Il y a un peu plus de 20 ans, le régime chinois lançait sa persécution féroce à l’encontre des pratiquants de Falun Gong, une ancienne discipline spirituelle chinoise basée sur les principes d’authenticité, de bonté et de patience.
The 20-Year Persecution of Falun Gong in China (20 ans de persécution du Falun Gong en Chine) propose aux lecteurs une immersion au cœur de la répression subie par les pratiquants de Falun Gong en Chine. Le livre renseigne sur les efforts déployés par les pratiquants du monde entier pour contrer la persécution et sur la manière dont le Parti communiste chinois (PCC) a étendu sa campagne de persécution à d’autres pays en intimidant les dirigeants et les entreprises.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline spirituelle traditionnelle chinoise pratiquée par des dizaines de millions de personnes en Chine et dans le monde depuis son introduction auprès du public en 1992.
La pratique met l’accent sur trois principes fondamentaux qui sont : l’authenticité, la bonté et la patience. Elle se concentre sur l’amélioration du caractère dans la vie quotidienne et à travers les conflits interpersonnels et sociaux. Cette pratique a gagné une immense popularité en Chine, recueillant le soutien de plus de 100 millions de citoyens, dont un grand nombre de professionnels et membres haut placés du PCC.
En juillet 1999, le PCC a lancé une campagne massive de répression visant à « éradiquer » cette discipline et incarcéré des millions de personnes au cours des décennies qui ont suivi. Des milliers de pratiquants sont morts des suites de tortures et d’abus, et leur nombre ne cesse d’augmenter. De nombreux pratiquants de Falun Gong en Chine ont également fait l’objet de harcèlements incessants, d’arrestations et d’emprisonnements arbitraires.
Le site Minghui, qui documente la persécution du Falun Gong, indique que 4 365 pratiquants ont été torturés à mort au cours de la campagne de persécution. Toutefois, selon les témoignages de pratiquants soumis au harcèlement permanent de la part des diverses organisations de sécurité du PCC, le nombre réel de morts se chiffrerait en centaines de milliers, voire en millions.
Parmi les personnes torturées à mort, beaucoup étaient des spécialistes de premier plan dans leur domaine, notamment des officiers militaires, des fonctionnaires, des chercheurs, des professeurs d’université, des directeurs de banque, des ingénieurs, des comptables, des avocats, des médecins, etc.
La vaste campagne contre le Falun Gong a mobilisé chaque aspect de la société chinoise, y compris l’appareil médiatique de l’État, la police, l’armée, le système éducatif, les entreprises et le cercle familial, qui l’ont qualifié de « culte maléfique ».
Depuis lors, les pratiquants de Falun Gong ont été soumis à toutes sortes de répression, incluant des licenciements, de lourdes peines de prison, des séances de tortures comme le gavage forcé, les coups de matraque électrique et les agressions sexuelles de la part des gardiens de prison et d’autres détenus, en plus des séances de lavage de cerveau.
Minghui Report : The 20-Year Persecution of Falun Gong in China, présente un résumé complet des 20 ans de persécution des pratiquants de Falun Gong, de 1999 à 2019. Le livre a reçu la médaille d’argent du prix annuel Benjamin Franklin, décerné par l’Independent Book Publishers Association (IBPA) dans la catégorie « non-fiction ».
Ciblés et tués pour leurs organes
En plus des tortures et des abus généralisés, les pratiquants du Falun Gong ont également été régulièrement ciblés et tués pour leurs organes, faisant l’objet d’un vaste commerce de transplantation d’organes qui rapporterait à la Chine plus d’un milliard de dollars par an.
Selon les conclusions du China Tribunal, une ONG basée au Royaume-Uni qui a enquêté sur « des rapports faisant état de milliers de touristes transplantés se rendant en Chine pour acheter des organes », le PCC est impliqué dans le prélèvement forcé d’organes et la vente à profit d’organes provenant de prisonniers de conscience assassinés.
Les principales victimes du trafic d’organes sont des membres de groupes détenus arbitrairement par le gouvernement pour des raisons politiques, tels que les pratiquants de Falun Gong, les Tibétains, les musulmans ouïghours et les chrétiens de maison. Les conclusions du Tribunal ont également révélé que de nombreux hôpitaux chinois gérés par l’État et l’armée dans tout le pays ont été impliqués dans des prélèvements forcés d’organes effectués sous la direction du PCC.
Même si la Chine dispose d’une industrie de transplantation d’organes depuis des décennies, le volume des transplantations a augmenté de façon exponentielle au début des années 2000, coïncidant avec le début de la persécution du Falun Gong.
Bien qu’une enquête sur le terrain soit impossible en Chine en raison de la stricte surveillance exercée par le régime communiste, les enquêteurs ont fourni un nombre croissant de preuves pour vérifier les allégations, notamment une analyse statistique du nombre croissant de transplantations d’organes en Chine et des délais d’attente extrêmement courts, compte tenu du système sous-développé d’attribution des organes dans le pays.
Selon les conclusions des Nations unies sur les transplantations d’organes, plus d’un million de musulmans ouïghours sont emprisonnés dans des camps de concentration dans des régions reculées de l’ouest de la Chine. Les prélèvements d’organes sur les pratiquants du Falun Gong et d’autres prisonniers de conscience se poursuivent également avec l’aide de sociétés occidentales qui fournissent des dispositifs permettant la conservation des organes, ainsi que des médicaments immunosuppresseurs.
Les médias internationaux ferment les yeux sur les abus commis par la Chine
Depuis sa création en 1949, le régime chinois a toujours ciblé les confessions et minorités religieuses pour les assimiler violemment à son idéologie athée. L’influence profonde du PCC dans le monde entier a permis aux violations des droits de l’homme de se poursuivre pratiquement sans contrôle.
Des études ont montré que 90 % des médias américains sont détenus par six sociétés ayant des liens commerciaux étroits avec la Chine, ce qui réduit la couverture des atrocités commises par le PCC.
Certaines des plus grandes entreprises du monde, telles que Apple et Cisco, sont soumises à une pression croissante leur demandant de contrer la « répression des droits de l’homme et de la démocratie » par Pékin, a averti l’administration Biden.
Rédacteur Fetty Adler
Collaboration Jo Ann
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