Selon de nouveaux documents, la police canadienne a interrogé voire verbalisé près de 65 000 enfants pendant la période critique de restrictions suite à la pandémie de Covid-19, en utilisant la loi sur la mise en quarantaine comme prétexte légal.
Ce chiffre a été rapporté par le média indépendant True North Canada (TNC), qui a fait référence à des données obtenues par le Blacklock’s Reporter, le 8 décembre.
Soixante mille enfants ont reçu un avertissement
Les données montrent que 5 000 enfants ont été interpellés par citation pour avoir enfreint la loi, tandis que 60 000 autres ont été verbalisés par le biais d’un avertissement, et ce jusqu’au 1er octobre 2022.
L’article décrit une « citation » comme « un avertissement délivré en personne par un agent des forces de l’ordre pour donner suite à une non-conformité identifiée soit au port d’entrée, soit lors d’un contrôle de police à l’adresse de quarantaine du voyageur. »
Les avertissements ont été émis par des inspecteurs de l’ASPC
Les avertissements ont été émis par des inspecteurs de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), un organisme fédéral sous le mandat du gouvernement du Parti libéral du Premier ministre Justin Trudeau.
De plus, « plus de 48 000 avertissements ont également été émis par téléphone à des enfants de moins de 18 ans à la suite d’une non-conformité découverte lors d’un appel de vérification », précise TNC.
L’Agence a dépensé 614 millions de dollars
L’article notait que la charge pour les contribuables était loin d’être légère, « De mars 2020 à août 2021, l’Agence a dépensé 614 millions de dollars pour administrer les ordres de quarantaine, les tests Covid-19 et l’hébergement des voyageurs dans des installations de quarantaine désignées. »
« Installations de quarantaine désignées » est une façon de décrire le système d’hôtels de quarantaine du gouvernement, qui a été exposé par un autre média indépendant, Rebel News, en mars 2021.
Le journaliste de Rebel News de l’époque, Keean Bexte, a documenté son séjour dans un hôtel de quarantaine de Calgary. Keean Bexte a payé 960,40 dollars pour une quarantaine de trois jours dans un hôtel où il était confiné en permanence dans sa chambre par la sécurité, avec uniquement quatre « pauses d’air frais » de 15 minutes par jour dans le parking de l’hôtel.
Keean Bexte a également abordé les problèmes liés au service de restauration. Le service de chambre normal était totalement indisponible et il était interdit aux résidents confinés de commander des livraisons dans les restaurants voisins. Après une longue attente pour le petit-déjeuner, Keean Bexte qu’il avait eu : une gaufre froide congelée et une seule crêpe nature.
La tribulation de Keean Bexte n’était pas un incident isolé.
En décembre 2021, Tiffany Gaura, une mère de famille canadienne, a fait les gros titres après avoir accordé une interview en direct à la Canadian Broadcasting Corporation, un média financé par l’État, décrivant l’état de l’hôtel de quarantaine, dans lequel elle et ses filles ont été confinées après leur retour d’Égypte, comme un environnement semblable à une prison, avec un verrouillage 24 heures sur 24.
Tiffany Gaura a déclaré qu’une fois arrivée au Canada, elle a été interrogée pendant 15 minutes par des agents de l’ASPC « sur mon histoire avec Covid (aucun), mes projets au Canada et mes tests et vaccinations ».
La prise en charge ne s’est pas limitée à cet interrogatoire préliminaire. Le processus total a pris plus de deux heures, impliquant des tests PCR invasifs supplémentaires, et la famille n’a pas reçu de nourriture et de boisson, a-t-elle affirmé.
« Ils m’ont lu mes droits et m’ont dit que j’avais droit à un avocat. Ils m’ont dit que l’amende pour violation de la quarantaine pouvait atteindre 750 000 dollars. Nous avons eu une escorte dédiée tout au long de notre séjour, s’assurant que nous ne nous échappions pas. »
Tiffany Gaura poursuit : « nous avons été transportées dans un véhicule spécial jusqu’à l’hôtel Westin Airport à Calgary. Le gouvernement du Canada a fait de l’ensemble de l’hôtel un " lieu de quarantaine sécurisé ". Le parking est bloqué par des panneaux d’interdiction d’accès. Nous avons été accueillis par des employés de la Croix-Rouge du Canada en combinaison HazMat. Nous avons été traitées et emmenées à un étage d’isolement ».
TNC a également noté, à partir des documents, que 161 000 autres Canadiens ont été soumis à des quarantaines obligatoires parce qu’ils n’ont pas utilisé la version de l’administration Trudeau du fameux code QR du Parti communiste chinois (PCC), l’application ArriveCAN, qui était requise pour toute personne tentant d’entrer dans le pays à l’époque.
Les voyageurs ont été sanctionnés pour s’être « présentés à la frontière pour entrer au Canada sans avoir soumis leurs informations de santé publique par le biais d’ArriveCAN avant leur arrivée », peut-on lire dans les documents.
Rédacteur Fetty Adler
Collaboration Jo Ann
Source : Canadian Police Harassed 65,000 Children During COVID Hysteria
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