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Monde. États-Unis : problèmes de myocardites chez des jeunes ayant reçu un vaccin à ARN messager

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Les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américains enquêtent sur les cas d’inflammation cardiaque rapportés par des adolescents et de jeunes adultes vaccinés contre la Covid-19. Plusieurs cas de myocardite potentiellement liés aux vaccins à ARNm ont été présentés lors d’une session du comité sur la sécurité des vaccins (VaST) qui s’est tenue le 17 mai.

La myocardite est définie comme une inflammation du muscle cardiaque qui peut affecter la capacité du cœur à pomper, et provoquer des rythmes cardiaques anormaux, selon la Mayo Clinic. Les étiologies possibles comprennent les infections virales et « une réaction à un médicament ». Selon la National Organization for Rare Disorders ( Organisation Nationale pour les Maladies Rares) (NORD), « le plus souvent, la myocardite est le résultat de la réaction immunitaire de l’organisme à la lésion initiale du cœur. »

Dans une interview accordée à Reuters, le Dr Amesh Adalja, chercheur principal au Johns Hopkins Center for Health Security (Centre de sécurité Sanitaire), a déclaré que les vaccins sont connus pour provoquer des myocardites. L’acide ribonucléique messager (ARNm) des vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna crée une protéine qui déclenche une réponse immunitaire chez une personne infectée.

Le comité sur la sécurité des vaccins (VaST) a découvert que les cas semblaient surtout se produire chez les adolescents et les jeunes adultes, et que les hommes étaient plus nombreux que les femmes à être touchés. Les symptômes se manifestent généralement après la deuxième injection, et habituellement dans les quatre jours suivant la vaccination. L’agence a noté qu’il y avait « relativement peu de rapports » de myocardite et que la plupart des cas « semblent être légers ».

« Dans les systèmes de surveillance de la sécurité des CDC, les taux de rapports de myocardite dans la fenêtre suivant la vaccination contre la Covid-19 n’ont pas différé des taux de base attendus. Cependant, les membres du VaST ont estimé que les informations sur les rapports de myocardite devraient être communiquées aux prestataires de soins de santé », indique un rapport des CDC sur la session.

Lors d’une conférence de presse tenue le 27 avril par l’équipe d’intervention Covid-19 de la Maison Blanche et des responsables de la santé, un journaliste a posé une question sur les rapports du Département de la Défense (DoD) faisant état de 14 cas de myocardite parmi les membres des services et les familles qui ont été vaccinés par le biais du système de santé militaire. La directrice du CDC, Rochelle Walensky, a répondu que l’agence « travaillera avec le DOD pour comprendre ce qui se passe dans ces 14 cas » et qu’il s’agit d’une « population différente de celle que nous voyons habituellement ».

En date du 14 mai, 288 incidents de myocardite ou de péricardite ont été signalés chez des personnes ayant reçu un vaccin contre la Covid-19 de manière prédominante aux États-Unis, selon le National Vaccine Information Center(Centre National d’Information sur les Vaccins) (NVIC) dont les données proviennent du CDC et du Vaccine Adverse Event Reporting System (système de notification des événements indésirables liés aux vaccins) (VAERS) de la Food and Drug Administration (Administration des Aliments et des Médicaments) (FDA).

Sur les 288 cas, 158 sont survenus après la vaccination par Pfizer-BioNTech, 110 après la vaccination par Moderna et 19 après la vaccination par Johnson & Johnson (Janssen). Alors que la myocardite est une inflammation du muscle cardiaque, la péricardite est une inflammation du péricarde, « un sac fibro-séreux rempli de liquide qui entoure le corps musculaire du cœur », selon le site teachmeanatomy (apprends-moi l’anatomie).

Selon les données du CDC, plus de 130 millions de personnes en Amérique ont été entièrement vaccinées. Plus de 1,6 million de jeunes de 16 à 17 ans ont été entièrement vaccinés, soit environ 1,4 % de la population entièrement vaccinée. Plus de 8,1 millions de personnes âgées de 18 à 24 ans ont été entièrement vaccinées, soit environ 6,8 % des personnes entièrement vaccinées.

Procès contre la vaccination des enfants

America’s Frontline Doctors (Médecins de première ligne américains) (AFLDS), une organisation non partisane à but non lucratif, a récemment déposé une requête auprès du tribunal fédéral du district nord de l’Alabama, afin d'obtenir une injonction temporaire contre l’autorisation d’utilisation d'urgence (EUA) accordée aux vaccins Covid-19 chez les enfants de moins de 16 ans. Le 10 mai, Pfizer avait annoncé qu'il avait reçu l’EUA de la FDA américaine pour vacciner les enfants âgés de 12 à 15 ans.

Le Dr Simone Gold, fondatrice de l’AFLDS, a déclaré que le vaccin n’était « pas un vaccin » mais « un agent biologique expérimental ». Dans un communiqué, elle a déclaré : « Nous insistons pour que l’EUA ne soit pas abandonnée prématurément, certainement pas avant la fin des essais - le 31 octobre 2022 pour Moderna et le 27 avril 2023 pour Pfizer. »

« Nous sommes choqués par la simple discussion à ce sujet, et nous ne resterons pas silencieux alors que les Américains sont utilisés comme des cobayes pour un virus dont la capacité de survie est de 99,8 % à l’échelle mondiale et de 99,97 % en dessous de 70 ans… En dessous de 20 ans, elle est de 99,997 % - " zéro statistique "… Il y a 104 enfants âgés de 0 à 17 ans qui sont morts de la Covid-19 et 287 de la Covid + grippe - sur ~72 millions. Cela équivaut à un risque zéro ».

Rapports en Israël et en Europe

En avril, le Times of Israel a fait état d’une étude non publiée menée par le ministère israélien de la Santé sur les effets secondaires du vaccin Covid-19 de Pfizer-BioNTech. Le vaccin Pfizer a été inoculé à plus de cinq millions de personnes dans le pays, et au moins 62 personnes ont signalé des cas de myocardite. La plupart des cas sont survenus après l’injection du deuxième vaccin chez des hommes de moins de 30 ans, et 60 patients ont été hospitalisés. Deux personnes sont décédées, dont un homme de 35 ans et une femme de 22 ans qui étaient apparemment en bonne santé avant de se faire vacciner.

« Il existe une préoccupation spécifique concernant la fréquence de l’occurrence observée chez les hommes de moins de 30 ans dans les jours suivant immédiatement la deuxième injection… À ce stade, selon les premières constatations qui doivent encore être vérifiées, il semble que le nombre (de cas) est plus élevé que ce à quoi on pourrait s’attendre, en particulier pour les moins de 30 ans », a déclaré le média en citant le rapport.

Dans un rapport du 7 mai, l'Agence européenne des médicaments (EMA) a reconnu qu’elle avait « connaissance de cas de myocardite (inflammation du muscle cardiaque) et de péricardite (inflammation de la membrane entourant le cœur) signalés principalement à la suite d’une injection du vaccin Comirnaty ». Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé) le Comirnaty est un vaccin à ARNm Covid-19 fabriqué par Pfizer Europe MA GEIE.

Reportage de Jonathan Walker

Rédacteur Fetty Adler

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