Les résultats définitifs de l’élection américaine 2020 du 3 novembre sont toujours en attente. Malgré les efforts du Parti communiste chinois (PCC) pour minimiser les communiqués sur l’élection américaine, les internautes de Chine continentale sont inquiets du résultat. Un grand nombre d’entre eux attendent toujours les résultats avec un enthousiasme sans précédent.
Le 5 novembre, quatre sujets liés à l’élection américaine ont été visionnés plus de 6,41 milliards de fois et classés sur Weibo. Les 10 premiers de la liste de recherche ont reçu plus de 1,4 million de commentaires.
Parmi eux, le sujet « L’équipe Donald Trump a intenté un procès dans trois États clés » a été en tête de la liste de recherche et a fait l’objet de plus de 8 millions de commentaires. Au 6 novembre, il y a eu encore environ 380 millions de vues sur le sujet des élections américaines.
Une bataille de valeurs dans l’élection américaine 2020
Avant l’élection générale, la Chine continentale a publié sur NetEase un article intitulé « Election américaine 2020 : Pas un drame de palais, mais une bataille de valeurs, la bataille finale entre le bien et le mal ».
L’article critiquait vivement les grands médias américains pour leurs « fausses nouvelles » et leur couverture dominante des orientations controversées du Parti démocrate comme la légalisation de la marijuana, les hommes et les femmes partageant les mêmes toilettes, l’homosexualité, l’avortement, etc.
Selon une citation du vice-président Mike Pence dans les médias en ligne « Le candidat démocrate Joe Biden est une “pom-pom girl ” pour la Chine ». Mike Pence a ajouté que l’administration Donald Trump va « tenir la Chine pour responsable de ce qu’elle a fait à l’Amérique sur le coronavirus ».
Le vice-président Mike Pence a déclaré que l’administration Trump tiendra la Chine pour responsable de ce qu’elle a fait à l’Amérique avec le coronavirus. (Image : The White House / flickr / CC0 1.0)
Beaucoup critiquent la clémence de la gauche américaine envers la Chine, malgré la position contraire à l’éthique du pays en matière de droits de l’homme, de liberté d’expression et de justice, pensant que le Parti démocrate, s’il arrive au pouvoir, pourra « danser sur la musique du PCC ».
Il apparaît qu’un grand nombre d’internautes ne font plus confiance aux médias. Un dicton gagne en popularité et se répand parmi ceux qui critiquent l’objectivité des médias de masse : « Ceux qui gagnent les médias gagnent le monde ; ceux qui votent ne sont pas comptés, et ceux qui comptent les votes sont les patrons ».
La question de la partialité des médias
Les critiques des médias soulignent la « dégradation collective des médias américains dominants ». L’un des aspects étant leur partialité ouverte vers la gauche et le socialisme qui, selon les analystes sociaux critiques, a gravement endommagé les croyances religieuses, l’éthique familiale et la morale sociale du peuple américain - en particulier la jeune génération d’Américains.
Ceux qui soutiennent Donald Trump expriment souvent qu’ils le font non pas pour son orientation politique, mais pour les valeurs qu’il semble défendre. Ils y voient l’espoir que l’apparition d’un non-politicien au poste de président pourrait représenter un retour aux valeurs traditionnelles des États-Unis : être pro-Dieu et pro-vie, soutenir le mariage traditionnel, la famille et l’éthique.
Selon l’article de NetEase mentionné ci-dessus, de nombreux partisans de Donald Trump « prônent le travail acharné et l’autosuffisance, et ils sont gênés de recevoir des allocations gouvernementales, ils ont un sens clair du bien et du mal et pensent que violer la loi, c’est enfreindre la loi, et il ne devrait pas y avoir de zones grises ».
L’article affirme sans ambages que ce qui se passe dans l’élection américaine de 2020 est une guerre des valeurs - une lutte entre le bien et le mal, et considère que c’est « un tournant dans la fortune dela nation » disant que « c’est plutôt le destin du monde futur qui est en jeu » !
L’article a été salué par 5 000 internautes, mais peu après, le texte intégral a été supprimé par le Parti communiste chinois. Mais il circule toujours sur le compte officiel de WeChat.
Des valeurs qui disparaissent
Le livre How the Specter of Communism Is Ruling Our World (Comment le spectre du communisme dirige notre monde) propose plusieurs pistes de réflexion.
En termes de moralité, le socialisme dans les pays occidentaux utilise les termes « anti-discrimination », « antihaine», « neutralité des valeurs » et « politiquement correct » comme excuses pour abolir la moralité.
De nombreuses personnes qui critiquent l’utilisation de ces concepts mélangés aux campagnes socialistes au nom de la démocratie, pensent qu’en qualifiant certains concepts de « politiquement incorrects » et en amplifiant des termes comme « neutralité des valeurs » pendant les campagnes, les valeurs traditionnelles sont obscurcies et mises de côté.
Le politiquement correct et la neutralité des valeurs ne doivent pas être utilisés pour obscurcir ou mettre de côté les valeurs traditionnelles et la morale. (Image : The White House / flickr / CC0 1.0)
Les citoyens conscients, rouges et bleus, qui ont encore des souvenirs de différentes époques, considèrent que nombre de ces jugements de valeur sont synonymes d’abolition de la morale elle-même et que cela est à l’origine de la désensibilisation de la société à l’égard des paroles et des actes blasphématoires et des comportements sexuellement pervers, de la montée en puissance de l’industrie pornographique et des jeux d’argent, et de la légalisation et de la protection des drogues par des lois.
