A l’exception de quelques personnes s’aventurant hors de chez elles, en raison des restrictions de quarantaine imposées par divers pays, les rues se sont largement désertées.
Incroyable : divers animaux sauvages pénètrent dans les zones urbaines et errent dans les rues, offrant parfois un spectacle étrange aux gens.
La nature reprend ses droits
Au Royaume-Uni, un troupeau d’environ 120 chèvres cachemires s’est aventuré dans la ville de villégiature de Llandudno (Pays de Galles). La conseillère municipale Carol Marubbi pense que les chèvres sont descendues aussi bas, du fait que les habitants se sont mis en quarantaine. Certaines de ces chèvres ont même été aperçues grignotant des fleurs. La conseillère municipale souligne que les chèvres divertissent les habitants de Llandudno qui regardent les facéties de ces créatures depuis leurs fenêtres.
« Pour être curieuses, les chèvres le sont, et je pense qu’elles se demandent ce qui se passe comme tout le monde... Il y a très peu de visiteurs sur le sommet [de l’Orme], alors elles sont descendues en masse... Il n’y a personne d’autre autour, alors elles ont probablement décidé qu’elles pourraient aussi bien prendre la relève », a-t-elle déclaré à la BBC.
Un puma sauvage aperçu à Santiago du Chili. (Image : pixabay / CC0 1.0)
En Thaïlande, des singes courent dans les rues à la recherche de nourriture. Depuis que le tourisme est en baisse, ces singes ont apparemment été privés des restes de nourriture. Certains se battent également entre eux pour récupérer la nourriture qu’ils trouvent. Au Japon, les cerfs Sika de Nara ont été observés, déambulant dans les rues.
En Italie, des sangliers circulent dans des villes tel que Barcelona. La population de ces animaux explose depuis les années 1980, en raison de la diminution du nombre de prédateurs et de la hausse des températures. En France, les amphibiens comme la salamandre maculée et les crapauds sont venus en plus grand nombre dans les zones peuplées. Comme leurs déplacements se font essentiellement sur le bas-côté des routes, nombre d’entre eux sont épargnés par les roues des véhicules.
À la Nouvelle-Orléans, la présence de rats s’est considérablement accrue, ceux-ci, fourmillant dans les rues du quartier français en quête de nourriture. À San Francisco, des coyotes ont été aperçus dans les rues par plusieurs utilisateurs de Twitter. Au Chili, le puma sauvage, un animal qui se tapit normalement dans les montagnes, est descendu dans les rues désertes de Santiago toujours à la recherche de pitance.
Le quartier indien de Kozhikode a vu une petite civette indienne errer dans les rues. Classés en voie de disparition, ces mammifères avaient été observés pour la dernière fois en 1990. Des singes ont également fait irruption dans les villes et les villages toujours par manque de nourriture.
USA : Un tigre du zoo du Bronx de New York serait le premier exemple de transmission du Covid-19 de l’homme à l’animal. (Image : pixabay / CC0 1.0)
Infections des animaux
Le zoo du Bronx de New York a récemment signalé que son tigre malaisien de 4 ans, Nadia, a été infecté par le coronavirus, ce qui en fait le premier animal aux États-Unis à contracter la maladie. On pense que le tigre a été infecté par un gardien asymptomatique du zoo. Selon le vétérinaire en chef de ce même zoo, Paul Calle, il s’agit apparemment du premier cas de transmission du virus du PCC (Parti communiste chinois) de l’homme à l’animal.
« Nous avons testé le félin (Nadia), par excès de prudence, et nous nous assurerons que toute nouvelle information acquise concernant le Covid-19 contribuera à la compréhension continue de ce nouveau coronavirus dans le monde. », a déclaré le zoo, comme l’a rapporté la BBC. En plus de Nadia, trois tigres et trois lions ont également présenté des symptômes du virus. Cependant, ces animaux ne sont pas en danger et devraient se rétablir complètement. Les grands félins ont eu une diminution de l’appétit, sinon, ils n’ont montré aucun signe de détresse.
Rédacteur Camille A.
Soutenez notre média par un don ! Dès 1€ via Paypal ou carte bancaire.