Dans les années 1970, un météorologue américain du nom de Edward Lorentz, a présenté la théorie appliquée aux systèmes dynamiques, selon laquelle le battement d’aile d’un papillon dans la forêt amazonienne pouvait provoquer une tornade au Texas en deux semaines.
Il a surnommé ce phénomène « l’effet papillon », qui signifie qu’une toute petite chose tout à fait anodine peut avoir des conséquences colossales.
L’épidémie et la propagation de la pneumonie à Wuhan reflètent également cet « effet papillon » - Des revers comme la peste, une crise économique déclenchée par des troubles politiques, le ressentiment et la colère du public, etc., tout cela pourrait venir à bout du régime communiste chinois et changer l’histoire de la Chine.
L’impact de la pneumonie de Wuhan sur l’économie chinoise
L’épidémie de pneumonie de Wuhan a continué à se propager, entraînant la fermeture de nombreuses villes de la province du Hubei. Les vacances de la Fête du Printemps ont été prolongées dans tout le pays et les entreprises locales ont retardé la reprise du travail et toute activité dans des domaines comme le tourisme, la restauration, les transports et les divertissements, qui sont au point mort. L’offre et la demande sont déséquilibrées dans de nombreuses régions et les prix ont grimpé en flèche.
Récemment, les médias du Parti communiste chinois (PCC) ont également déclaré que « la résistance à l’épidémie avait réussi », incitant les entreprises à reprendre le travail dès que possible, mais une question d’avenir s’est posée pour les petites et moyennes entreprises, car de nombreux employés ne pouvaient pas retourner sur les chaînes de production. Cette manne d’or, ainsi que la logistique vont progressivement devoir faire face à un dilemme.
Le soi-disant « tout va bien » avancé par les médias du Parti communiste chinois consiste à sauver l’économie et à protéger le gouvernement en jouant avec la sécurité de plus d’un milliard de personnes et en prenant des risques.
Cependant, l’épidémie a fait grimper le coût de nombreuses industries. Une fois que les affaires reprendront, les prix augmenteront encore, l’offre et la demande finiront par être déséquilibrées et les risques potentiels d’inflation deviendront une réalité.
La pneumonie de Wuhan sidère les autorités de Pékin
Face à une épidémie incontrôlable, le Comité de santé du Parti communiste chinois, le gouvernement de Wuhan et Xi Jinping ont tous « jeté l’éponge ».
Dans un récent article publié par des experts des Centers for Disease Control du Parti communiste chinois, la pneumonie de Wuhan a été divisée en cinq étapes. Les 104 cas avant le 31 décembre de l’année dernière en étaient au premier stade et 15 d’entre eux sont décédés. La deuxième étape est du jour de l’an au 11 janvier et la troisième étape se situe du 12 au 20 janvier. Au cours de ces trois étapes, le nombre de personnes infectées a dépassé les 6 000 cas. La quatrième étape est du 21 au 31 janvier, il s’agit d’une épidémie complète.
Ce nouvel article laisse à penser que le CDC avait constaté que l’épidémie était incontrôlable et qu’il se pourrait qu’il en ait avisé Pékin dès le début. Cela est conforme à ce que le maire de Wuhan, Zhou Xianwang, a déclaré.
Lors de la diffusion en direct à la télévision en circuit fermé, Zhou Xianwang a déclaré qu’il avait signalé la situation épidémique, mais qu’il ne pouvait la publier qu’avec l’accord de son supérieur. Il dit peut-être la vérité, mais c’est évidemment aussi une façon de se décharger de sa responsabilité en révélant les faits après coup.
Le 15 février, les médias du Parti communiste chinois, « QiuShi », ont publié le texte intégral du discours de Xi Jinping au Comité permanent du Bureau politique du Parti communiste le 3 février. Xi a souligné au début qu’après le déclenchement de la pneumonie de Wuhan, il a présidé le Comité permanent du Politburo le 7 janvier et a présenté des exigences pour le travail de prévention et de contrôle de la pneumonie de Wuhan.
Par ailleurs, un article sur Internet disant que « cet académicien est trop honteux et odieux », annonce que Gao Fu, directeur de la Commission chinoise de la santé et huit académiciens, sont arrivés à Wuhan début décembre. Ils n’étaient pas préoccupés par le fait de prévenir et de contrôler l’épidémie, mais plutôt de voler à Wuhan les informations sur le virus et les données détenues par les scientifiques du centre de contrôle, et de retourner à Pékin pour rédiger un rapport.
Le 17 février, Gao Fu, directeur des Centres chinois de contrôle et de prévention des maladies, a fait savoir aux médias de Hong Kong (par le biais d’une « source »), qu’il avait signalé le problème au gouvernement central, le 6 janvier et demandé qu’une intervention d’urgence de niveau II soit lancée. « Les mesures ne devant pas affecter l’atmosphère festive ».
À en juger par les actions de toutes parts, les trois parties se renvoient actuellement la responsabilité et personne ne veut la reconnaître. Cependant, peu importe comment on condamne ou on blâme, personne n’est innocent et ceux au pouvoir en portent la responsabilité.
Des tragédies humaines de masse à Wuhan
Le 14 février, le directeur du Hubei Film Studio, Chang Kai, est décédé, parmi 4 nouveaux patients atteints de la pneumonie, laissant son fils au Royaume-Uni. Chang Kai a écrit un testament de son vivant disant qu’aucun lit n’a été refusé par l’hôpital après que son père soit tombé malade et que toute la famille a été infectée.
Le 15 février, Fang Fang, une femme de lettres bien connue qui a été mise en quarantaine à Wuhan, a déclaré sur Weibo : « Aujourd’hui Les mauvaises choses se succèdent. Une infirmière, qui est toujours au travail le deuxième jour d’affilée, n’a aucune protection et est malheureusement infectée. Cela a infecté et dévasté toute la famille : parents et frère, tous sont tombés malades. Ses parents sont morts les premiers. Hier, elle est décédée toute seule. Un seul frère est toujours parmi nous. Dans l’après-midi, mon amie médecin m’a dit que son frère était également parti. Le virus décimera la famille complète. Je suis triste et je me dis : est-ce seulement le virus qui les décime ? ».
Elle a écrit : « les mots : "ne peut être transmis de personne à personne et peut être évité et contrôlé" ont cédé la place à une ville de sang et de larmes, une tristesse infinie ».
Combien de familles sont dévastées et combien de vies sont anéanties ? Sous la politique stricte des autorités communistes et le blocus excessif, on connait peu de choses du monde extérieur.
Les autorités ne se sont pas donné beaucoup de mal pour prévenir et contrôler l’épidémie et ont continué à utiliser des mensonges pour tromper le peuple, maintenir la stabilité, supprimer et bloquer les réseaux, ce qui est contre-productif. L’insatisfaction et la colère du peuple sont comme une cocotte minute et la pression interne finira par atteindre un point de non retour.
Sous la répression du Parti communiste chinois, le peuple chinois vit sans confiance, dignité, liberté et droits humains. Peut-être qu’un jour je réaliserai que plutôt que d’être banni et d’attendre la mort, il vaut mieux se lever et lutter contre la violence.
À en juger par l’effet papillon de la pneumonie de Wuhan sur l’économie, la situation politique et le sentiment populaire de la Chine continentale, il n’est pas impossible qu’un fléau favorise ou accélère la désintégration du régime communiste chinois. Parce que cette épidémie est une catastrophe pour l’homme, causée par la politique des dirigeants du PCC, le blocus des informations et l’acharnement à vouloir maintenir la stabilité de l’opinion publique.
Rédacteur Charlotte Clémence
Collaboration Caroline Daix
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