Une lanceuse d’alerte employée par Pfizer expose le contenu d’e-mails échangés entre deux dirigeants de l’entreprise, confirmant que des lignées de cellules souches d’embryons humains avortés ont été utilisées par l’entreprise dans le programme de test du vaccin Covid-19.
Dans un article publié le 6 octobre par l’association Project Veritas, Melissa Strickler, une auditrice de la qualité qui travaillait dans l’usine Pfizer de McPherson, au Kansas, a divulgué les contenus d’emails de Vanessa Gelman, la directrice principale pour la recherche, le développement et la communication médicale à l’échelle mondiale, et de Philip Dormitzer, vice-président et directeur scientifique des vaccins viraux. Ces courriels confirment que des cellules rénales embryonnaires humaines sont utilisées dans le programme de tests de la société.
La présence de tissu fœtal est confirmée par des tests en laboratoire
Dans un e-mail daté du 4 février 2021, Advait Badkar, qui se présente en tant que « Senior Director » sur son profil LinkedIn, a posé la question suivante à Vanessa Gelman : « Cette question a été posée à notre groupe Med Info… « Pfizer a-t-il utilisé une lignée cellulaire provenant d’un fœtus avorté lors de la réalisation de tests de confirmation pour ce vaccin ? ».
Advait Badkar a ajouté : « Cette question est posée APRÈS que nous ayons déjà confirmé au client qu’aucune lignée cellulaire provenant d’un fœtus avorté n’avait été utilisée dans le processus de fabrication du vaccin ARNm Covid-19 BNT162b2. »
Vanessa Gelman a répondu : « Nous avons essayé autant que possible de ne pas mentionner les lignées cellulaires fœtales ». Elle a fourni un paragraphe supplémentaire dont la moitié était en rouge et l’autre en jaune. La partie en rouge était conforme au courriel original de Advait Badkar, « Les lignées cellulaires dérivées de fœtus humains ne sont pas utilisées pour produire notre vaccin expérimental, qui consiste en des composants synthétiques et produits par voie enzymatique. »
En ce qui concerne la partie en jaune, Vanessa Gelman a dit, « Nous avons essayé très fort de ne pas partager sauf si c’est strictement nécessaire et critique pour la mission. » Cette partie en jaune contenait cependant l’aveu suivant : « Une ou plusieurs lignées cellulaires dont l’origine peut être retracée jusqu’au tissu fœtal humain ont été utilisées dans des tests de laboratoire associés au programme de vaccination. »
Plus tard, un deuxième cadre de Pfizer, Philip Dormitzer, vice-président et directeur scientifique des vaccins viraux, a confirmé dans des e-mails que « les cellules HEK293T (rein embryonnaire humain), utilisées pour le test IVE, proviennent en fin de compte d’un fœtus avorté ».
« D’autre part, le comité doctrinal du Vatican a confirmé qu’il considérait comme acceptable que les croyants pro-vie soient immunisés. »
Philippe Dormitzer a ajouté : « La déclaration officielle de Pfizer formule bien la réponse et c’est ce qui devrait être fourni en réponse à une demande extérieure. »
Le lendemain 5 février, Vanessa Gelman a fait un suivi des e-mails, voulant confirmer avec Advait Badkar et plusieurs autres membres du personnel l’origine de la demande afin de s’assurer qu’elle ne provenait pas d’un « membre du public ». Elle a déclaré : « nous voulons simplement nous assurer que nous répondons à une demande légitime qui pourrait déclencher une campagne de Facebook sur ce sujet que nous devrons peut-être gérer en fin de compte ».
Le 9 février, Vanessa Gelman a répété à la douzaine d’employés de Pfizer intégrés à la chaîne de courriels que l’information sur l’utilisation de foetus avortés dans les tests de vaccins était extrêmement sensible pour les relations publiques de Pfizer : « Du point de vue des affaires de l’entreprise, nous voulons éviter que l’information sur les cellules fœtales ne circule ».
