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Monde. La Terre plus propre grâce à la baisse de l’activité économique

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L’un des rares aspects positifs de la pandémie est le fait que l’environnement dans le monde entier est plus propre et plus vert. (Image : pixabay / CC0 1.0)
 

Alors que la pandémie du virus du PCC (Parti communiste chinois) n’est rien moins qu’une tragédie mondiale, avec (selon l’AFP), plus de 627 307 décès confirmés, avec des millions de malades et des dizaines de millions de personnes sans emploi, il est difficile de trouver un côté positif à cette crise.

L’un des rares aspects positifs de la pandémie est le fait que l’environnement, dans le monde entier, est plus propre et plus vert. Dans de nombreux pays industrialisés, la fermeture des usines a obligé certaines de ces usines à mettre la clé sous la porte et a forcé les employés à travailler à distance.

La réduction de l’activité publique à une activité purement essentielle a entraîné une baisse équivalente de la pollution, avec un air plus pur et une eau encore plus propre. Selon certains experts, ces phénomènes pourraient inspirer la prochaine vague de sensibilisation à l’environnement.

Plus vert et plus propre

Une étude menée dans dix grandes villes par IQAir, une société mondiale d’information et de technologie sur la qualité de l’air, a révélé que les matières particulaires (PM, particulate matter), de très petites particules atmosphériques nocives pour la santé, ont diminué jusqu’à 60 % pendant une période de confinement de trois semaines. Sept de ces villes ont connu un changement considérable dans la qualité de l’air. Delhi, en Inde, dont l’air est l’un des plus pollués au monde, a enregistré une baisse de 22 % des niveaux de PM 2,5 µm et une diminution de 15 % du dioxyde d’azote, au premier jour du confinement.

Une étude menée dans dix grandes villes par IQAir, une société mondiale d’information et de technologie sur la qualité de l’air, a révélé que les matières particulaires (PM, particulate matter), de très petites particules atmosphériques nocives pour la santé, ont diminué de 60 % au cours d’une période de confinement de trois semaines. (Image : pixabay / CC0 1.0)
Une étude menée dans dix grandes villes par IQAir, une société mondiale d’information et de technologie sur la qualité de l’air, a révélé que les matières particulaires (PM, particulate matter), de très petites particules atmosphériques nocives pour la santé, ont diminué de 60 % au cours d’une période de confinement de trois semaines. (Image : pixabay / CC0 1.0)
 

En mars, Paris a connu une diminution de la pollution de l’air de 46 % par rapport aux cinq années précédentes. À Sydney, elle a été de 38 %, à Los Angeles de 29 % et à Rio de Janeiro de 26 %. Les rivières et autres plans d’eau du monde entier sont devenus plus propres depuis que les industries (et les particuliers) ne déversent plus leurs déchets.

À Venise, en Italie, le manque de touristes a fait que les canaux sont devenus les plus propres de mémoire d’homme. Les eaux autrefois troubles sont maintenant si claires que l’on peut voir des poissons nager dans les célèbres cours d’eau de la ville.

De nombreuses personnes ont également rapporté avoir vu des animaux errer librement dans des zones situées en dehors de leur aire de répartition habituelle. En Angleterre, quelques rares chèvres ont été vues récemment. Des animaux comme des singes, des pumas, des cochons, etc. ont été observés dans les zones urbaines. « Cela nous donne un aperçu assez extraordinaire du désordre que nous, les humains, faisons sur notre belle planète... Cela nous permet de voir par magie, à quel point cela peut être meilleur », a déclaré Stuart Pimm, scientifique de la conservation de l’Université de Duke, selon un rapport Yahoo News.

L’expérience de pouvoir respirer de l’air pur dans un environnement moins pollué , a fait réaliser à beaucoup ce qui leur manquait depuis toutes ces années. Comme la plupart des jeunes d’aujourd’hui ont grandi dans une atmosphère polluée, cette nouvelle expérience leur a permis de prendre conscience de certaines choses. Il est possible que le mouvement mondial visant à réduire la pollution se renforce dans les années à venir.

Le confinement pourrait même inciter les gouvernements à adopter des lois pour réduire la pollution, en faisant participer activement les entreprises à ces efforts. En Corée du Sud, le gouvernement récemment réélu s’est engagé à supprimer progressivement l’utilisation du charbon après que la population du pays ait constaté que l’air était beaucoup plus pur en raison de la diminution du trafic et de l’activité industrielle.

Le confinement pourrait même inciter les gouvernements à promulguer des lois pour réduire la pollution, en faisant participer activement les entreprises à ces efforts. (Image : Capture d’écran / YouTube)
Le confinement pourrait même inciter les gouvernements à promulguer des lois pour réduire la pollution, en faisant participer activement les entreprises à ces efforts. (Image : Capture d’écran / YouTube)
 

Toutefois, Il reste à déterminer si ces efforts pourront être déployés sans pour cela paralyser l’économie ou laisser les gens dans l’incapacité de gagner leur vie. En particulier, les habitants des pays en voie de développement ne peuvent souvent pas s’offrir le luxe d’avoir les économies ou les allocations de chômage nécessaires pour les aider à surmonter des difficultés économiques prolongées. Le Covid-19 lui-même reste un risque sanitaire aigu pour des millions de personnes potentiellement exposées.

Réduction de la pollution

Les polluants atmosphériques traditionnels tels que le dioxyde d’azote, le smog et les particules sont responsables de la mort de quelque 7 millions de personnes par an, selon le président de l’Institut des effets sur la santé, Dan Greenbaum.

De plus, une récente recherche de l’Université de Harvard a alerté que même une légère augmentation de la pollution de l’air rendrait le Covid-19 encore plus mortel. L’étude a examiné la pollution de l’air et son incidence sur les décès dus au Covid-19 dans 3 000 comtés américains et a conclu que si le niveau de PM 2,5 augmentait de seulement 1 microgramme par mètre cube, cela déclencherait une hausse de 15 % du nombre de décès dus au Covid-19.

Barry Lefer, spécialiste de l’atmosphère à la NASA, a signalé que l’agence spatiale avait utilisé un satellite pour mesurer les niveaux de dioxyde d’azote dans le nord-est des États-Unis et que l’air entre Boston et Washington était le plus propre depuis 2005.

Le dioxyde d’azote est un polluant de courte durée, principalement causé par la combustion de combustibles fossiles. De ce fait, la réduction des déplacements motorisés, de la production d’électricité et d’autres activités pertinentes a rapidement généré un air plus propre.

Cela représente un problème majeur pour les gouvernements du monde entier. De nombreux pays envisagent déjà de mettre fin au confinement. Cela conduira évidemment à une reprise de l’activité de la circulation et de l’industrie et l’environnement sera à nouveau pollué. Si l’épidémie de Covid-19 n’a pas été éradiquée, la situation deviendra très grave et davantage de personnes risquent de contracter le virus et de perdre la vie. Les pays à faibles et moyens revenus pourraient être les plus touchés. On ne peut qu’espérer que les mesures de prévention comme, entre-autre, le port du masque obligatoire, pourront atténuer ce risque dans une large mesure.

Rédacteur Fetty Adler

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