Des mères taïwanaises publiant sur « Un pays, deux systèmes » causent un tapage en ligne
La page Facebook : « Les mères taïwanaises protègent la démocratie » rapporte que la qualité du logement, des soins médicaux et de l’éducation s’est considérablement détériorée à Hong Kong en raison du principe « un pays, deux systèmes ». (Image : Capture d’écran / YouTube)
La page Facebook : « Les mères taïwanaises protègent la démocratie » rapporte que la qualité du logement, des soins médicaux et de l’éducation s’est considérablement détériorée à Hong Kong en raison de la règle « un pays, deux systèmes. » C’est ce qui a amené les internautes de Hong Kong et de Taïwan à commenter sur cette page.
Cette page Facebook contient des messages de mères taïwanaises de tous les milieux. Ces messages traitent de la démocratie, de l’éducation, des droits de l’homme, de la protection de l’environnement, de la littérature, de l’art et d’autres sujets. Le 24 avril, une publication indiquait qu’après la rétrocession de Hong Kong à la Chine il y a plus de 20 ans, le Parti communiste chinois (PCC) avait délibérément introduit un grand nombre d’immigrants, réduisant ainsi considérablement la qualité de vie et affaiblissant l’auto-identification de la population sous le principe de « un pays, deux systèmes. »
Une publication comportait un tableau de cartographie montrant qu’à Hong Kong, le prix des logements sociaux est devenu exorbitant, et que ces logements sont surpeuplés et difficiles à sécuriser. L’accès au système médical est réduit et il n’y a pas assez de lits dans les hôpitaux pour accueillir les citoyens en cas d'urgence.
La page Facebook « Les mères taïwanaises protègent la démocratie» a publié un graphique illustrant Hong Kong sous « Un pays, deux systèmes. » (Image : capture d’écran Facebook)
Une publication indiquait que les parents ont des difficultés à se procurer du lait en poudre à Hong Kong en raison de l’offre limitée par rapport à la demande. Et là où les systèmes éducatifs de la Chine et de Hong Kong ont été intégrés, le PCC a vigoureusement promu « l’enseignement du putonghua », et la suppression du cantonais. Maintenant, tout étudiant surpris en train de parler cantonais est pénalisé. Cette publication stipulait aussi qu’en raison d’une mauvaise planification urbaine, les élèves doivent consacrer beaucoup de temps aux transports publics pour se rendre dans les écoles des différents quartiers.
Un autre message sur la page indiquait également : « En tant que mère, en voyant nos enfants courir et jouer, heureux, on ne peut pas supporter de voir leur avenir devenir si misérable ! » La page appelle le peuple taïwanais à saisir l’occasion de voter aux prochaines élections et à voter pour que le président dise courageusement «Non» au PCC pour rejeter « un pays, deux systèmes », et défendre ainsi les valeurs démocratiques de Taïwan.
Là où les systèmes éducatifs de la Chine et de Hong Kong ont été intégrés, le PCC a vigoureusement encouragé «l’enseignement du putonghua » et la suppression du cantonais. (Image : pixabay / CC0 1.0)
Beaucoup d’internautes sont d’accord pour dire que ce graphique doit être distribué à tous les parents afin d’informer le plus grand nombre de personnes possible de ce problème grave et critique. Certaines publications sur la page Facebook font état d’une profonde préoccupation du fait que les hauts fonctionnaires ne sont pas pénalisés quand ils commettent des crimes, alors que les étudiants qui participent à des manifestations sont envoyés en prison, stipulant : « C’est l’inquiétude de la jeune génération et si cela n’est pas traité d'urgence, le Taïwan d’aujourd’hui peut devenir un autre Hong Kong demain. »
Rédacteur Laïla Hachimi
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