Parmi les nombreux candidats à l’élection présidentielle américaine de 2020, Joe Biden se distingue de manière douteuse. Candidat du parti démocrate, Biden a été vice-président des États-Unis entre 2009 et 2017. On pourrait penser que cela donne à Biden un avantage lors des élections. Ce qui est troublant, c’est que Biden a des liens avec le gouvernement communiste chinois par le biais de sa famille.
Un candidat pro-chinois ?
« En décembre 2013, Hunter Biden, fils de Joe Biden, voyage avec son père à bord du Air Force Two à destination de Pékin. Le vice-président négocie avec les Chinois un ensemble de questions très délicates, notamment sur la mer de Chine méridionale, le commerce, le transfert de technologies, etc. On reproche à Biden de n’avoir pas fait pression sur Pékin lors de ce voyage. Peu de temps après leur retour aux États-Unis, la société Hunter Biden reçoit de la part du gouvernement chinois, un accord de capital privé d’un milliard de dollars - non pas d’une entreprise américaine en Chine, mais du gouvernement chinois lui-même. Le montant passera ensuite à 1,5 milliard de dollars. Nous n’avons aucun moyen de savoir ce que Rosemont, la société de capital-investissement de Hunter a gagné avec cette transaction car il n’y a aucune exigence de divulgation », a déclaré Peter Schweizer, président du Government Accountability Institute (GAI) à The Weekly Standard .
Il faut comprendre que Hunter Biden n’a aucune expérience de la Chine et n’a pas non plus une connaissance approfondie en capital investissement. L’accord qu’il a conclu dans la zone de libre-échange de Shanghai n’a pas été encore accordé à de plus grandes sociétés d’investissement américaines telles que Blackstone ou Goldman Sachs. Qu’est-ce qui rend Hunter Biden si spécial aux yeux de Pékin pour qu’il soit prêt à débourser plus d’un milliard de dollars ? De toute évidence, il s’agit de son père, Joe Biden.
Hunter Biden, qui n’a aucune expérience de la Chine et pas de connaissance approfondie en matière de capital investissement, a obtenu du gouvernement chinois un accord de capital-investissement que même les plus grandes sociétés d’investissement américaines telles que Blackstone ou Goldman Sachs n’ont pas reçu. (Image : Capture / YouTube )
Hunter Biden a également des investissements dans une société de reconnaissance faciale chinoise appelée Face ++. Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme ont fait remarquer que l’entreprise était chargée de fournir la technologie permettant à Pékin de surveiller, de suivre et de persécuter les minorités musulmanes des Ouïghours du Xinjiang.
Steve Bannon, ancien stratège de la Maison Blanche, a demandé à Biden de publier ses déclarations de revenus afin de prouver qu’il n’avait pas tiré d’avantages financiers de sa relation avec Pékin. Il a déclaré : « Joe Biden travaille essentiellement avec (le régime communiste chinois)… Nous devons voir les déclarations de revenus de Joe Biden, car nous devons voir si Joe Biden était un consultant financier de (fonds) ou un conseiller. Biden doit répondre à quelques questions de base : s’il a été compromis avec le Parti communiste chinois ? Quelle a été son implication avec eux lors de l’administration Obama ? » (The Epoch Times).
Changement de position
Compte tenu des tensions commerciales actuelles entre les États-Unis et la Chine, chaque candidat à la présidence est conscient du fait qu’il ne peut en aucun cas être lié à Pékin. Alors que la campagne s’échauffe, il est garanti que Biden sera examiné de près sur ce sujet. Pour effacer son image pro-chinoise, Biden semble avoir décidé de s’opposer à Pékin.
Compte tenu des tensions commerciales actuelles entre les États-Unis et la Chine, chaque candidat à la présidence est conscient du fait qu’il ne peut en aucun cas être lié à Pékin. (Image : Capture / YouTube)
« Nous sommes en concurrence avec la Chine. Nous devons être sévères avec la Chine. Elle représente pour nous un défi sérieux et une menace réelle dans certaines régions », a-t-il déclaré dans un communiqué (New York Post ). Cette décision est surprenante étant donné que Biden avait rejeté l’idée que la Chine constituait une menace pour les États-Unis quelques semaines auparavant. Le président Trump a accusé Biden de « faire volte-face » et d’avoir permis aux Chinois de profiter injustement de l’économie américaine sous l’administration Obama.
Rédacteur Nello Tinazzo
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