Le ministre canadien de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Sean Fraser, a récemment déclaré que le pays prolongeait les permis de travail pour les diplômés internationaux dont les permis ont expiré ou expireront dans un délai récent.
Entre-temps, le gouvernement canadien a adopté un projet de loi permettant au ministre de l’Immigration d’inviter des candidats à présenter une demande de résidence permanente au moyen d’Entrée express en fonction d’un objectif économique.
« Alors que l’économie canadienne continue de se redresser, il reste des centaines de milliers d’emplois à pourvoir. Les diplômés internationaux qui travaillent dur apportent d’énormes contributions à leurs communautés et à notre économie », a déclaré Sean Fraser, dans son message du 24 juin sur Twitter. « Nous prolongeons maintenant les permis de travail post diplôme aux diplômés internationaux dont le permis a expiré ou expirera entre le 20 septembre 2021 et le 31 décembre 2022. »
« Des dizaines de milliers d’anciens étudiants internationaux recevront un permis de travail ouvert supplémentaire de 18 mois, ce qui leur donnera la possibilité de rester plus longtemps au Canada et aidera les entreprises à trouver les travailleurs dont elles ont besoin tout en nous permettant de continuer à attirer les talents mondiaux », a-t-il poursuivi.
Le ministre a ajouté que les renseignements sur la façon de demander la mesure spéciale seront affichés dans les prochaines semaines sur le site Web officiel d’Immigration Canada.
La prolongation d’un an et demi aidera davantage d’étudiants à trouver un emploi et leur donnera plus de temps pour se préparer au processus d’immigration accéléré.
Le projet de loi C19 a été approuvé par le Sénat
Le 23 juin 2022, le Sénat du Canada a approuvé le projet de loi C-19 qui donnera au ministre de l’Immigration le pouvoir d’inviter les candidats au programme Entrée Express par profession, par compétence linguistique, par destination prévue ou par tout autre groupe qui soutient les objectifs économiques du Canada.
En ce qui concerne le programme Entrée Express qui donne au Canada un avantage concurrentiel, le ministre de l’Immigration a déclaré, dans une interview accordée à CIC News le 21 juin, qu’il y a encore place à l’amélioration.
« Là où le système d’entrée express pourrait être amélioré, c’est qu’à l’heure actuelle, s’il y a des défis particuliers auxquels votre économie est confrontée ou pourrait être confrontée à long terme, nous n’avons pas la capacité d’adapter les invitations à postuler au système d’entrée express pour répondre à ces compétences ou qualifications en demande », a déclaré Sean Fraser.
« Si vous êtes dans une circonstance où vous avez une abondance de demandes qui sont toutes dans un secteur particulier, et que ce secteur n’a pas de besoins élevés au Canada, le système d’entrée express tel qu’il existe aujourd’hui, est susceptible de faire venir des personnes qui pourraient ne pas correspondre parfaitement aux besoins de l’économie canadienne. »
Le nouveau projet de loi permettra à l’IRCC d’inclure des facteurs de sélection qui soutiennent les besoins de la main-d’œuvre canadienne en fonction de l’industrie, de la région et des compétences linguistiques, de sorte que le Canada pourra sélectionner davantage d’immigrants qui sont prêts à réussir sur le marché du travail.
« L’objectif est vraiment de maximiser la contribution qu’un nouvel arrivant peut apporter à sa communauté afin qu’il soit prêt à réussir à son arrivée, mais aussi qu’il réponde aux besoins de la communauté où il va résider », a indiqué Sean Fraser.
Les détracteurs du projet de loi disent que le nouveau projet de loi pourrait permettre aux groupes d’intérêts spéciaux de faire pression pour certains types de candidats. Reconnaissant cette préoccupation, Sean Fraser a expliqué qu’il interagira avec les communautés locales et s’engagera avec ses homologues provinciaux et territoriaux ainsi qu’avec les conseils d’entreprises et les secteurs qui ont de grands besoins afin que ces derniers soient bien compris.
Rédacteur Fetty Adler
Collaboration Jo Ann
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