en Thaïlande est restée stable, avec 969 cas et 65 décès.
La situation à Singapour est également très modérée. Our World in Data montre que cette ville de 5,5 millions d’habitants n’a pas connu de pic de cas ou de décès à la suite de la réouverture de la Chine, les nouveaux cas restant dans une tendance comprise entre 276 et 1 817 par jour depuis début décembre.
Depuis le 1er décembre, le nombre de décès quotidiens dû à la Covid à Singapour n’a jamais été supérieur à 3.
Dans le cas de la Malaisie, ce pays d’environ 33,5 millions d’habitants a connu une baisse tendancielle des cas de Covid depuis la réouverture de la Chine, passant d’un maximum de 2 421 cas le 2 décembre à un minimum de 227 cas seulement le 16 janvier.
En Malaisie, le nombre de décès dus à la Covid est resté dans la fourchette moyenne à basse depuis le 1er décembre, à l’exception des 16 décès enregistrés le 6 décembre et des 10 décès enregistrés le 11 décembre.
En Europe, un épidémiologiste de Genève s’est exprimé à France info TV et s’est voulu rassurant. « Tout montre que les virus à l’origine de cette nouvelle vague en Chine sont les mêmes que ceux qui circulent depuis le printemps en Europe et dans le reste du monde », a relativisé l’épidémiologiste. « Ce ne sont pas de nouveaux virus », a-t-il précisé.
Hong Kong, en revanche, a été plus durement touchée
La ville, qui compte 7,4 millions d’habitants, a enregistré un pic important de cas positifs, jusqu’à 31 406 par jour le 19 décembre et 29 207 le 31 décembre.
Heureusement, le nombre de cas positifs a immédiatement et fortement diminué après le jour de l’an, pour revenir aux niveaux de novembre 2022, soit moins de 4 000 cas par jour, selon le site Our World in Data.
Le nombre de décès, en revanche, a augmenté et est resté élevé depuis la réouverture du continent. Hong Kong affiche une fourchette de 46 à 75 décès Covid par jour tout au long du mois de janvier, par rapport aux chiffres de novembre et d’octobre, qui se situaient constamment dans la fourchette des 10 %.
La raison pour laquelle Hong Kong a connu un pic durable du nombre de décès, alors que d’autres pays populaires auprès des touristes nouvellement sortis de Chine continentale n’ont pas connu ce pic, résiderait peut-être dans le fait que le PCC a violé sa promesse de continuer « Un pays, deux systèmes » et faire en sorte que Hong Kong reste une démocratie jusqu’en 2047, après que des millions de résidents soient descendus dans la rue pour protester contre le pouvoir du Parti en 2019 ?
Dans son article de mars 2020, M. Li Hongzhi a déclaré au monde : « regardez les pays qui sont les plus gravement atteints, ce sont tous ceux qui sont proches du Parti pervers, c’est pareil pour les hommes ».
La seule solution
Au cours des trois dernières années, il a été démontré que les diverses politiques et mesures du Parti communiste chinois, jusqu’à son programme plus sévère de « Zéro-Covid », n’ont pas réussi à vaincre la pneumonie de Wuhan.
De même, l’imitation de la méthode du régime chinois par le reste du monde, sous la forme de confinements sans précédent, de passeports vaccinaux de type crédit social, et même du déploiement de camps de quarantaine, a montré une incapacité totale à vaincre le SRAS-CoV-2, le virus qui cause la Covid-19.
« Lorsque le cœur de l’homme n’est plus bon, on peut créer du karma, être malade, subir des catastrophes. Dans ce cas, les hommes qui ne croient pas aux divinités prennent alors des mesures », explique le fondateur du Falun Dafa dans son article.
M. Li Hongzhi poursuit en ces termes : « L’homophone (en chinois) de ce terme t’informe déjà en lui-même que les " mesures " sont en fait une approche erronée ».
« Dans l’histoire il y a eu de nombreuses leçons positives, mais à cause de la mentalité athée des Chinois modernes, après avoir eu le cerveau lavé par le PCC pervers, on ne croit plus aux divinités, ni aux leçons de l’histoire », a-t-il ajouté.
Mais, M. Li Hongzhi a fait comprendre aux lecteurs que tout n’est pas perdu et qu’il reste encore un chemin à parcourir pour vaincre la pandémie : « L’homme doit sincèrement confesser aux divinités là où il n’a pas bien fait, en espérant qu’on lui donne une chance de se corriger, voilà le moyen, là est le vrai remède qui guérit tout miraculeusement ».
« Le changement du cœur humain peut alors corriger la situation dans un sens positif », a encore déclaré M. Li Hongzhi.
Rédacteur Albert Thyme
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