Le 19 novembre 2022, Wei Yihan a participé à un rassemblement et à un défilé à Toronto pour résister à la tyrannie du PCC et soutenir Peng Zaizhou. (Image : Yi Ling / Epoch Média Group)
Partir au Canada pour étudier a été une expérience révélatrice pour Wei Yihan. Elle lui a permis de comprendre la véritable nature du Parti communiste chinois (PCC). Aujourd’hui, elle participe à l’activisme social pour prendre position contre le PCC : « Il ne peut pas nous priver de notre droit d’exprimer notre colère, et mon inquiétude pour ma famille ».
Elle est consciente que de telles manifestations à l’étranger peuvent n’avoir qu’un impact minime sur le régime dictatorial, mais le fait de vivre au Canada lui donne désormais la liberté d’exprimer sa colère et de donner à ses concitoyens une voix, interdite sous le régime totalitaire du Parti communiste chinois. « Ce n’est que lorsqu’il y a plus de gens qui n’ont pas peur du pouvoir du PCC que celui-ci s’affaiblit, et devient alors le parti qui a peur », a affirmé Wei Yihan.
Le 27 novembre 2022, Wei Yihan, en solidarité avec les manifestants de la Campagne pour le livre blanc sur la Chine, s’est tenue devant le consulat de Chine à Toronto. Le bâtiment aux murs rouges derrière elle était représentatif de la dictature autoritaire chinoise, composée de millions de soldats, d’une police armée, d’une cyber police, de réseaux de services secrets à l’étranger et d’une technologie de reconnaissance faciale.
Désormais ouverte et libérée de la peur, Wei Yihan est dans un état d’esprit complètement différent de celui qu’elle avait il y a un an. « Le fait d’être aux côtés d’autres manifestants m’a donné plus d’assurance et un sentiment de sécurité », a-t-elle confié.
Selon Wei Yihan, le Parti communiste chinois soutient la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine, tandis que l’Iran bénéficie également du soutien du gouvernement du parti communiste chinois. (Image : wikimedia / Kremlin.ru / CC BY 4.0 & China News Service / CC BY 3.0)
L’ambition de domination mondiale du Parti communiste chinois
Wei Yihan a affirmé que la propagande du Parti communiste chinois a implanté de manière inconsidérée dans le monde l’idée que la Chine est prospère et que tout en Chine peut être résolu avec de l’argent. Par exemple, le Parti communiste peut investir beaucoup d’argent dans les Jeux olympiques. En revanche, certains enfants vivant dans des villages isolés de montagne, ne peuvent ni manger suffisamment ni aller à l’école. Dans le même temps, certaines personnes gravement malades n’ont pas d’argent pour se faire soigner.
Tant de personnes en Chine luttent contre la pauvreté, mais le Parti communiste chinois se pare d’un costume chatoyant pour donner une apparence de prospérité. En réalité, le pays ne ressemble pas à l’image qu’il tente de donner.
« Le Parti communiste chinois a terriblement affecté l’ordre mondial. Il est en train de détruire la Chine et le monde », a souligné Wei Yihan. Elle raconte que lorsque l’épidémie de Wuhan a éclaté au début de l’année 2020, les Chinois expatriés se sont empressés d’acheter des médicaments et des masques étrangers pour les envoyer en Chine. Lorsque la dernière vague de l’épidémie a éclaté, des Chinois désespérés ont couru à Hong Kong pour se procurer des médicaments contre la fièvre.
Selon Wei Yihan, le Parti communiste chinois soutient la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine, mais l’Iran bénéficie également du soutien du régime chinois. Le PCC a des postes de police à l’étranger et son bras long s’étend dans le monde entier, avec une emprise importante. Ses motivations sont profondes : il ne veut pas seulement contrôler la Chine, il veut aussi contrôler le monde.
L’objectif du Parti communiste chinois est de mettre un pied partout pour se saisir du droit de parole et dicter ses conditions au niveau international. Il utilise des moyens sournois pour influencer négativement les autres sociétés, en les infiltrant avec sa propagande et son argent pour détruire leurs traditions et leurs normes culturelles, et finalement les tirer vers le bas. Ensuite, le PCC reproche aux autres pays de faire ce qu’il a fait lui-même, pour ainsi retourner la situation et dissimuler ses crimes.
Wei Yihan avance que le PCC recherche et étudie les faiblesses des autres, qu’il s’agisse d’un individu, d’un groupe, d’une agence, d’une entreprise, d’un système ou d’un pays, et s’appuie sur ces faiblesses pour exercer son influence et prendre le contrôle.
« Malheureusement, face à la pensée tordue et maléfique et aux tactiques communistes, le reste du monde est pratiquement resté aveugle face aux méthodes et aux moyens employés par le PCC », a-t-elle assuré.
L’objectif du Parti communiste chinois est de mettre un pied partout pour s’emparer du droit de parole et dicter ses conditions au niveau international. Photo du porte-avions chinois Liaoning dans les eaux de Hong Kong. (Image : wikimedia / Baycrest / CC BY-SA 2.5)
Prendre position contre le Parti communiste est de la responsabilité du monde entier
« Le Parti communiste chinois a déjà envahi le monde entier », a estimé Wei Yihan. Il utilise une main-d’œuvre bon marché, des coûts commerciaux peu élevés et des profits commerciaux importants pour attirer le monde. Il utilise pleinement les faiblesses humaines, exploite la cupidité de la nature humaine, utilise l’argent et les profits pour acheter des hommes d’affaires, des dignitaires et des grands groupes au sein de la communauté internationale.
Cela permet de museler toute conversation sur les violations des droits de l’homme commises par le Parti communiste chinois, d’amener le monde à accepter son comportement, à suivre la voie qu’il s’est tracée, et même de contribuer à dissimuler les maux et les crimes du PCC.
Les habitants d’un monde libre peuvent peut-être se laisser abuser par le discours de Xi Jinping sur la « communauté de destin humain ». Selon Wei Yihan, cela n’a rien à voir avec la création d’un monde soutenant l’humanité partagée et tout à voir avec la mise en place du communisme sur la tête de chacun. Par exemple, l’initiative « Une ceinture, une route » n’est pas une véritable faveur faite aux autres, mais une forme douce, plus avancée et plus subtile de colonisation communiste.
Bien que les pays libres ne soient pas parfaits et qu’ils aient certainement des problèmes, ces difficultés ne sont rien par rapport aux horreurs de la vie sous le communisme. Bien que de nombreuses personnes aujourd’hui aient été trompées ou bercées dans un sentiment de complaisance, ou qu’elles puissent même avoir une vision idéologique du communisme, nous ferions bien de nous rappeler les conseils de Wei Yihan et d’autres personnes qui ont vécu sous le communisme.
Aucun de ceux qui ont échappé au communisme n’a voulu y retourner, mais s’efforce au contraire d’avertir les autres de ses méfaits. Ce n’est pas que les gens essaient de s’installer dans des pays sous contrôle communiste, mais plutôt qu’ils essaient fréquemment d’échapper à ses griffes et de trouver refuge en Amérique et dans d’autres pays afin de pouvoir vivre libres.
Wei Yihian nous rappelle à tous que l’anticommunisme doit s’opposer non seulement au totalitarisme et à l’idée de tyrannie communiste, mais aussi à son idéologie et à la suppression de la liberté et des droits de l’homme. Chacun doit choisir sa position : se ranger du côté de l’idéologie communiste propagée dans le monde entier ou prendre position contre le communisme et les nombreux maux qu’il nous impose à tous.
