Une nouvelle étude évaluée par des pairs et publiée dans une revue médicale de premier plan a clairement indiqué que les rappels de vaccin Covid-19 qui sont encore très répandus dans les collèges et les universités en Amérique, « devraient causer un préjudice net ».
L'étude a été publiée le 5 décembre dans The Journal of Medical Ethics du British Medical Journal.
Risque de désinscription pour les non-vaccinés
Menée par une équipe de neuf scientifiques du Royaume-Uni, du Canada et des États-Unis, l'étude indique clairement dès les premières phrases qu'elle vise spécifiquement les rappels d’injections pour les jeunes étudiants adultes : « en 2022, les étudiants des universités nord-américaines ayant des mandats d'injection Covid-19 pour une troisième dose risquent d'être désinscrits s'ils ne sont pas vaccinés. »
« Pour évaluer la pertinence des mandats de rappel dans ce groupe d'âge, nous combinons une évaluation empirique des risques et des avantages et une analyse éthique », ont-ils ajouté.
Les résultats sont loin d'être agréables à entendre pour ceux qui croient encore aux injections obligatoires. En effet, pour éviter une seule hospitalisation due à la Covid-19 tous les six mois, il faudrait injecter une troisième dose du nouvel ARNm de la thérapie génique à 42 836 jeunes adultes.
« On s'attend à ce que les rappels obligatoires chez les jeunes adultes causent un préjudice net », ont déclaré les scientifiques sans ambages.
Cette déclaration a été étayée par une analyse qui a également révélé que pour éviter ne serait-ce qu'une seule hospitalisation due à la Covid-19 en utilisant les injections expérimentales, « nous prévoyons au moins 18,5 événements indésirables graves liés aux vaccins à ARNm, dont 1,5 à 4,6 cas de myopéricardite associés aux rappels chez les hommes (nécessitant généralement une hospitalisation) ».
Les universités ferment délibérément les yeux
L'étude a reçu un soutien de premier plan, notamment de la part du chirurgien général de Floride, Joseph Ladapo, qui a diffusé la science émergente sur Twitter le 6 décembre, déclarant : « une excellente analyse par une équipe de recherche exceptionnelle montre que les rappels obligatoires de Covid-19 à ARNm nuisent probablement à plus d'étudiants qu'ils ne les aident. Il est remarquable que les universités ferment délibérément les yeux. Étudiants, soyez attentifs ! »
Les auteurs de l'étude ont noté que le problème des injections obligatoire pour ceux qui cherchent à faire des études supérieures est tout simplement viral, « En Amérique du Nord, en mai 2022, au moins 1000 collèges et campus universitaires exigeaient la vaccination Covid-19, et plus de 300 exigeaient des rappels. »
Pourtant, malgré le fait que « plus de 50 pétitions ont été écrites pour s'opposer à ces mandats de vaccination, soulevant des plaintes juridiques et éthiques spécifiques », les auteurs ont déclaré : « à notre connaissance, peu d'entre eux ont modifié leur orientation vaccinale pour l'année universitaire 2022-2023 et plusieurs ont rendu obligatoire le nouveau rappel bivalent. »
« Nous suggérons que les mandats généraux pour les jeunes ignorent des données clés, impliquent des préjudices sociaux plus larges et/ou des abus de pouvoir et sont sans doute en train de saper plutôt que de contribuer à la confiance et à la solidarité sociales », ajoute l'équipe.
En présentant leurs données, les chercheurs ont notamment constaté que les arguments en faveur des injections forcées n'ont tout simplement aucun sens : « à cette échelle… l'injection de BNT162b2 (Pfizer-BioNTech) aux jeunes adultes pourrait entraîner 18,5 fois plus d'effets indésirables graves par million (593,5) que d'hospitalisations Covid-19 évitées (32,0) ».
L'équipe a également estimé que pour un grand campus universitaire moyen, le fait d’imposer une troisième injection entraînerait mathématiquement entre 1 429 et 4 625 cas de jeunes adultes souffrant d'une «réactogénicité de grade ≥3 perturbant les activités quotidiennes ou nécessitant des soins médicaux.»
L'étude définit les réactogénicités de grade 3 ou plus comme « des événements locaux/systémiques empêchant les activités quotidiennes courantes ou nécessitant l'utilisation d'un analgésique (grade 3) ou entraînant une visite aux urgences ou une hospitalisation (grade 4). »
En outre, le risque de myocardite et de péricardite auquel sont exposés les hommes recevant l'injection est important. L'article estime que pour les hommes âgés de 18 à 29 ans, le risque de souffrir d'une inflammation cardiaque grave est de 1 sur 7 000. Pour les adolescents âgés de 16 à 17 ans, ce chiffre est passé à 1 sur 5 000.
Rédacteur Fetty Adler
Collaboration Jo Ann
Source : COVID Booster Mandates for University Students ‘Expected to Cause Net Harm’: Study
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