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Monde. New York secouée par la tempête du Covid-19 (2/2)

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Les rues de New York sont désertes en raison de la mise en quarantaine instaurée pour faire face au virus de Wuhan. (Image : Capture d’écran / YouTube) 
 

Récemment, la Maison Blanche, ainsi que le Département d’Etat et le Département de la Défense, ont annoncé qu’ils avaient uni leurs forces pour contrer et démonter les fausses informations répandues par les dirigeants chinois.

« Nous avons décidé de ne pas fermer les yeux et d’ignorer les fausses informations, en particulier de la part des responsables du Parti communiste chinois (PCC) », a déclaré le porte-parole du Département d’État, Morgan Ortagus, lors d’une vidéoconférence qui s’est tenue le 31 mars au Conseil atlantique de Washington, D.C.

À New York, les politiques chinois se sont construit une sphère d’influence en soudoyant certains médias grand public new-yorkais, qu’il rémunère en échange des invitations de ses porte-paroles. Ces médias diffusent depuis un certain temps déjà la propagande du parti communiste. Les grands médias new-yorkais bénéficiaient autrefois d’une renommée mondiale et demeuraient un exemple d’intégrité aussi bien pour les alliés des Etats-Unis que pour ses ennemis. Ils semblent maintenant avoir succombé aux ressources financières du régime chinois. 

Aux États-Unis, les partisans de tactiques politiques souterraines servent  les intérêts de la Chine. Plusieurs médias se sont ralliés au PCC, dans le but d’obtenir des avantages commerciaux. Le 9 juin 2016, le Financial Times a rapporté que le coût du programme de « rayonnement » du Pékin, ou plutôt de son offensive de propagande, s’élève à 10 milliards de dollars par an.

Des passe-droits pour Pékin

China Daily, le média officiel chinois, a payé des journaux comme le Wall Street Journal, le New York Times, le Washington Post et le USA Today pour des encarts ou des suppléments en anglais. Ces encarts publicitaires apparaissent dans les médias grand public sous une bannière controversée qui s’appelle « China Watch ». Ces encarts ont été rédigés et entièrement contrôlés par le comité de rédaction du China Daily.

Le New York Times et d’autres médias américains très renommés diffusent régulièrement, contre argent comptant , des encarts de propagande produits par le China Daily, média officiel du PCC. (Image : Capture d’écran / YouTube)
Le New York Times et d’autres médias américains très renommés diffusent régulièrement des encarts de propagande produits par le China Daily. (Image : Capture d’écran / YouTube) 
 

À l’heure actuelle, cette stratégie de diffusion à l’aide de suppléments et d’encarts a été utilisée dans une trentaine de journaux et de périodiques connus dans le monde entier. Ces encarts de propagande ciblent différents dirigeants, tels que les responsables politiques, les leaders d’opinion, les chefs d’entreprise et les personnalités influentes de la communauté internationale.

La mainmise sur Manhattan

Depuis le 1er août 2011, l’agence de presse Xinhua domine l’espace publicitaire du bâtiment 2 de Times Square, à Manhattan. L’écran géant HD est en effet situé à un emplacement privilégié du centre de New York. Il occupe une surface totale d’environ 240 mètres carrés et diffuse jour et nuit toutes sortes de vidéos publicitaires produites par le Pékin. On peut estimer le coût de cette série de publicités de 300 000 à 400 000 dollars par mois.

Infiltration et manipulation

La gestion par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de l’épidémie de coronavirus a soulevé de graves inquiétudes quant à son intégrité et sa neutralité. Les gens se demandent alors : s’agit-il de l’« Organisation chinoise de la santé » ? Les dirigeants chinois, qui ont extrêmement mal géré la crise, sont accusés d'avoir causé la propagation rapide de la maladie dans le monde entier. Cependant, l’OMS continue de faire l’éloge du régime chinois. Ce discours contraste avec les inquiétudes partagées par les populations du monde entier. L’OMS a également exclu Taïwan de la table des discussions, tout cela dans le but de ne pas offenser les dirigeants chinois. 

