Elle poursuit le Parti communiste chinois pour dissimulation de l’épidémie ayant entraîné la propagation mondiale du virus et revendique 20 milliards de dollars
La Commission internationale des juristes (CIJ) et l’Association du Barreau indien ont récemment déposé une plainte demandant au gouvernement chinois de compenser les énormes pertes causées par la propagation du nouveau coronavirus dans le monde entier.
Selon The India Tribune, le Conseil indien des juristes internationaux et l’organe de l’Association du barreau ont poursuivi Pékin pour avoir secrètement développé des armes biologiques de destruction massive dans le but d’acheter des actions dans des pays dont l’économie s’effondre et de vouloir contrôler l’économie mondiale.
L’Association du Barreau indien a déposé une plainte internationale
L’Association demande 20 milliards de dollars pour la dissimulation de l’épidémie par le gouvernement communiste chinois, a rapporté Apple Daily le 5 avril.
Adish C. Aggarwala, président de l’Association du barreau indien et président de la Commission internationale des juristes, a écrit dans son plaidoyer : « Étant donné que le Parti communiste chinois a secrètement développé des armes biologiques et chimiques capables de tuer en masse des êtres humains, nous sollicitons humblement du Comité des droits de l’homme (CDE) des Nations unies, qu’il exige du Parti communiste chinois le versement d’indemnités dues à la communauté internationale et à ses États membres, et en particulier à l’Inde ».
Le rapport indique que, selon le plaignant, le gouvernement chinois, au cours des premiers jours de l’épidémie, a intentionnellement censuré les informations, caché la vérité et bloqué les avertissements précoces de médecins comme Li Wenliang, et que « le gouvernement chinois n’a pas réglementé de manière appropriée les voyages des personnes infectées, ce qui a conduit à la propagation de l’épidémie à travers le monde ».
Dans sa plainte, M. Aggarwala a cité l’impact de la pandémie sur l’économie indienne, notamment le déséquilibre entre l’offre et la demande de produits de base et le déplacement de populations marginalisées : « La suspension de l’activité économique en Inde, à son tour, a porté un coup sévère à l’économie locale du pays, ainsi qu’à l’économie mondiale ».
La plainte indique également que le Parti communiste chinois a orchestré une « conspiration » provoquant la propagation du virus dans le monde entier et représentant une violation flagrante du Règlement sanitaire international, des droits de l’homme internationaux, du droit humanitaire international et de la Déclaration universelle des droits de l’homme. En conséquence, l’Inde a déposé une plainte auprès du Conseil des droits de l’homme des Nations unies et a demandé 20 milliards de dollars de compensation au gouvernement chinois.
Proposition de mettre en place un comité spécial virus
Toujours selon le journal indien, l’ancien ministre de l’intérieur du Pakistan et sénateur du Parti du peuple pakistanais, Rehman Malik, a récemment déclaré que le gouvernement s’efforçait de s’assurer que la politique du gouvernement était en accord avec les besoins de la population. Ecrivant au Secrétaire général des Nations unies, il a suggéré de former un comité spécial sur les virus chinois afin de déterminer l’origine du virus.
L’ancien ministre de l’intérieur et sénateur du Parti du peuple pakistanais, Rehman Malik, a suggéré de former un comité spécial sur les virus chinois afin de déterminer l’origine du virus. (Image : Foreign and Commonwealth Office / OGL v1.0 / wikimedia)
Mais, mercredi 1er avril, Jiang Duan, ministre à la mission chinoise auprès des Nations unies à Genève, a été nommé comme représentant de la région Asie-Pacifique du groupe consultatif du Conseil des droits de l’homme (CDE). Ce groupe jouera un rôle important dans la nomination d’experts pour les enquêtes sur les droits de l’homme. Une décision qui a suscité une large controverse.
Hillel Neuer, le directeur exécutif de l’organisation non gouvernementale UN Watch, qui intervient régulièrement au CDE, a fait une déclaration où il dénonce le terrible bilan de la Chine en matière de droits de l’homme, précisant que cette nomination était une décision absurde et immorale.
Rédacteur Charlotte Clémence
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