Taïwan est une île qui compte environ 24 millions d’habitants. Parce qu’elle est très proche de la côte sud de la Chine continentale, distante de 180 kilomètres seulement, et en raison des nombreux échanges qu’elle a avec ce pays, Taïwan a d’abord fait partie des pays présentant le plus grand risque de contagion.
En outre, sous la pression du régime communiste chinois, qui ne reconnait pas son indépendance, Taïwan a été empêchée de participer aux réunions de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis 2017.
Toutefois, Taïwan a jusqu’à présent réussi à maintenir un faible niveau d’infections, sans avoir à mettre en place une quarantaine nationale comme cela s’est produit dans d’autres produits.
Comment Taïwan en est-elle arrivée à ce résultat ?
Elle a tout simplement anticipé les décisions de l’OMS et ne s’est pas laissé influencer politiquement par le régime communiste chinois. Par ailleurs, elle a su tirer les leçons des expériences précédentes, comme celle de la propagation du SRAS en provenance de Chine en 2003, c’est ce qui lui a donné un premier élan pour agir et prévenir une propagation soudaine.
A contrario, la plupart des pays ont donné suite aux suggestions de l’OMS, mais la réaction de l’OMS a été retardée par l’influence du régime communiste chinois sur son directeur général.
Dans la ville de Wuhan, épicentre de l’épidémie de coronavirus, les autorités chinoises étaient occupées à arrêter et à sanctionner les citoyens qui diffusaient des informations sur la maladie.
Et tout en mettant en garde contre les récriminations ou la politisation de l’épidémie, le directeur de l’OMS a demandé de ne PAS limiter les voyages avec la Chine. C’était une grave erreur.
Les autorités taïwanaises elles-mêmes ont alerté l’OMS, le 31 décembre dernier, du risque de transmission d’une maladie de type pneumonie, de personne à personne, en Chine.
Le vice-président de Taïwan a déclaré que l’OMS aurait dû agir après l’avertissement de Taïwan, mais l’OMS n’a déclaré l’épidémie comme « urgence de santé publique de portée internationale » que le 30 janvier, soit un mois plus tard.
Heureusement, Taïwan n’a pas attendu l’OMS. Le 31 décembre, lorsque les autorités de Wuhan ont finalement reconnu l’existence de l’épidémie de pneumonie, les autorités taïwanaises ont immédiatement commencé à contrôler les vols en provenance de Wuhan.
En outre, elles ont activé le Centre de commandement pour la prévention et le contrôle des épidémies, de Taïwan, où elles ont rapidement mis en œuvre plus de 100 protocoles à partir du 20 janvier. Tout cela a servi de barrière préventive, mais malheureusement dans de nombreux autres pays, elle a été activée plus tard.
La culture taïwanaise, qui encourage l’échange et la coopération, a également été déterminante pour contenir l’épidémie.
(Ndlr) Le coronavirus trouve son origine en Chine sous le régime du Parti communiste chinois (PCC). Les autorités du PCC ont caché la vérité, ce qui a provoqué la pandémie mondiale. Les habitants de Wuhan, du Hubei, de la Chine et du monde entier sont tous des victimes. Le Parti communiste chinois n’est pas la Chine, ni ne peut représenter la Chine. Par conséquent, le virus qui émerge sous le régime du Parti communiste chinois devrait être appelé « le virus du Parti communiste chinois ».
Rédacteur Josiane
Collaboration Charlotte Clémence
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