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Monde. Canada : 42 personnes contractent la Covid-19 après avoir assisté à une fête

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42 personnes ont été testées positives à la Covid-19 après avoir assisté à une fête d’anniversaire dans un restaurant de Windsor, en Ontario. Bien que l’Ontario affiche un taux de vaccination de près de 90 %, les médias et les responsables de la santé ont profité de l’occasion pour réclamer davantage d’injections.

L’information a été rapportée par CTV News le 3 décembre, suite à une déclaration du Centre de santé communautaire, le Windsor-Essex County Health Unit (WECHU), l’autorité sanitaire locale de la région. La fête d’anniversaire s’est déroulée le 18 novembre au restaurant Elite à Windsor, qui exigeait pourtant une preuve de vaccination.

« C’est le plus grand nombre de personnes testées positives dans un seul restaurant du Windsor-Essex depuis le début de la pandémie », a déclaré à CTV, Shanker Nesathurai, le médecin-chef intérimaire de la santé.

Le Centre de santé communautaire a émis une alerte d’exposition « à haut risque », ajoutant le restaurant à la liste des établissements exposés, qui inclut déjà un magasin Home Hardware et l’arène sportive locale.

La période d’exposition potentielle se situerait entre le 18 novembre et le 2 décembre. Le Centre de santé demande également à « toute personne ayant fréquenté le restaurant pendant les dates identifiées » de « se faire tester immédiatement et de s’isoler dès l’apparition de symptômes, même légers ».

Interrogé par Windsor News Today sur la raison d’une période aussi large, Shanker Nesathurai n’a donné qu’une réponse vague : « Parfois, le risque s’étend sur une période plus longue… D’après notre évaluation, nous pensons que les personnes qui ont assisté à des événements dans ce restaurant pendant cette période courent un risque accru d’être exposées à la Covid, et si elles sont exposées, elles peuvent également la transmettre. »

Les autorités sanitaires exigent également que « les membres de la famille de toute personne ayant assisté à l’événement » soient testés et isolés, et demande à « tous les employeurs locaux d’assurer un dépistage actif pour tout le personnel, chaque jour, en raison du risque accru pour la communauté locale ».

Le 1er septembre, la province de l’Ontario a annoncé qu’elle commencerait à exiger des citoyens des passeports de vaccination prouvant qu’ils sont « complètement vaccinés (deux doses plus 14 jours) » afin d’accéder aux bars et aux restaurants, un décret qui est entré en vigueur le 22 septembre.

Dans un premier temps, les détenteurs de passeports de vaccination ont pu montrer leurs papiers en imprimant simplement un « reçu de vaccination sur papier ou en format PDF qui comprend toutes les informations pertinentes pour prouver qu’ils sont complètement vaccinés », une approche qui était facilement sujette à la contrefaçon.

Cependant, dès le 15 octobre, la province a lancé son application téléphonique de vérification de code QR « Verify Ontario », afin d’obliger les entreprises à scanner les citoyens pour vérifier leur état de santé dans une base de données centrale. Selon un communiqué de presse, l’application est « conçue selon la norme SMART Health Card (Carte de santé) adoptée par le gouvernement fédéral en collaboration avec les provinces et les territoires ».

Cette mesure a fait l’objet d’une annonce le 21 octobre par le gouvernement fédéral en vue d’un déploiement national.

La norme SMART Health Cards fait partie de l’initiative Vaccine Credentials, visant à numériser l’accès aux données de vaccination, annoncée en janvier et liée à un consortium de Big Tech et d’entités mondialistes telles que Salesforce, Microsoft, la Fondation Rockefeller et le Forum économique mondial.

Donc, en théorie, ce grand rassemblement à l’occasion d’un anniversaire aurait dû être un événement sûr, car tous les participants étaient entièrement vaccinés, et les vaccins sont censés être sûrs et efficaces.

