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Monde. Des Chinois se rallieraient aux USA en cas de guerre avec le PCC

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Guerre sino-américaine. (Image : mohamed Hassan / Pixabay)
 

Récemment, le gouvernement américain a décidé de sanctionner sévèrement le Parti communiste chinois (PCC), notamment en fermant le consulat général à Houston, en interdisant aux membres du PCC et à leurs familles d’entrer aux États-Unis et en envisageant d’expulser les membres du PCC déjà présents aux États-Unis ainsi que leurs familles. Pour sa part, le PCC amplifie une campagne anti-américaine dans les médias en Chine et à l’extérieur du pays. Cependant, selon de récentes interviews réalisées par Secret China en Chine continentale, plusieurs interviewés se sont exprimés en faveur des USA en cas de guerre sino-américaine.

Le PCC ne représente pas la Chine

Les Chinois interviewés ont déclaré que le PCC n’est pas élu par le peuple et ne représente donc pas ce dernier, qu’ils étaient heureux que les États-Unis puissent faire la différence entre la Chine et le PCC. D’après eux, les États-Unis sont en train de défendre la justice.

Un habitant de Guangzhou a dit que le PCC cache la vérité et a donné pour exemples ce qui s’est passé avec Dr Li Wenliang et la pandémie du Covid-19. C’est la raison pour laquelle beaucoup de Chinois sont toujours incapables de distinguer le bien et le mal. Si les Chinois pouvaient voir la vérité, même un idiot pourrait discerner le bien et le mal. Ce Cantonais souhaite que Donald Trump gèle les richesses placées à l’étranger par les fonctionnaires corrompus, expulse ces fonctionnaires ainsi que leurs familles, ferme tous les consulats chinois aux USA et rompe les relations diplomatiques avec le PCC.

Certains citoyens et vétérans Chinois affirment que la dictature du PCC ne peut pas durer éternellement et que même les fonctionnaires chinois attendent un changement. Ils espèrent que le monde démocratique prêtera attention au peuple chinois et l’aidera à s’échapper de la tyrannie du PCC pour lui permettre de se rapprocher de la démocratie et de la liberté. Ils ont affirmé qu’ils soutiendraient toute personne qui pourrait défendre les droits humains du peuple chinois et qu’ils étaient prêts à s’allier aux États-Unis.

Un habitant de Jilin estime que c’est un grand pas en avant que les États-Unis soient désormais en mesure de différencier le PCC et la Chine, car cela montre que les États-Unis ont très bien compris la situation actuelle. Il félicite les actions entreprises par les USA car le peuple chinois n’a pas les moyens de lutter contre la dictature chinoise. A cause des décennies de lavage de cerveau, de répression de la pensée indépendante, au lieu de réfléchir de façon indépendante, la majorité du peuple chinois nie la perversité du régime chinois, croit entièrement au gouvernement et pense que les USA sont de vrais méchants.

Il a également parlé du problème des droits de l’homme en Chine. Pour lui, dans le reste du monde, les gouvernements essayent de créer du bien-être pour la population dans les domaines de la retraite, des soins de santé et de l’éducation, mais en Chine, c’est le monde à l’envers : ces trois domaines sont devenus les trois piliers économiques de la création de richesse par le peuple pour le gouvernement. Les communistes donnent également de l’argent aux pays du tiers monde pour faciliter son expansion internationale alors que les Chinois n’ont pas d’argent pour payer les médicaments extrêmement chers pour se soigner.

« C’est un honneur de vous guider pour vous permettre de libérer la Chine » précise cet habitant au soldat étranger. (Image : Capture d’écran Twitter)
« C’est un honneur de vous guider pour vous permettre de libérer la Chine » précise cet habitant au soldat étranger. (Image : Capture d’écran Twitter)
 

Si un État ignore son peuple, il finira ignoré par son peuple aussi

Au cours de l’histoire des situations étonnamment similaires peuvent se répéter. Sous la dynastie Qing (1636–1912), lorsque la Grande-Bretagne et la France ont envahi la Chine, le peuple chinois qui craignait le gouvernement autant que les Chinois aujourd’hui craignent le leur , ont aidé les armées britanniques et françaises dans l’espoir qu’elles vaincraient le gouvernement Qing.

Pendant les guerres de l’opium, en janvier 1841, lorsque la Grande-Bretagne et la Chine se sont affrontées à Guangzhou, des dizaines de milliers d’habitants locaux ont regardé tranquillement, des deux côtés de la rivière des Perles, la bataille entre leur propre armée impériale et les Britanniques, comme s’ils regardaient deux armées qui n’avaient rien à voir avec eux. Lorsque les navires du gouvernement Qing ont coulé et que les troupes Qing ont sauté à l’eau, les habitants des deux côtés du fleuve ont hué comme s’ils regardaient un spectacle de cirque. Parmi les natifs du Guangdong, le nombre de ceux qui « soutenaient les Britanniques » dépassait de loin ceux qui « combattaient les Britanniques ». Dans la région de Sanyuanli à Guangzhou, pendant la première guerre de l’opium, plus de 1 200 personnes ont rejoint l’armée britannique en tant que guides, chauffeurs et ouvriers, et se sont même battues du côté des Britanniques. Même l’armée britannique s’émerveillait du fait que ces hommes étaient d’excellents soldats s’ils recevaient une formation et des conseils appropriés.

En juillet 1842, lors de la « Bataille du Zhenjiang », la marine Qing et l’armée britannique s’affrontaient sur le Yang Tsé, avec une foule de civils rassemblés en risquant leur vie sur la rive pour regarder la bataille. Lorsque les navires Qing ont coulé, au lieu d’en être tristes, les Chinois sur le rivage ont applaudi et même parfois acclamé les vainqueurs. Lorsque l’armée britannique a débarqué, les soldats étaient inquiets pour la nourriture et l’eau potable, à leur surprise, les habitants du Zhenjiang se sont empressés de leur vendre des légumes, du bétail, de la nourriture et de l’eau potable.

En 1900, la bataille entre les troupes de Qing et l’Alliance des huit nations a été encore plus spectaculaire. Après le débarquement des troupes alliées à Tianjin, les Chinois ont constaté que ces étrangers ne brûlaient pas, ne tuaient pas et ne pillaient pas : ils étaient plus disciplinés que les soldats Qing. Non seulement le peuple a décidé de soutenir les Britanniques, un marchand de céréales de Tianjin a même cédé son manoir aux troupes alliées pour qu’elles l’utilisent comme quartier général.

Après l’occupation de Pékin par les forces alliées des huit nations, les fonctionnaires de Pékin restés sur place ont même envoyé au quartier général des forces alliées deux grandes bannières en soie : « Toutes les nations sont heureuses » et « Je vous souhaite un avenir heureux ».

Le consul général britannique à Guangzhou, M. Harry Smith Parkes, a été intrigué par ce phénomène et a demandé à son interprète pourquoi. Celui-ci lui a répondu ainsi : « Si un État ignore son peuple, il finira par être ignoré par son peuple aussi ».

Lorsque les dirigeants prennent l’État pour leur propriété privée et le peuple comme leurs esclaves, il est cynique et méprisant de demander au peuple d’aimer l’État. Il n’est pas étonnant que les Chinois d’il y a un siècle et les Chinois d’aujourd’hui retournent leur veste devant les envahisseurs qu’ils prennent pour les défenseurs de la justice. 

Rédacteur Yi Ming

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