Le fabricant de vaccins contre le nouveau coronavirus SRAS-CoV-2, Pfizer, affirme qu’il étendra son activité de vaccin à ARNm au-delà du virus qui cause la maladie que l’Organisation mondiale de la santé, favorable au Parti communiste chinois, a surnommée la maladie du coronavirus 2019 (Covid-19).
Dans un article du Wall Street Journal du 23 mars, le PDG de Pfizer, Albert Bourla, a déclaré que son entreprise avait acquis l’équivalent de plusieurs années d’expérience au cours de l’année où elle travaillait sur son vaccin Covid-19 et qu’elle était impatiente d’étendre son nouveau modèle commercial et sa capacité de fabrication de vaccins à ARNm au-delà du virus SRAS-CoV-2.
Pfizer prévoit de produire les vaccins Covid-19 pendant au moins plusieurs années, dans l’espoir que des piqûres de rappel seront nécessaires chaque année ou espacées de quelques années pour maintenir la protection.
Albert Bourla, PDG de Pfizer, parle des activités de sa société dans le domaine des vaccins à ARNm.
Selon l’article du Wall Street Journal, Albert Bourla n’a pas voulu faire de commentaires sur les virus que Pfizer ciblerait, ni sur ses projets de ventes futures de vaccins, mais il a déclaré : « J’espère que l’ARNm pourra également être efficace dans des domaines où les vaccins existants ont des effets secondaires gênants ou offrent une protection insuffisante ».
L’article indique que Pfizer a commencé à expérimenter des vaccins à ARNm en 2018 lorsqu’elle s’est associée à BioNTech pour fabriquer un vaccin contre la grippe, basé sur la plate-forme de BioNTech, ce qui a finalement conduit à la collaboration des deux compagnies dans la création du vaccin Covid-19.
Albert Bourla a déclaré : « Nous nous plaisons à travailler avec BioNTech, mais ce n’est pas une nécessité. Nous avons développé notre propre expertise. »
L’article ajoute que Pfizer s’est procuré des « matières premières spécialisées pour la fabrication » et a « construit un réseau de production sur mesure » car « la fabrication de vaccins à ARNm nécessite des équipements et des matières premières spécifiques qui n’étaient pas largement disponibles avant la pandémie. Les scientifiques de Pfizer ont appris à produire les ingrédients clés du vaccin qu’ils devaient auparavant se procurer auprès de fournisseurs. »
La fiche d’information sur le vaccin Pfizer-BioNTech indique que les ingrédients sont principalement des instructions d’ARNm, un certain nombre de nanoparticules lipidiques, des produits chimiques tels que le chlorure de potassium et le saccharose.
Selon l’article, Albert Bourla a également déclaré que « Pfizer prévoit de produire les vaccins Covid-19 pendant au moins plusieurs années, en partant du principe que des rappels seront nécessaires chaque année ou espacés de quelques années pour maintenir la protection. »
Les nouveaux vaccins à ARNm ont été développés selon un calendrier très accéléré et diffèrent des vaccins à virus inactivés traditionnels. Alors qu’un vaccin viral inactivé tente de générer des anticorps en introduisant une forme affaiblie ou inerte du virus dans le corps humain, l’ARNm fournit une instruction à vos cellules qui amène les ribosomes à produire uniquement la protéine de pointe du virus SRAS-Cov-2, dont il dépend pour se connecter et pénétrer dans les cellules humaines afin d’infecter un hôte et de survivre contre le système immunitaire humain.
En comparaison, la génération naturelle d’anticorps par le système immunitaire humain à la suite d’une exposition, et la part d’immunité collective qui en découle, généreraient un anticorps en réponse à l’ensemble du virus et à toutes ses chaînes moléculaires, plutôt qu’à la seule protéine de pointe ciblée par le vaccin à ARNm.
Comme on peut le voir sur le site Web de Pfizer concernant ce vaccin, la société déclare : « Contrairement à un vaccin traditionnel qui utilise un virus inactivé, mort ou des portions de virus réel pour stimuler une réponse immunitaire, l’ARNm transmet un message aux cellules de votre organisme par l’intermédiaire d’une enveloppe de nanoparticules lipidiques qui donne l’ordre aux cellules de générer la protéine spike présente à la surface d’un coronavirus qui déclenche l’infection. Le fait d’ordonner aux cellules de générer la protéine spike déclenche une réponse immunitaire, notamment la production d’anticorps spécifiques à la protéine spike du SRAS-CoV-2. »
L’activité de Moderna dans le domaine des vaccins à ARNm : « un système d’exploitation »
Le concurrent de Pfizer, Moderna, qui utilise le même concept d’ARNm mais dont la séquence et le mécanisme de délivrance sont développés indépendamment, fait référence à l’ARNm de leur entreprise comme « un système d’exploitation » sur leur site Web.
« Conscients du vaste potentiel de la science de l’ARNm, nous avons entrepris de créer une plate-forme technologique d’ARNm qui fonctionne comme le système d’exploitation d’un ordinateur. Elle est conçue de manière à pouvoir être branchée et utilisée de manière interchangeable avec différents programmes. Dans notre cas, le " programme " ou " application " est notre médicament ARNm, la séquence unique d’ARNm qui code pour une protéine. »
Moderna poursuit : « En général, la seule chose qui change d’un médicament ARNm potentiel à un autre est la région codante, le code génétique réel qui donne l’ordre aux ribosomes de fabriquer des protéines. »
« L’utilisation de ces ensembles d’instructions confère à nos médicaments expérimentaux à ARNm une qualité semblable à celle d’un logiciel. Nous avons également la possibilité de combiner différentes séquences d’ARNm codant pour différentes protéines dans un seul médicament expérimental à ARNm. »
Données CDC VAERS pour le vaccin à ARNm Pfizer-BioNTech Covid-19 au 24 mars. Pfizer-BioNTech annonce que la compagnie étendra son activité de vaccin ARNm au-delà du virus SRAS-CoV-2. (Source : CDC VAERS)
La base de données VAERS des Centres américains de contrôle des maladies a enregistré un peu plus de 21 000 rapports concernant la variante Pfizer-BioNTech du vaccin, dont 4 091 visites aux urgences, 2 050 hospitalisations, 769 décès, 397 invalidités permanentes et 27 « anomalies congénitales » au 24 mars.
Selon le Centre national d’information sur les vaccins, moins de 1 % des effets indésirables des vaccins sont signalés. Néanmoins, le CDC rejette les données du VAERS : « Soumettre un rapport au VAERS ne signifie pas que le personnel de santé ou le vaccin a causé ou contribué à l’événement indésirable (effet secondaire possible). »
Rédacteur Gabriel Olamsaint
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