Le PCC a extrêmement mal géré l’épidémie virale, cependant l’OMS ne tarit pas d’éloges et de louanges vis-à-vis du régime chinois.  (Image : United States Mission Geneva / flickr / CC BY-ND 2.0)
Pékin a mal géré l’épidémie virale, cependant l’OMS ne tarit pas d’éloges vis-à-vis du régime chinois. (Image : United States Mission Geneva / flickr / CC BY-ND 2.0) 
 

D’autres agences des Nations Unies semblent également avoir été sérieusement infiltrées par le PCC. Le 14 décembre 2019, Fox News a rapporté que le Bureau suisse des droits de l’homme des Nations Unies continue de fournir à Pékin des listes et des informations sur les militants des droits de l’homme qui critiquent le régime chinois. Ce n’est qu’une des façons dont le gouvernement chinois contrôle la commission des droits de l’homme à l’ONU.

Financements et influence dans les universités

Voice of America (VOA) a rapporté le 5 avril 2019 que, selon les données fournies par le ministère américain de l’Education, au moins neuf universités américaines ont reçu 10,5 millions de dollars US de financement de la part de Huawei au cours de ces six dernières années. L’université Cornell de New York a notamment reçu la plus grosse somme d’argent, soit plus de 5,3 millions de dollars US. En réponse, l’université Cornell a déclaré qu’elle examinerait attentivement les projets existants et cesserait d’accepter de nouveaux financements.

De nombreux universitaires sont conscients comment l'idéologie communiste chinois est en train de pénétrer dans des universités américaines et du système éducatif via les Instituts Confucius.

Le 2 février 2020, le New York Daily News a publié une revue : L’emprise de la Chine sur les universités de New York : SUNY (State University of New York) doit enquêter, voire fermer les Instituts Confucius.

Todd Pittinsky, auteur de l’article et professeur à l’université SUNY Stony Brook, a déclaré au New York Daily News : « ce qui ne va vraiment pas ici, c’est que nous sous-traitons l’éducation américaine à une opération de propagande étrangère ». Les Instituts Confucius enseignent l’histoire chinoise selon la version du PCC. Les accords de coopération passés avec les universités imposent tous le « respect des lois de la Chine »

Les Instituts Confucius enseignent l’histoire chinoise selon la version propre au PCC et les accords de coopération passés avec les universités imposent tous le «respect des lois de la Chine». (Image : Capture d’écran / YouTube)
Les Instituts Confucius enseignent l’histoire chinoise selon la version propre au PCC. (Image : Capture d’écran / YouTube)
 

M. Pittinsky note que l’Université de Chicago, l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign, Penn State, et d’autres ont cessé de travailler avec les Instituts Confucius, mais que la SUNY n’a pas fermé les Instituts Confucius qu’elle héberge « ni expliqué aux contribuables en quoi une telle intrusion dans la liberté académique américaine est acceptable, ni même pourquoi c’est supposé être une bonne affaire » (New York Daily News).

« The big Apple » (la grosse pomme), ou encore « The City That Never Sleeps » (la ville qui ne dort jamais), l’Empire State Building, l’U.S. Open, le Madison Square Garden, Broadway, autant de lieux dont le rayonnement n’est plus à démontrer... Les New-Yorkais ont toujours su transformer une catastrophe en de nouvelles opportunités. Ils savent comment se dépasser et repartir à zéro. Partout dans le monde, les gens sont confinés, ils sont comme assignés à résidence. Le monde prendra-t-il conscience du fléau que représente le PCC ? Il s’est infiltré et propagé partout comme le virus qui sévit actuellement et ce n’est qu’en s'éloignant de lui que l'on pourra éviter son influence destructrice.

Une fois que ce fléau à grande échelle sera une histoire ancienne, il sera l’heure pour l'Etat-Parti chinois de rendre des comptes.

Rédacteur Camille A.

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