Les villes de New York et Hong Kong sont toutes deux des centres financiers de classe mondiale. En termes de population, New York compte 8,5 millions d’habitants et Hong Kong 7,5 millions. Le nombre de touristes et de visiteurs est quasiment identique pour les deux villes. Récemment, une enquête en ligne a comparé les conditions de la pandémie à Hong Kong et à New York. En termes d’échelle, les deux mégapoles présentent de nombreuses similitudes, mais le nombre de cas frappant chaque ville, bizarrement, n’est pas proportionnel aux « risques évidents ».
New York accueille chaque année 1,1 millions de visiteurs en provenance de Chine, tandis que Hong Kong accueille 51 millions de visiteurs en provenance de Chine. Cela signifie que, tout au long de l’année, Hong Kong reçoit 46 fois plus de visiteurs chinois que New York. Hong Kong n’est qu’à 550 miles de Wuhan, alors que New York est à 7 220 miles de Wuhan.
D’un point de vue pratique et objectif, compte tenu de la proximité et du grand nombre de visiteurs en provenance de Chine continentale, Hong Kong devrait être beaucoup plus exposée que New York au risque de victimes du virus du PCC (pneumonie de Wuhan). Miraculeusement, en ce qui concerne Hong Kong, cette logique ne s’applique ni au nombre de cas confirmés ni au nombre de décès. Au moment de l’enquête, le nombre de cas confirmés à New York était de 110 465 contre 1 016 à Hong Kong, avec 7 905 décès à New York et 4 à Hong Kong. Cela signifie que, étonnamment, le taux de mortalité dû à l’infection était de 7,16 % à New York, et de seulement 0,39 % à Hong Kong.
Jusqu’à présent, il n’existe aucun remède ou vaccin pour se protéger de l’épidémie de COVID-19. Le taux de mortalité varie considérablement entre les deux villes. Les mesures antiépidémiques prises par l’administration Trump, sont connues sous la dénomination de distanciation sociale et d’« aplatissement de la courbe ». Aplatir la courbe des contaminations signifie ralentir le rythme des nouvelles contaminations de façon à étaler dans le temps le nombre de cas nécessitant une hospitalisation, afin que le système de santé ne soit pas submergé à un moment donné et ne s’effondre pas.
« Aplatir la courbe » des contaminations signifie ralentir le nombre de nouveaux cas afin que le système de santé ne soit pas submergé à un moment donné et ne s’effondre pas. (Image : Capture d’écran / YouTube)
Quatre facteurs atténuent l’épidémie à Hong Kong
Les « Nétizens » (contraction anglaise de net et de citizen) ont résumé quatre raisons pour lesquelles Hong Kong, bien que située dans une zone beaucoup plus à risque, ne compte qu’environ 1 % de cas d’infection par rapport à New York.
Premièrement, les citoyens ne font pas confiance au gouvernement de Hong Kong, car le Parti communiste chinois (PCC) a renforcé et étendu son contrôle sur les dirigeants de Hong Kong. Deuxièmement, les citoyens ne font pas confiance au régime communiste chinois sur le continent. Troisièmement, les Hongkongais ne font pas confiance à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), car celle-ci semble déterminée à agir en faveur du PCC. Quatrièmement, les travailleurs médicaux et sanitaires de Hong Kong se sont mis en grève au début du mois de février, en exigeant la fermeture totale des frontières.
Gravité de l’épidémie en Italie et en Iran
L’Italie, membre du puissant groupe des pays du G7, s’est associée au Parti communiste chinois en mars 2019, afin de renforcer le partenariat stratégique global sino-italien. Cela s’est fait en dépit de l’opposition de ses alliés occidentaux. L’Italie est devenue le premier pays d’Europe à signer l’Initiative route et ceinture (Belt and Road Initiative, BRI). L’épidémie en Iran est également très grave. De nombreux fonctionnaires de haut rang ont été infectés et sont morts du virus.
Comment New York est-elle devenue le « Wuhan » de l’Amérique ?
Aux États-Unis, il y a eu 203 377 cas confirmés dans la seule ville de New York, soit environ 33,4 % des cas confirmés dans le pays, ce qui en fait le « Wuhan » des États-Unis. En tant que plus grande métropole du monde, New York est une plaque tournante mondiale pour la finance, les affaires, la culture et les médias, et accueille le siège des Nations unies. Compte tenu de sa position stratégique et de son influence, le Parti communiste chinois a pénétré profondément tous les aspects de la vie new-yorkaise.
Compte tenu de sa position stratégique et de son influence, le Parti communiste chinois a pénétré profondément tous les aspects de la vie new-yorkaise. (Image : pixabay / CC0 1.0)
Les transferts d’argent liquide provenant de Wall Street et des marchés financiers américains maintiennent en vie l'Etat-Parti chinois. La crédibilité des Nations unies a été détournée par le régime communiste chinois - l’Organisation mondiale de la santé et d’autres organisations sont également sous le contrôle des dirigeants chinois. Les politiciens de New York et les oligarques puissants les soutiennent. Les principaux médias de New York diffusent la propagande du régime chinois à travers les États-Unis.
Hong Kong et Taïwan évitent de graves épidémies en ne faisant jamais confiance au PCC
À Hong Kong, en revanche, les gens ne baissent pas la garde. Le mouvement anti-extradition se poursuit depuis le mois de juin de l’année dernière. Au cours de la campagne, le climat de résistance de la population de Hong Kong à l’encontre du Parti communiste chinois s’est de plus en plus intensifié. La principale force du mouvement est constituée par les jeunes, avec comme tremplin le rêve d’une vie décente et d’un avenir civilisé.
Avec le déploiement du mouvement contestataire, les habitants de Hong Kong ne se tournent plus vers le Parti communiste chinois. Ils attirent l’attention et le respect de la communauté internationale et demandent l’adoption de sanctions. Les slogans du mouvement sont les suivants : « À bas le PCC ». «Expulsez le PCC», et plus tard « Le ciel détruit le PCC ». Avec le virus de Wuhan, les habitants de Hong Kong, en rejetant le Parti communiste, ont sans le vouloir appliqué l’antidote le plus efficace contre la pandémie.
Taïwan est un autre exemple montrant au monde que rester à l’écart du PCC est le meilleur remède contre le virus du PCC. L’expérience de Hong Kong a montré au peuple taïwanais le vrai visage de « un pays, deux systèmes » et lui a également inculqué le puissant antidote, à savoir : Ne jamais faire confiance au PCC.
L’entente entre l’OMS et le Parti communiste chinois pour tenir Taïwan à l’écart de l’OMS, a permis à ce pays d’obtenir des États-Unis de véritables informations sur l’épidémie et a ainsi fait de Taïwan un modèle de prévention dans la lutte contre le coronavirus.
Rédacteur Fetty Adler
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