Les États membres auront deux ans à compter du 20 septembre pour ratifier le traité sur la haute mer qui nécessite la participation de 60 pays pour entrer en vigueur

Après 20 ans d’efforts diplomatiques, les Nations Unies ont adopté un traité sur la haute mer sans précédent visant à préserver la biodiversité marine dans les eaux internationales, a annoncé lundi 19 juin le Secrétaire général Antonio Guterres.

L’accord a été conclu en mars par 100 membres de l’ONU après plus de 15 ans de négociations et de discussions. Il est également appelé traité sur la biodiversité au-delà des juridictions nationales.

Bien que le traité ait été adopté, il doit encore être ratifié par au moins 60 États membres de l’ONU pour entrer en vigueur.

Antonio Guterres a félicité les pays qui ont soutenu le traité, déclarant dans un communiqué qu’ils ont « insufflé une nouvelle vie et l’espoir de donner à l’océan une chance de se battre ».

Les États membres auront deux ans pour ratifier le traité

Les États membres auront deux ans à compter du 20 septembre pour ratifier le traité, qui s’inscrit dans le cadre de l’objectif des Nations unies visant à étendre la protection de l’environnement à 30 % des terres et des mers de la planète d’ici à 2030.

La haute mer, qui représente plus de 60 % de la surface des océans et près de la moitié de la surface du globe, ne dispose à ce jour d’aucune protection spécifique.

Entre autres dispositions, l’accord juridiquement contraignant régirait le partage des avantages tirés des ressources génétiques marines au-delà des juridictions nationales, la création de zones protégées en haute mer et l’établissement d’un cadre pour l’évaluation des dommages causés à l’environnement.