Le 20 juillet 2023 marquait les 24 ans de persécution des pratiquants de Falun Gong menée par le Parti Communiste Chinois (PCC). En France, les pratiquants de Falun Gong ont tenu à se rassembler pour faire connaître au public cet évènement qui a démarré en Chine sous la direction de Jiang Zemin, dès le 20 juillet 1999, tout en faisant appel pour la fin de cette persécution.
Des pratiquants de nombreuses régions de France ont tenu à se rassembler pour faire connaître cet évènement au public.
Faire connaître la persécution du Falun Gong au public français
À Paris, en région parisienne, mais aussi à La Réunion, en Région Provence Alpes Côte d’Azur (PACA) ou encore dans le Grand Est, le public s’est rapproché des pratiquants de Falun Gong, a écouté attentivement les explications fournies tout en posant des questions et en signant une pétition pour mettre fin à cette persécution qui dure depuis 24 ans.
En région parisienne, c’est sur le Parvis des Droits de l’Homme que se sont rassemblés les pratiquants de Falun Gong. Les passants se sont arrêtés pour écouter les discours. Parmi les intervenants, Monsieur Alain Tong, président de l’Association Falun Dafa France, a fermement condamné la persécution du Falun Gong menée par le PCC. Il a rappelé que depuis 24 ans des millions de pratiquants de Falun Gong ont été détenus dans des camps de travail et des centres de rééducation par le travail. Nombreux ont été tués suite aux tortures ou aux prélèvements d’organes pratiqués de leur vivant, sans leur consentement. « Tant que la persécution ne cessera pas, nous continuerons à appeler les personnes de bonne volonté à nous aider à condamner les crimes du PCC et à mettre fin à la persécution du Falun Gong ! », a-t-il ajouté.
M. Harold King, représentant français de l’organisation internationale de défense des droits de l’homme Doctors Against Organ Harvesting (DAFOH), a également participé à l’événement. Il a déclaré que les preuves et les témoignages concernant la complicité entre le gouvernement chinois, le système judiciaire, la police et les hôpitaux chinois pour prélever de force des organes sur ses propres citoyens étaient choquants, et que l’ampleur de l’effusion de sang et des horreurs était inconcevable pour beaucoup de gens. « Nous ne pouvons pas rester silencieux face au crime d’homicide volontaire à des fins de prélèvements d’organes », a-t-il précisé.
Mme Fiorella LUNA, directrice française de la Coalition internationale pour mettre fin aux abus de greffes d’organes en Chine (ETAC), a envoyé une lettre à la campagne anti-persécution du 20 juillet de cette année. Dans sa lettre, Mme Luna a souligné que le crime du PCC consistant à mutiler des personnes bonnes et pacifiques, les pratiquants de Falun Gong, et à vendre leurs organes dure depuis plus de 17 ans. Des milliers de prisonniers de conscience disparaissent chaque année en Chine, tandis que le nombre de greffes d’organes augmente considérablement en Chine. De plus, un grand nombre de greffes d’organes coïncident avec la disparition des pratiquants du Falun Gong, des Ouïghours et des Tibétains. Elle a révélé que le trafic d’organes s’est industrialisé en Chine, générant d’énormes profits annuels pour le PCC qui continue d’agir en toute impunité.
« À cet égard, afin d’éviter que les médecins français ne soient indirectement complices de ce crime inhumain, nous demandons l’arrêt de tout partenariat avec les universités et hôpitaux chinois dans le domaine de la chirurgie et de la transplantation d’organes. Les institutions qui ont déjà entamé une coopération avec le Parti communiste chinois doivent immédiatement la dissoudre », a précisé Mme Luna dans sa lettre.
Le public et les passants ont manifesté leur soutien
Sur les stands tenus par les pratiquants de Falun Gong, le public a posé de nombreuses questions tout en examinant les panneaux affichés décrivant la persécution des pratiquants en Chine.
Dans le Grand Est, c’est à Metz que se trouvait le stand. À la fin de la manifestation du 20 juillet, les bénévoles de l’association ABT qigong ont fait savoir que de nombreuses personnes ont été particulièrement touchées par la persécution du Falun Gong qui dure depuis 24 ans et ont signé la pétition. Ils ont cité le cas d’une étudiante très méfiante au début qui vérifiait sur son téléphone les informations. Quand elle a trouvé que la persécution avait bien commencé le 20 juillet 1999, sous Jiang Zemin, elle est devenue plus attentive. Elle a pris tous les documents disponibles pour en parler à son professeur d’histoire. Elle est même revenue plus tard pour prendre en photo le totem. Un couple est revenu sur le stand en disant : « Nous avons lu vos informations, c’est effroyable ! Nous venons pour signer la pétition ».
