Un message de L’American Heart Association (AHA) renvoyant à une recherche sur les effets des vaccins à ARNm, a été censuré par Twitter. (Image : pixabay / CC0 1.0)
L’American Heart Association (AHA) a fait l’objet d’une censure de la part de Twitter, suite à la publication d’un article mettant en garde contre les dangers potentiels des vaccins à ARNm.
Basée à Dallas, Texas, l’AHA est une organisation à but non lucratif qui finance la recherche médicale cardiovasculaire. Elle a été répertoriée comme la 22ème plus grande organisation caritative en 2018, par le magazine Forbes. Compte tenu de ce prestigieux statut, la censure de twitter a suscité une vive surprise.
Le 8 novembre, l’AHA a publié sur sa plateforme un rapport de recherche portant sur les effets des vaccins à ARNm sur l’organisme. L’étude a révélé que le vaccin augmente « considérablement » le risque de syndrome coronarien aigu (SCA). L’équipe de recherche a effectué des tests cardiaques pour mesurer le risque des patients de développer un nouveau syndrome coronarien aigu dans les cinq ans. Ils ont constaté une augmentation de 14 points de ces risques chez les patients.
« Nous concluons que les vaccins à ARNm augmentent considérablement l’inflammation de l’endothélium et l’infiltration des lymphocytes T du muscle cardiaque et peuvent expliquer les observations d’une augmentation de la thrombose, de la cardiomyopathie et d’autres événements vasculaires après la vaccination », indique un résumé de l’étude. Plus tard, l’AHA a fait part d’une « préoccupation » avertissant que le rapport contient potentiellement des erreurs.
L’AHA a publié un lien vers le rapport sur son compte Twitter. L’entreprise de médias sociaux a rapidement réagi, affichant un message d’avertissement destiné aux utilisateurs qui cliquent sur le lien de l’étude, les avertissant qu’il pourrait être « dangereux » de visiter le site web de l’AHA. Ce type d’avertissement ne s’applique généralement qu’aux sites Web suspects abritant des logiciels malveillants et des virus. Twitter a récemment ajouté cette désignation au « contenu trompeur ».
Cette récente censure de la part de Twitter intervient alors que son PDG, Jack Dorsey, a démissionné de son poste, permettant au directeur de la technologie, Parag Agrawal, d’accéder au poste de directeur général.
Certains craignent que Parag Agrawal ne soit davantage favorable à la censure, rendant les choses plus difficiles pour les utilisateurs de Twitter. Dans une interview accordée au journal MIT Technology Review en novembre de l’année dernière, Parag Agrawal a déclaré : « L’un des changements que nous constatons aujourd’hui est que la parole est facile sur Internet. La plupart des gens peuvent parler. Là où notre rôle est particulièrement souligné, c’est qui peut être entendu… Et donc de plus en plus, notre rôle s’oriente vers la façon dont nous recommandons le contenu ».
« Notre rôle n’est pas d’être lié par le premier amendement, mais notre rôle est de servir une conversation publique saine et nos actions reflètent des choses qui, selon nous, conduisent à une conversation publique plus saine. Le genre de choses que nous faisons à ce sujet est de moins nous concentrer sur la liberté d’expression, mais de réfléchir à la façon dont les temps ont changé », a-t-il indiqué.
Rédacteur Fetty Adler
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