Après son arrivée à la présidence en janvier, Joe Biden a mis en place une politique d’immigration qui a conduit à une crise à la frontière sud des États-Unis. En seulement quelques mois, plus d’un million de migrants ont tenté d’entrer illégalement aux États-Unis. De récents sondages révèlent que la grande majorité des citoyens américains ne sont pas satisfaits de la politique migratoire de l’administration Biden.
Lors d’un nouveau sondage du Washington Post/ABC News, les personnes interrogées ont été invitées à donner leur avis sur la façon dont Joe Biden gère la « situation de l’immigration à la frontière américano-mexicaine ». La majorité (51 %) a déclaré désapprouver la politique de Joe Biden sur cette question, 16 % ont déclaré ne pas avoir d’opinion, seulement 33 % seulement ont approuvé sa politique.
Lors du dernier sondage Harvard CAPS-Harris réalisé entre le 15 et le 17 juin, plus de 2 000 électeurs inscrits ont été interrogés sur les mesures de contrôle des frontières mises en place par Joe Biden. Parmi les personnes interrogées, 64 % ont déclaré que Joe Biden devait adopter « de nouvelles politiques plus strictes pour réduire le flux de personnes à la frontière ». Seuls 36 % ont déclaré que l’administration devait poursuivre ses politiques actuelles.
La majorité (55 %) a déclaré que Joe Biden aurait dû laisser en place les politiques de l’administration Trump. Dans l’ensemble, 67 % des participants ont déclaré que les migrants qui entrent illégalement en Amérique par la frontière sud doivent être renvoyés au Mexique. Seul un tiers a soutenu l’idée de libérer les immigrants illégaux aux États-Unis avec une date d’audience.
« Les électeurs considèrent la gestion de l’immigration à la frontière comme un problème croissant et blâment les politiques de l’administration Biden. Les électeurs sous-estiment largement l’ampleur du problème et donc, lorsqu’ils apprennent que près de 200 000 personnes par mois traversent illégalement la frontière, leur esprit s’échauffe en ce qui concerne cette question… C’est la plus grande faiblesse de l’administration en ce moment », a déclaré le sondeur Mark Penn à The Hill.
Selon une enquête réalisée par l’Université du Texas et le Texas Tribune, 57 % des habitants du Texas, l’un des États les plus touchés par les migrants illégaux, désapprouvent la façon dont Joe Biden a géré l’immigration à la frontière. En revanche, le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a obtenu 47 % de soutien de la part des personnes interrogées sur cette question. Greg Abbott a déployé des troupes de l’État pour arrêter les migrants illégaux et a annoncé qu’il construirait son propre mur frontalier, sans l’aide du gouvernement fédéral.
Dans un article du Washington Times du 30 juin, l’ancien président Donald Trump a critiqué Joe Biden pour avoir « abdiqué de sa responsabilité sous serment » en ce qui concerne la sécurisation de la frontière. Trump a déclaré que son administration avait donné au gouvernement Biden « la frontière la plus sécurisée de l’histoire ».
« Joe Biden a promulgué le programme d’ouverture des frontières le plus radical que l’on puisse imaginer. C’est peut-être la première fois dans l’histoire du monde qu’une nation a délibérément et systématiquement démantelé ses propres défenses pour inviter des millions de migrants étrangers à entrer sur son territoire et à enfreindre ses lois », a déclaré Donald Trump dans l’article.
Poursuites judiciaires en raison des politiques frontalières
L’administration Biden fait l’objet de poursuites de la part de nombreux groupes pour le laxisme dont elle fait preuve en matière d’immigration.
Le mois dernier, l’État du Texas et l’America First Legal ont intenté un procès contre l’administration Biden pour bloquer sa politique d’arrestations et de remises en liberté. Cette politique consiste à relâcher un migrant aux États-Unis en attendant une audience devant un tribunal de l’immigration.
Sous l’administration Trump, les étrangers en situation irrégulière étaient contraints de retourner dans leur pays d’origine en raison de la menace que représentait la pandémie de Covid-19 en cours. Joe Biden a mis fin à cette politique et a permis aux familles ainsi qu’aux mineurs non accompagnés d’entrer dans le pays, intensifiant ainsi le trafic d’êtres humains.
L’action en justice fait valoir que la politique de Washington permet aux migrants illégaux infectés par la Covid-19 d’entrer aux États-Unis. Cette politique met en péril la sécurité des Américains tout en coûtant des millions de dollars aux contribuables.
« Alors que les Américains sont toujours tenus de porter des masques dans les avions et que le CDC tente toujours de bloquer de nombreux aspects de la vie quotidienne, le gouvernement facilite activement l’entrée d’étrangers illégaux dont le voyage est défini par l’absence radicale de protocoles sanitaires. La libération en masse de frontaliers non testés, non vaccinés, non contrôlés et non filtrés menace la santé de tous les Américains », a déclaré Stephen Miller, président d’America First Legal, dans un communiqué.
Un groupe d’agents de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) (L’Immigration et le Contrôle Douanier) et de shérifs ont également intenté un procès contre l’administration Biden. Ils demandent une injonction à l’encontre d’un mémorandum émis par le département de la sécurité intérieure (DHS) le 18 février.
L’ICE a pour mission d’expulser 672 000 fugitifs des États-Unis dans le cadre d’une ordonnance émise par un juge fédéral de l’immigration. Le mémorandum du DHS a demandé à l’ICE de se concentrer uniquement sur trois groupes prioritaires d’immigrants illégaux. Ces groupes sont les terroristes, ceux qui ont franchi la frontière après le 1er novembre 2020 et ceux qui sont considérés comme des menaces pour la sécurité publique.
La directive du DHS exige également que les agents de l’ICE obtiennent l’autorisation de leurs supérieurs au cas où ils devraient détenir des immigrants illégaux qui ne sont pas des criminels condamnés. Avant de procéder à des arrestations, l’ICE est tenu d’évaluer si l’immigrant souffre d’une maladie mentale ou physique, ses liens avec la communauté et s’il a de la famille aux États-Unis, par exemple.
Grâce à ces nouvelles directives, les expulsions de l’ICE ont chuté à 2 962 en avril 2021. En 2020, il y avait 8 634 déportations par mois. Dans le procès, les plaignants affirment que le mémorandum du 18 février du DHS « ordonne aux agents de l’ICE de violer les termes spécifiques de plusieurs lois fédérales sur l’immigration. »
« De nombreux étrangers illégaux extrêmement dangereux qui auraient été détenus avant le mémorandum du 18 février conformément aux lois fédérales sont maintenant libérés, contre le jugement des agents de l’ICE qui cherchent à les détenir, et en violation des lois fédérales exigeant leur détention et/ou leur expulsion », indique l’action en justice.
Rédacteur Fetty Adler
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