Pour ces citoyens de grande foi, la soi-disant libération qui progresse sans cesse dans les domaines social, politique et religieux constitue en fait une discrimination à rebours qui va à l’encontre de leur croyance en Dieu, de la haute morale et des principes universels.
Certains groupes de personnes critiques - qui sont encore relativement conservateurs en ce qui concerne leurs croyances, leur foi et leurs principes moraux élevés - remarquent que les médias américains, en particulier, les dépeignent comme étant « de droite », « racistes » ou « non libéraux », et qu’il s’agit en fin de compte d’un plan visant à les marginaliser et à les éliminer progressivement en tant que groupe.
Sombre collusion
De nombreux experts estiment que la Chine a l’intention de détourner la démocratie en Amérique. Selon le rapport de la Hoover Institution, intitulé Chinese Influence and American Interests, publié aux États-Unis en 2018, le PCC aurait déjà totalement infiltré et manipulé le gouvernement américain, les universités, les médias, les groupes de réflexion, les entreprises et les cercles chinois d’outre-mer.
La coercition et la corruption s’étendent à de nombreux hommes politiques et hommes d’affaires américains qui ont été de connivence avec le PCC pour vendre les intérêts américains.
Selon les preuves fournies par Tony Bobulinsky, homme d’affaires et ancien partenaire du fils de Joe Biden, Hunter Biden, la corruption et le scandale sexuel de la famille Joe Biden impliquaient Huaxin Energy, une entreprise chinoise ayant un passé militaire.
Tony Bobulinsky, homme d’affaires et ancien partenaire de Hunter Biden, a révélé les détails des transactions de la famille Joe Biden en Chine. (Image : Capture d’écran / YouTube)
Selon les rapports, Joe Biden lui-même possède également 10 % de la société chinoise. La campagne de Joe Biden a jusqu’à présent nié qu’il ait commis des méfaits pendant son mandat. Lors d’un de ses derniers débats présidentiels, le candidat démocrate a déclaré « Je n’ai jamais pris un centime d’une source étrangère dans ma vie. »
Le Daily Mail cite les propos de Steve Bannon : « Absolument, les réunions ont eu lieu. Ce n’est pas le résultat d’une opération de renseignement russe. Ce courriel est correct, la signification est correcte et, au fait, les 10 % des capitaux propres sont ceux de Joe Biden. »
Les médias étrangers ont rapporté que « l’incident du disque dur » impliquait Ye Jianming, un homme d’affaires du département du travail du Front uni du Parti communiste chinois.
YeJianming, un homme d’affaires du département du travail du Front uni du Parti communiste chinois, aurait été impliqué dans l’arrangement commercial de la famille Joe Biden avec la Chine. (Image : Capture d’écran / YouTube)
En 2017, Ye Jianming et Hunter Biden ont conclu un accord. En plus des « frais d’introduction au conseil » annuels de 10 millions de dollars, Hunter Biden et Ye Jianming ont partagé une participation de contrôle de 50 % dans une autre société holding.
Rétrospectivement, il est alors plus facile à comprendre pourquoi le PCC a toujours soutenu Joe Biden et calomnié Donald Trump.
Dans un discours de campagne avant l’élection du 3 novembre, la fille de Donald Trump, Ivanka Trump Kushner, a déclaré au peuple américain : « Choisissez Donald Trump pour réaliser le rêve américain et Joe Biden pour réaliser le rêve chinois (PCC) ».
Les accusations de fraude électorale de Joe Biden
Le président Donald Trump a accusé le Parti démocrate de manipuler les résultats des élections et de recourir à des moyens déloyaux, tels que les « votes fantômes » ou les votes des morts, afin de créer une courbe « Joe Biden ». Si les accusations s’avéraient fondées, cela constituerait évidemment une violation de la loi.
Le ministère des affaires étrangères du Parti communiste chinois n’a pas pu s’empêcher de se réjouir et a annoncé : « J’espère que le nouveau gouvernement américain rencontrera la Chine (le Parti communiste chinois) à mi-chemin. »
Toutefois, alors que le vote aux élections américaines se poursuivait, selon des rapports non encore vérifiés, d’autres scandales de fraude ont été signalés par le public et des vidéos de tricherie au point de comptage des votes dans certains États ont été mises en ligne sur Internet.
Réaction du public
Les annonces sur la tricherie lors de l’élection présidentielle ont déclenché de nombreuses protestations de la part des partisans de Donald Trump. De nombreux partisans de Donald Trump dans plus de 60 villes de six États avec un vote serré et d’autres États continuent à organiser des rassemblements de protestation.
Le samedi 7 novembre au matin, l’agence Associated Press prévoyait que Joe Biden gagnerait la Pennsylvanie, ce qui lui donnerait suffisamment de voix pour être élu président. Des dizaines de milliers de ses partisans ont célébré cette victoire dans tout le pays.
C’est loin d’être terminé, car l’équipe de Donald Trump a intenté un procès à la Cour suprême des États-Unis et le Parti républicain a l’intention d’enquêter sur des milliers de cas présumés de fraude électorale et de déposer des plaintes pénales.
Bien qu’il soit prévu que la Géorgie aille vers Joe Biden, parce que la différence de vote est inférieure à 0,5 %, un recomptage automatique a déjà été déclenché. Il existe des recomptages potentiels dans d’autres États, en fonction de l’issue des nombreux procès intentés par les républicains.
Rédacteur Fetty Adler
Collaboration Yi Ming
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