Selon CTV News, le médecin-chef par intérim, Shanker Nesathurai, aurait profité de l’occasion pour promouvoir une plus grande acceptation des vaccins : « D’après Shanker Nesathurai, les taux de vaccination de la région de Windsor-Essex ne sont pas aussi élevés que le service de santé le souhaiterait. La véritable préoccupation, a-t-il ajouté, est que ces 42 cas pourraient se propager parmi des centaines de personnes dans la région. »

L’éditorial de l’article de CTV s’est empressé de suivre le mouvement en déclarant : « Environ 50 000 personnes du Windsor-Essex sont éligibles pour le vaccin - mais ne l’ont pas encore reçu. »

Shanker Nesathurai a ensuite été cité directement comme ayant déclaré : « Si nous pouvons faire vacciner davantage de personnes, ce sera une étape supplémentaire en plus des mesures de santé publique pour essayer de maîtriser la Covid. »

Une information biaisée et déformée

Dans un tweet du 4 décembre, Christine Elliott, la ministre de la Santé de l’Ontario, s’est félicitée du taux d’acceptation de 87,3 % pour une double injection dans la province tout en profitant de l’occasion pour signaler que sur les 284 personnes hospitalisées et associées au Covid, 220 ne sont pas vaccinées.

La ministre a également déclaré ce même jour : « 160 personnes sont en soins intensifs en raison de la Covid-19. 136 ne sont pas complètement vaccinées ou ont un statut vaccinal inconnu et 24 sont complètement vaccinées. »

Les commentaires de Christine Elliott viseraient à encourager l’acceptation des vaccins.

Sur le site Web de la province de l’Ontario consacré aux données sur la vaccination et mis à jour le 5 décembre, l’ensemble des données ne mentionne qu’un total de 93 cas de patients en soins intensifs liés à la Covid-19. Parmi ces cas, 24 sont entièrement vaccinés, 4 sont partiellement vaccinés et 65 ne sont pas du tout vaccinés.

Le répertoire des données du gouvernement précise toutefois que le terme « non vacciné » est défini comme n’ayant reçu aucune dose, ou entre 0 et 13 jours après l’administration de la première dose d’un vaccin Covid-19.

Cette exception est importante car, selon le décompte quotidien des vaccinations de la province, du 26 novembre au 5 décembre, une fourchette comprise entre 12 228 et 32 473 Ontariens ont été « partiellement vaccinés », soit une moyenne de presque 24 500 par jour, ce qui représenterait 318 500 personnes sur une période de 13 jours.

La section se rapportant aux cas donne des précisions sur les divergences dans le décompte des hospitalisations, selon le tweet de Christine Elliott et le site Web de la province : « Les cas par statut vaccinal peuvent ne pas correspondre au décompte quotidien des cas Covid-19 car les enregistrements dont le numéro de carte de santé est manquant ou invalide ne peuvent pas être liés. »

Il n’est pas tout à fait clair si cette logique s’applique au nombre de soins intensifs et d’hospitalisations, mais si c’est le cas, cela signifierait qu’une représentation réelle des chiffres cités par la ministre Christine Elliott dans son appel à l’action sont :

  • 160 cas de soins intensifs associés à la Covid-19
  • 67 Statut inconnu
  • 65 Non vaccinés (dont certains ont pu prendre leur première dose au cours des 13 derniers jours)
  • 4 partiellement vaccinés
  • 24 entièrement vaccinés

De plus, si nous utilisons le chiffre de 87 % de personnes ayant reçu le double vaccin en Ontario pour estimer le nombre de cas entièrement vaccinés parmi ceux dont le statut vaccinal est inconnu, cela ajouterait 58 cas aux vaccinés et les 9 cas restants aux non-vaccinés, ce qui donnerait les chiffres suivants :

  • 160 cas de soins intensifs associés à la Covid-19
  • 74 non vaccinés (dont certains ont pu prendre leur première dose au cours des 13 derniers jours)
  • 4 Partiellement vaccinés
  • 82 entièrement vaccinés

Ce tableau est complètement différent des données présentées par la ministre Christine Elliot dans le cadre de la campagne du gouvernement de l’Ontario laissant à penser que les personnes non vaccinées sont la cause de la persistance de la pandémie et du retour à la normale.

Selon un reportage du 4 décembre de CityNews, le restaurant Elite a été fermé pour une durée indéterminée par les autorités sanitaires. Le gérant, Bimi Rexhepi, a déclaré au média : « Nous faisons ce que nous sommes censés faire et… il est regrettable que parfois les gens ne soient pas aussi transparents… Tout cela a probablement affecté plus de 300 personnes - elles ne peuvent pas aller au travail, elles ne peuvent pas aller à l’école. Pour nous, nous ne pouvons pas ouvrir à cause de ce qui s’est passé ».

Rédacteur Fetty Adler

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