La Compagnie New Era de Shen Yun Performing Arts a donné deux représentations consécutives dans des salles combles, au Palais des Congrès de Paris le 2 mars dernier. (Image : Zhang Le / VisionTimes)
Récemment, deux théâtres aux États-Unis et Shen Yun Performing Arts ont reçu trois lettres consécutives d’alerte à la bombe. Après d’intenses investigations policières, ces lettres ont été considérées comme des « menaces » et font l’objet d’une enquête. Les observateurs de l’actualité soulignent qu’il s’agit de la dernière manœuvre du Parti communiste chinois (PCC) pour exporter la révolution culturelle dans le monde, en essayant d’empêcher Shen Yun de montrer au monde l’excellence de la culture traditionnelle chinoise.
Alertes à la bombe et sabotage du bus transportant les artistes de Shen Yun
Les 14, 26 et 27 mars, le temple Longquan, siège de la compagnie artistique Shen Yun à New York, a reçu trois alertes à la bombe, rédigées en chinois. Le 27 mars, les courriels menaçaient même d’enlever, de violer et de tuer les artistes féminines de la compagnie.
13-15 mars, deux des bus de la tournée Shen Yun ont été endommagés à Costa Mesa, en Californie (États-Unis), par des entailles dans les pneus, d’une profondeur d’un demi-pouce à un pouce. De tels dommages n’entraînent pas immédiatement une fuite du pneu, mais peuvent potentiellement provoquer un éclatement, à grande vitesse.
Les 22, 23 et 26 mars, les mêmes menaces à la bombe ont été lancées contre des théâtres et des lieux publics importants aux États-Unis, au Canada et à Taïwan, qui accueillaient des représentations de Shen Yun.
Qui est à l’origine de ces actes terroristes ?
D’où viennent les lettres de menace et qui tente de faire exploser le théâtre ? Le personnel de Shen Yun Performing Arts affirme que cet incident est le dernier en date d’une campagne de sabotage de plus en plus intense, menée par des agents du Parti communiste chinois contre la compagnie.
Il a été démontré que l’expéditeur des courriels n’était pas la même personne. « Je pense qu’il est également important de reconnaître que ces courriels (de menace) sont un ultime effort de la part du régime pour cacher la vérité. Depuis 15 ans, ils font tout ce qu’ils peuvent pour faire obstruction à Shen Yun » a déclaré Chen Ying, directrice adjointe de Shen Yun New World Arts.
« Cet acte de sabotage flagrant du Parti communiste chinois devient de plus en plus sournois et n’a pas de limites », a déclaré Ye Ning, un avocat new-yorkais bien connu, à NTDV. « Cette affaire montre que le spectacle Shen Yun a suscité une grande crainte au sein du PCC ».
« Ces espions du PCC qui se sont livrés à de telles activités criminelles, graves et majeures, ou ces tueurs à gages amateurs payés par le PCC, devront faire face à de très graves accusations de crime une fois qu’ils seront arrêtés par le gouvernement américain » a-t-il ajouté.
Le consul général de la Chine communiste à Los Angeles est Guo Shaochun, et le consul général à San Francisco est Zhang Jianmin. Les appels téléphoniques aux consulats généraux de Los Angeles et de San Francisco sont restés sans réponse.
Pourquoi un spectacle ferait-il l’objet d’alertes à la bombe ?
Qui est Shen Yun Performing Arts ? Pourquoi leurs représentations sont-elles l’objet de menaces à la bombe ? Shen Yun Performing Arts est une compagnie artistique, basée à New York, qui présente « La Chine avant le communisme ». Elle parcourt le monde depuis près de vingt ans, avec ses chants et ses danses pour présenter des programmes culturels fondés sur la « culture chinoise traditionnelle ». « Sheng Yun Performing Arts dévoile au monde ce qu’était la culture chinoise avant que le Parti communiste chinois ne prenne le pouvoir, et la culture chinoise est profonde, magnifique et éclatante », explique Chen Ying, vice-présidente de Shen Yun Performing Arts.
Pendant la révolution culturelle, le Parti communiste chinois a diabolisé Confucius. (Image : Epoch Média Group)
Après avoir pris le pouvoir, le Parti communiste chinois a détruit la culture traditionnelle chinoise et l’humanisme de diverses manières. La destruction la plus évidente et la plus directe de la culture chinoise par le PCC aura été la révolution culturelle, qui a débuté après 1966.
Les informations et documents pertinents montrent que la révolution culturelle était une campagne politique de destruction de la culture, visant principalement à détruire les monastères, les temples taoïstes, les statues bouddhistes et les monuments célèbres, les peintures et les antiquités.
Au cours de cette décennie, les croyances religieuses, les normes morales traditionnelles et l’ordre social ont également été attaqués. Un grand nombre d’intellectuels et d’élites ont été abattus, ce qui a entraîné des changements dans la structure sociale et le mode de vie, ainsi qu’un grand nombre de morts, de blessés et d’invalides.
Selon des documents et des informations judicieuses, 7,73 millions de personnes sont mortes de causes non naturelles pendant la révolution culturelle. Plus tard, l’ancien secrétaire général du PCC, Hu Yaobang, a confié à un journaliste yougoslave : « À l’époque, environ 100 millions de personnes étaient impliquées, soit un dixième de la population chinoise ».
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