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Monde. L’Australie expédie des fournitures médicales en Chine

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Le groupe Greenland en Australie a acheté des fournitures médicales indispensables pour combattre le virus du PCC  (Parti communiste chinois) et les a expédiées en Chine. (Image : Capture d’écran / YouTube)
 

Le groupe Greenland est une société immobilière australienne. Détenue majoritairement par le gouvernement chinois, l’entreprise a vendu pour plus d’un milliard de dollars d’appartements résidentiels depuis son lancement dans le pays en 2013.

Cependant, la société s’est récemment engagée dans une activité qui ne correspond pas du tout à son métier : l’achat de fournitures médicales essentielles nécessaires à la lutte contre le coronavirus et l’expédition de ces dernières en Chine.

Stockage de fournitures

«De nombreuses demandes émanaient du responsable des ressources humaines ainsi que de notre ligne hiérarchique directe qui donné comme priorité à l’entreprise de rassembler des fournitures, plutôt que d’autres activités professionnelles,» a déclaré un lanceur d’alerte au sein de l’entreprise au Sydney Morning Herald. Des milliers de masques, de désinfectants pour les mains, de lingettes antibactériennes, de thermomètres, de Panadol (une marque d’acétaminophène) et de gants ont été collectés dans toute l’Australie.

L’entreprise a même publié sur sa page de médias sociaux des photos montrant des personnes en train d’emballer des fournitures. Au total, environ 3 millions de masques de protection, 500 000 paires de gants de protection et 700 000 combinaisons de protection contre les risques infectueux ont été achetés dans des pays comme l’Australie, la Turquie, le Canada, etc. et expédiés en Chine. L’ensemble du processus de collectes et d’expédition s’est déroulé en janvier et février.

Certaines régions d’Australie font face maintenant à une pénurie de masques faciaux et d’autres fournitures. Si le gouvernement avait été proactif, il aurait pu empêcher le groupe Greenland d’expédier d’aussi grandes quantités de fournitures médicales depuis l’Australie. Le 14 février, l’Australie ne comptait que 15 cas d’infection par le coronavirus. Mais aujourd’hui, plus de 5 400 Australiens ont contracté le virus.

L’administration est actuellement en pourparlers avec le secteur privé pour faire face au manque de masques.

Certaines régions d’Australie connaissent actuellement une pénurie de masques faciaux et d’autres fournitures. (Image : Capture d’écran / YouTube)
Certaines régions d’Australie connaissent actuellement une pénurie de masques faciaux et d’autres fournitures. (Image : Capture d’écran / YouTube)
 

Chris Freeman, président national de la «Société pharmaceutique de l’Australie», a appelé les entreprises à maintenir des prix équitables pour les masques faciaux et à ne pas profiter de la pénurie en facturant un prix plus élevé. «Bien que ces entreprises puissent faire des bénéfices rapides à court terme, nous pourrions nous retrouver dans une situation où les personnes ayant un réel besoin de ces masques n’y aient plus accès... Généralement, ils coûtent moins de 50 cents dans la plupart des cas pour un approvisionnement individuel, les masques de niveau supérieur, c’est-à-dire les masques P2 et N95... sont un peu plus chers. Quatre ou cinq dollars, en général», a-t-il déclaré à 9Now.

Les masques chinois

La Chine semble maintenant avoir transformé le virus du PCC en une opportunité commerciale, obtenant ainsi, des commandes d’approvisionnement massives. La France a commandé 1 milliard de masques à la Chine. La capacité de production française est de 8 millions de masques par semaine. Cependant, le pays a un besoin urgent de 40 millions pour faire face à l’épidémie de COVID-19.

La Chine semble même avoir transformé le virus du PCC en une opportunité commerciale en obtenant des commandes d’approvisionnement massives. (Image : Capture d’écran / YouTube)
 La Chine semble même avoir transformé le virus du PCC en une opportunité commerciale en obtenant des commandes d’approvisionnement massives. (Image : Capture d’écran / YouTube)
 

En revanche, le gouvernement des Pays-Bas a récemment renvoyé 600 000 masques environ produits en Chine car ces articles ne répondaient pas aux normes. «Lorsqu’ils ont été livrés à notre hôpital, j’ai immédiatement rejeté ces masques... Si ces masques ne se ferment pas correctement, les particules de virus peuvent simplement passer. Nous ne les utilisons pas... C’est dangereux pour nos patients», a déclaré un employé de l’hôpital, comme l’a rapporté Business Insider.

Pendant ce temps, des chercheurs de l’Université d’Oxford ont commencé à recruter des personnes pour des essais cliniques afin de mettre au point leur éventuel vaccin contre le coronavirus. Près de 500 volontaires participeront à la première phase de tests. L’essai a été approuvé par des examinateurs éthiques et des régulateurs britanniques.

Rédacteur Camille A.

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