Le président du Parlement iranien Mohammad Bagher Ghalibaf visite le site d’une frappe aérienne israélienne qui a ciblé le quartier de Basta à Beyrouth, le 12 octobre 2024. (Image : Capture d’écran / YouTube)
Selon plusieurs rapports, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a assuré aux autorités américaines qu’Israël ne viserait pas les installations nucléaires ou pétrolières en Iran dans le cadre d’une attaque anticipée contre la République islamique.
Lors d’un appel confidentiel la semaine dernière, Benjamin Netanyahu a déclaré à son homologue américain, Joe Biden, que la frappe en réponse à l’attaque de missiles balistiques lancée par l’Iran au début du mois ne viserait que les installations militaires, a d’abord rapporté le Washington Post.
Cette nouvelle intervient quelques jours après que l’administration Biden a exprimé son opposition à une frappe israélienne sur les infrastructures énergétiques iraniennes, craignant qu’une telle attaque n’aggrave les tensions dans la région et ne provoque une guerre totale.
L’administration Netanyahu a confirmé qu’une discussion avait eu lieu avec Joe Biden au cours de laquelle une réponse à l’attaque iranienne avait été évoquée.
« Nous écoutons les opinions des Etats-Unis, mais nous prendrons nos décisions finales en fonction de nos intérêts nationaux », ont écrit les Israéliens
Épargner les installations nucléaires et pétrolières
Tout comme les Etats-Unis, un certain nombre de pays du Golfe ont fait pression sur Israël pour qu’il évite de frapper les installations nucléaires et pétrolières de l’Iran, avertissant qu’une telle frappe pourrait provoquer une flambée des prix mondiaux du brut.
Les analystes estiment que si les prix du brut montent en flèche, cela entraînera inévitablement une hausse des prix de l’essence, ce qui ne serait pas du goût des démocrates et pourrait nuire à leurs résultats lors des élections du mois prochain.
Une source au fait du dossier a déclaré au Washington Post que l’attaque d’Israël contre l’Iran serait menée de manière à éviter toute « ingérence politique dans les élections américaines ».
