La civilisation chinoise existe depuis 5 000 ans et, à l’époque de l’Empereur Jaune, le code vestimentaire classique a été établi. L’une des épouses de l’Empereur Jaune, Leizu, a inventé la sériciculture pour fabriquer des vêtements traditionnels chinois dont la beauté sert à mettre en valeur cette civilisation fondée sur la transmission du divin et qui met l’accent sur la vertu et l’étiquette. Depuis, le peuple chinois est bien vêtu, courtois et raffiné.
L’Empereur Jaune gouvernait la Chine par la vertu et l’étiquette vestimentaire
L’Empereur Jaune est à l’origine de la création de l’étiquette vestimentaire chinoise traditionnelle et la beauté du Hanfu, la tenue traditionnelle chinoise, provient de la soie inventée par l’épouse de l’Empereur Jaune, Leizu.
Après que l’Empereur Jaune soit devenu le Seigneur du Monde par le Mandat du Ciel, il a eu pour mission de jeter les bases d’une civilisation ayant la splendeur des vêtements et la grandeur de l’étiquette. La création des vêtements traditionnels chinois faisait inévitablement partie de la culture divine, et il était évident que seule une soie magnifique pouvait y satisfaire, et c’est ainsi que la soie chinoise a vu le jour. L’invention de la soie et sa transmission au peuple ont naturellement été confiées à Leizu, l’épouse de l’Empereur Jaune.
Parce que l’Empereur Jaune gouvernait avec moralité, les vêtements devaient refléter les connotations culturelles de l’unité du ciel et de l’homme, et de la moralité humaine. Cela signifie que le costume traditionnel chinois ne sert pas seulement à se protéger du froid et à dissimuler de corps, mais qu’il est aussi un symbole du statut, représentant le statut social de l’individu, tandis que les personnes de différentes classes n’ont pas le droit de casser le code vestimentaire à leur guise. Par exemple, les empereurs chinois et les fonctionnaires de différentes classes avaient des costumes différents.
Les vêtements traditionnels chinois incarnent également la voie du ciel et se divisent en deux parties : le vêtement du haut (yi) et le vêtement du bas (shang). Le vêtement du haut symbolise les cieux, qui sont en haut, tandis que le vêtement du bas symbolise la terre, qui descend jusqu’à la cheville en frôlant le sol. C’est alors que les Chinois ont commencé à appeler leurs vêtements yi shang, et le yi shang est le style de base du vêtement traditionnel chinois. Depuis lors, les vêtements chinois, dont les couleurs primaires sont celles des cinq éléments, sont strictement réglementés, de la couleur au style, en fonction du statut et de l’occasion.
La voie du mariage selon l’Empereur Jaune : un vrai homme privilégie la moralité à la beauté
L’Empereur Jaune a instruit le peuple et gouverné le pays de cette manière, ce qui a amené le peuple chinois à se comporter de manière décente, courtoise et extraordinaire. Grâce à la création de l’écriture par Cangjie à l’époque de l’Empereur Jaune, l’histoire des vêtements traditionnels chinois dont le cœur était la moralité, la bienveillance et la piété filiale, a été parfaitement documentée.
Il convient de mentionner que dans la Chine ancienne, le comportement des empereurs était un exemple à suivre en termes de moralité. Les Chinois anciens disaient qu’il fallait épouser une femme vertueuse, ce qui est également une tradition laissée par l’Empereur Jaune. Sa première épouse, d’une grande moralité, enseignait aux hommes l’élevage des vers à soie et la fabrication des vêtements. Sa seconde épouse, une femme pas très belle en apparence mais d’une grande moralité, aidait la première épouse de l’Empereur Jaune et était aussi très respectée par l’Empereur Jaune. L’Empereur Jaune déclara : « Celui qui privilégie la beauté au détriment de la vertu n’est pas vraiment vertueux, et celui qui valorise la vertu avant la beauté est un véritable homme de vertu ».
Depuis lors, le comportement du couple impérial est devenu l’exemple même du couple traditionnel chinois. L’impératrice doit naturellement se comporter comme une mère au cœur aimant pour soigner et éduquer ses sujets, servir de modèle aux femmes, éduquer le caractère des femmes, leur apprendre à soutenir leur mari, à gérer la famille, c’est pourquoi le tissage et la confection des vêtements sont devenus le travail principal des femmes dans la Chine ancienne.
L’épouse de l’Empereur Jaune, Leizu, a inventé la sériciculture
Dans l’Antiquité, la Chine était le seul pays à cultiver le mûrier, à élever des vers à soie et à produire des tissus en soie.
La légende raconte qu’après la victoire de l’Empereur Jaune sur Chiyou, le dieu des vers à soie offrit de la soie blanche et brillante pour célébrer cette victoire. L’Empereur Jaune fit tisser la soie en tissu, qui fut ensuite découpée pour en faire des vêtements chauds et confortables.
Plus tard, Leizu, l’épouse de l’Empereur Jaune, découvrit que les vers à soie pouvaient aussi sécréter de la soie comme celle offerte par le dieu des vers à soie. Elle commença donc à planter des mûriers, à récolter des feuilles de mûrier pour élever des vers à soie, puis à tisser des étoffes de soie. Leizu a enseigné cette méthode au peuple et, dès lors, la cueillette des feuilles de mûrier, l’élevage des vers à soie et le tissage sont devenus les principales activités des femmes dans la Chine ancienne.
La Chine a une longue histoire de culture vestimentaire, et chaque dynastie a son propre style particulier. La forme de base des vêtements traditionnels chinois Han est constituée d’un vêtement du haut et d’un vêtement du bas. Ils se caractérisent par une robe droite et ample ainsi que des manches larges, avec des plis créés naturellement en serrant une ceinture autour de la taille. Des vêtements traditionnels chinois Han sont ensuite décorés de passepoils et de broderies au niveau du col, des manches et des revers.
Au cours de la période des Printemps et Automnes (771 à 481-453 av. J.-C.) et de la période des Royaumes combattants (476-256 av. J.-C.), il est apparu un type de vêtement dont le haut et le bas étaient reliés : les vêtements profonds ou shenyi (深衣), parce qu’ils étaient droits et larges, et qu’ils pouvaient cacher « profondément » le corps à la vue, d’où leur nom de « vêtements profonds ». Ils étaient taillés d’une manière unique, le haut et le bas étant coupés séparément puis cousus ensemble pour former un seul vêtement qui arrivait à peu près à la cheville.
Les shenyi étaient portés par les hommes et les femmes quel que soit leur statut, des lettrés aux gens du peuple, et c’était un vêtement très populaire.
Rédacteur Yi Ming
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