« Nous pensons que le risque de communiquer cette information maintenant est plus important que les avantages potentiels que nous pourrions en tirer, en particulier pour les membres du grand public qui pourraient s’emparer de cette information et l’utiliser d’une manière que nous ne souhaitons pas. »
« Nous n’avons reçu aucune question de la part des décideurs politiques ou des médias sur ce sujet au cours des dernières semaines, donc nous voulons éviter de soulever cette question, si possible. »
Un black-out
Dans un deuxième cas, la lanceuse d’alerte a montré à l’aide d’un film que les fenêtres des « salles de fabrication » et des « bureaux des chefs de groupe » à l’intérieur de l’usine du Kansas avaient été occultées, prétendument en prévision d’une visite de la Food and Drug Administration.
« Je ne pouvais pas croire qu’ils occultaient les fenêtres de nos salles de fabrication », a déclaré Melissa Strickler.
« Ils nous disent, vous savez, que nous devons nous assurer d’être visibles à tout moment à des fins d’intégrité… et donc, quand j’ai vu qu’ils occultaient les fenêtres des bureaux des chefs de groupe et des salles de remplissage inoccupées, j’ai trouvé cela étrange. »
Melissa Strickler a dit qu’elle avait soulevé la question auprès d’un membre du service de qualité aseptique de Pfizer et qu’on lui aurait répondu : « Eh bien, la FDA va arriver. »
La lumière de la conscience
James O’Keefe, le leader de Project Veritas, a demandé à Melissa Strickler pourquoi elle s’était manifestée : « J’ai senti que c’était la bonne chose à faire. J’ai l’impression que je n’avais personne d’autre à qui m’adresser au sein de ma propre entreprise qui serait honnête avec moi. »
« Ce qui m’a troublée, c’est qu’ils voulaient garder le secret. Ils ne voulaient pas vraiment que l’on sache qu’ils utilisaient des cellules HEK (rein embryonnaire humain) pour réaliser l’étude. »
Lorsqu’on lui a demandé pourquoi Pfizer essayait de dissimuler l’utilisation de tissus fœtaux dans des expériences, Melissa Strickler a répondu qu’elle pensait qu’il s’agissait d’empêcher que des raisons religieuses soient invoquées pour justifier des exemptions de vaccination obligatoire : « Ils ne veulent pas semer la pagaille. Ils ne veulent pas avoir à traiter avec des gens qui sont contrariés, parce que je pense que les gens peuvent utiliser des exemptions pour des raisons religieuses pour cela, et ils ne veulent pas cela. »
« Je pense qu’ils veulent que personne n’ait d’excuse pour ne pas l’obtenir… Et ils refusent nos exemptions religieuses chez Pfizer. »
Elle a poursuivi : « Ça ne devrait pas être politique, mais ils en font une affaire politique. Les médias et le gouvernement en font une affaire politique. Mais il ne s’agit pas de républicains, de démocrates, de libéraux ou de conservateurs. Il s’agit du consentement éclairé sur l’injection de quelque chose en vous par une société qui l’appelle un vaccin expérimental. »
« Il s’agit de dénoncer ce que vous voyez faire et qui ne vous semble pas correct. »
James O’Keefe lui a demandé si elle avait peur de représailles pour s’être manifestée. Elle a répondu que ce qui l’inquiétait le plus était la vague à venir d’injections obligatoires pour les enfants : « Un peu. J’ai confiance que je serai protégée ou que le résultat sera ce qu’il est censé être. Je suis en paix avec ça. Je suis un peu anxieuse sur ce qu’ils vont faire ou ce qu’ils vont dire, mais il faut que les gens le voient parce qu’ils essaient d’apporter ça aux enfants. »
« Et s’ils sont aussi trompeurs à ce sujet, je ne me sens pas à l’aise de rester silencieuse alors qu’ils essaient de le donner à des bébés qui ne peuvent pas s’exprimer. »
En conclusion, Melissa Strickler a adressé un message à son futur ancien employeur : « Vous êtes très attachés à l’intégrité et vous vous assurez que les choses sont faites correctement et qu’elles sont toujours vérifiées deux fois. Mais je ne suis qu’une personne, un visage parmi beaucoup de vos employés qui sont prêts à se battre et à révéler au monde ce qui se passe. »
« Et tout ce que nous voulons, c’est que vous soyez transparent et honnête avec nous et que vous fassiez ce qui est juste. »
Rédacteur Fetty Adler
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