Aux États-Unis, le nombre de personnes diagnostiquées positives au Covid-19 dépasse 504 700 personnes, avec plus de 18 700 décès au 11 avril.
Dans le seul État de New York, près de 160 000 personnes ont été touchées par Covid-19 et plus de 7 000 sont décédées. Cela représente environ 32 % du nombre de cas recensés aux États-Unis.
L’épidémie à New York s’est intensifiée en raison de la forte densité de la population et de la grande mobilité des personnes. Cependant, le fait que les milieux politiques et commerciaux américains soient, et aient été, depuis de nombreuses années, très proches du Parti communiste chinois (PCC), peut expliquer la cause profonde et l’ampleur de la contagion qui frappe actuellement New York, ainsi que le New Jersey.
Une invasion communiste au grand jour
New York est par excellence, « la » métropole mondiale de la finance et du commerce, avec une grande influence culturelle et médiatique. Elle abrite aussi le siège de l’Organisation des Nations Unies (ONU). En raison de la position stratégique qu’elle occupe dans le monde, et de son influence déterminante, le Pékin a profondément pénétré dans tous les aspects de la vie new-yorkaise.
Wall Street et les marchés financiers américains ont été massivement infiltrés par le régime chinois. La crédibilité de l’ONU a été ternie par la Chine. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et d’autres organismes ont été contaminés et manipulés par les dirigeants chinois. Les politiciens et les élites de New York soutiennent la plateforme gouvernementale chinoise qui s’affiche dans les médias américains. La communauté chinoise de New-York est mobilisée pour combattre et juguler toute dissidence et toute critique, détruire les gens ayant une « conscience politique » et une foi religieuse, et pour s’espionner l’un l’autre. L’agence de presse Xinhua, porte-parole du gouvernement chinois a installé un bureau à Manhattan, diffusant des vidéos promotionnelles à Times Square 24 heures sur 24.
L’agence de presse Xinhua, porte-parole du régime chinois, diffuse des vidéos promotionnelles à Times Square 24 heures sur 24. (Image : Capture d’écran / YouTube)
Cette relation de proximité, ainsi que la plateforme gouvernementale et le soutien accordé à Pékin ont eu d’énormes conséquences sur tous les aspects de la vie à New York, et ont conduit à la propagation à grande échelle du virus de Wuhan. Sans avoir à tirer un seul coup de feu, le PCC a paralysé la ville du jour au lendemain.
Wall Street finance le régime chinois
Le 12 mars, le Washington Post a porté un jugement très sévère à l’encontre de l’indice passif, un outil d’investissement passif qui domine désormais les marchés financiers américains. Le chroniqueur Josh Rogin a déclaré que l’approche de Wall Street consistant à utiliser de tels instruments pour investir des capitaux américains dans des entreprises chinoises hors de contrôle, constitue une menace encore plus grande que l’apparition du virus de Wuhan.
Josh Rogin a cité les propos de Robert O’Brien, conseiller du président Trump en matière de sécurité nationale : « Je ne comprends pas pourquoi nous devrions souscrire à l’industrie de la défense chinoise. Pourquoi ce problème est-il récurrent ? Pourquoi les investisseurs américains voudraient-ils financer des activités qui permettent au PCC de réprimer son peuple, de violer les droits de l’homme et de coloniser des nations dans le monde entier ? ».
Le conseiller américain à la sécurité nationale, Robert O’Brien, ne comprend pas pourquoi les investisseurs américains voudraient financer des activités permettant au PCC de réprimer son peuple, de violer les droits de l’homme et de coloniser d’autres nations. (Image : Wikimedia Commons)
Josh Rogin a également averti que, si les choses ne changeaient pas, le plan d’épargne du gouvernement fédéral devrait, dans un avenir proche, prendre des mesures contraignant le personnel militaire, les législateurs et les autres employés du gouvernement à commencer à investir dans ces entreprises chinoises.
Le Federal Retirement Thrift Investment Board (FRTIB) a jusqu’à présent rejeté l’opposition bicamérale et bipartite à sa décision de suivre le MSCI ACWI Ex-US, un indice pondéré en fonction de la capitalisation boursière maintenu par Morgan Stanley Capital International (MSCI), qui devrait bientôt avoir 7 % de son portefeuille dans ces entreprises chinoises, y compris celles qui ont été sanctionnées à plusieurs reprises par les États-Unis et placées sur la liste de contrôle des exportations du ministère du commerce. Suite à la décision de la FRTIB, jusqu’à 50 milliards de dollars US de fonds pourraient être versés au régime communiste chinois.
Rédacteur Camille A.
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