Les pratiquants de Falun Gong de la région PACA, avaient anticipé cette manifestation en ayant un stand au Salon Bien-Être de Peïra CAVA, le 2 juillet 2023. Ils ont pu présenter le Falun Gong aux touristes et aux habitants de la région. Ils ont aussi mis en lumière le prélèvement contraint d’organes sur des pratiquants du Falun Dafa, orchestrée par le PCC au profit de la lucrative industrie du tourisme pour la transplantation d’organes, pilotée par le PCC.
Une pétition pour mettre un terme à cette persécution a recueilli de nombreuses signatures. Les personnes qui s’arrêtaient sur le stand en avertissaient d’autres de manière à leur permettre de venir signer à leur tour.
À La Réunion, les bénévoles de l’Association Éveil de Chine ont tenu différents stands dans les villes de Saint Paul le 15 juillet, de Saint Pierre le 19 juillet et du Tampon le 20 juillet. Les bénévoles ont fait savoir que beaucoup de personnes ont été très touchées d’apprendre que les pratiquants de Falun Dafa étaient, et sont encore, persécutés en Chine à cause de leur pratique. Des réactions comme : « mais c’est horrible ce que vous me dites là ! » « Comment est-ce possible ? ». « De quel droit des hommes peuvent-ils faire du mal ainsi en toute impunité ? », ont été exprimées par les passants.
Des personnes ont aussi apporté leur soutien à un réfugié, en apprenant que lui et sa famille étaient victimes de cette persécution et qu’ils avaient dû fuir leur pays pour trouver refuge à la Réunion. Une dame, en compagnie de son mari, en vacances à la Réunion et très intéressée par les explications, a avoué qu’elle n’avait jamais entendu parler de cette persécution et qu’elle en était effarée. Elle avait bénéficié d’une greffe cardiaque et ne comprenait pas comment on avait pu en arriver là.
Le Falun Gong une pratique spirituelle qui repose sur le principe de « Vérité, Bonté, Patience »
Le site Falun Dafa rappelle que : « Falun Dafa, également connu sous le nom de Falun Gong, est une pratique spirituelle que des millions de personnes dans le monde entier ont intégrée à leur vie. Enracinée dans la tradition bouddhique, elle comporte deux composantes principales : l’amélioration de soi par l’étude de ses enseignements, et des exercices physiques doux incluant une méditation ».
« Falun Dafa offre la possibilité d’une croissance spirituelle à travers une pratique assidue. Ses enseignements encouragent les élèves à se libérer des comportements malsains tout en s’efforçant d’adapter leur vie aux qualités intrinsèques de l’univers : Vérité, Bonté et Patience. »
« Le Falun Dafa a été à l’origine enseigné en Chine par M. Li Hongzhi, enseignant (ou " maître ", selon la tradition asiatique) de la pratique. Il est aujourd’hui pratiqué dans plus de 80 pays. Les enseignements de M. Li ont été traduits dans plus de 40 langues. »
« Pendant les années 1990, Falun Gong a reçu beaucoup de soutien d’agences gouvernementales chinoises et était reconnu comme une pratique méditative améliorant la santé et la moralité. Mais le 22 juillet 1999 a commencé une gigantesque campagne de répression », précise le site Falun Info.
« En 1999, Falun Gong est devenue une cible " naturelle " puisqu’il était le plus grand groupe spirituel – et celui à la croissance la plus rapide – de Chine. Le gouvernement chinois estimait à l’époque que près de 100 millions de personnes le pratiquaient.Il a également été pointé par plusieurs analystes que la décision de la répression est liée à l’ancien chef du parti, Jiang Zemin. Des sources citées par le Washington Post indiquent que, " Jiang Zemin a décidé seul que le Falun Gong devait être éliminé " en prenant "ce qu’il pensait être une cible facile " ».
Cette persécution menée par le PCC dure depuis 24 ans, pour autant le nombre de pratiquants de Falun gong n’a cessé de croître en Chine et dans le monde entier. De plus, les opposants à cette persécution : du simple citoyen aux hommes politiques, en passant par les gouvernements et les organisations non gouvernementales, sont toujours plus nombreux.
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