Au cours des derniers millénaires, l’humanité a connu de nombreux fléaux, petits et grands. Si nous examinons certaines des pestes les plus connues de l’histoire, nous verrons qu’aucune d’entre elles n’a été guérie par des « mesures » humaines. Tout comme l’homme ne peut pas contrôler la pluie, il ne peut pas non plus contrôler l’arrivée et le départ des fléaux. Cependant, nous constatons également des cas où la peste a été miraculeusement « contournée ».
Un érudit a risqué sa vie pour enterrer son professeur et sauver le nourrisson survivant, épargné par l’épidémie
L’érudit Zhu Meishu de la dynastie Qing, dans son « Recueil des peines enfouies », a témoigné d’une peste qui avait éclaté dans une contrée de Chine : un érudit du nom de Wang Yuxi, qui avait étudié sous la direction de Chen Junshan, a vu sa famille infectée par l’épidémie, « cinq membres de la famille sont morts en une nuit, et personne dans le voisinage n’a osé regarder à sa porte ».
Wang Yuxi s’est dit avec détermination : « Comment puis-je rester là et laisser la famille de mon professeur mourir sans dignité et que personne ne les enterre ? ». Il est entré dans la maison et a mis chaque défunt dans un cercueil. A sa grande surprise, il a trouvé dans un lange un nourrisson qui respirait encore. Wang Yuxi l’a extrait de la maison et a trouvé un médecin pour le soigner. Le bébé a pu survivre grâce à Wang.
Après cet incident, Wang Yuxi est resté sain et sauf malgré l’ampleur de l’épidémie. Il semble que la peste épargne une personne gentille et juste.
Une famille sauvée du désastre par une épouse vertueuse
Au cours de la 15ème année du règne de l’empereur Daoguang sous la dynastie Qing, une peste a éclaté à Hangzhou, tuant tant de personnes que tous les cercueils de la ville ont été vendus. Une famille de Hangzhou, nommée Jin, a entendu un bruit et des chuchotements devant sa porte le soir du Nouvel An : « Il y a une femme vertueuse dans cette famille. »
Le lendemain, c’était le premier jour de la nouvelle année. Lorsque la famille a ouvert la porte, ils ont vu un grand cercle rouge peint sur le mur. Madame Jin, surprise, a pensé que c’était une plaisanterie des enfants, alors elle ne l’a pas pris à cœur.
Cependant, au cours de l’été, l’épidémie s’est aggravée et « aucune des familles voisines n’a été épargnée, sauf la famille Jin qui était indemne. » Ils ont compris que le cercle rouge du réveillon chinois était un repère des esprits pour les épargner.
Pourquoi les esprits ont-ils fait une marque sur le mur extérieur de la famille Jin pour la sauver ? La belle-fille de la famille Jin n’avait jamais épousé quelqu’un d’autre après la mort de son mari, elle s’était dévouée à la famille de son mari, à ses beaux-parents et à ses enfants pendant plus de 30 ans. Une femme aussi fidèle est toujours admirée par les dieux et les fantômes. C’est grâce aux mérites accumulés par cette femme que la famille Jin a été sauvée de ce fléau.
La peste épargne une famille qui a été vertueuse et bonne pendant trois générations
Une année, le jour du Nouvel An, Feng Shih-hsing, un érudit de la dynastie Song, sortait tôt et rencontrait un certain nombre de personnes à l’allure étrange. Feng Shih-hsing qui n’avait pas peur leur a demandé ce qu’ils voulaient. Ils ont répondu : « Nous sommes tous des esprits qui vont répandre la peste sur la terre au début de l’année. »
Feng Shih-hsing leur a demandé : « Ma famille sera-t-elle aussi infectée ? »
Les esprits en charge de la peste ont répondu : « Non »
Feng Shih-hsing leur a demandé pourquoi.
Un esprit lui a expliqué : « Votre famille a été vertueuse pendant trois générations, et quand vous voyez quelqu’un faire de mal, vous l’arrêtez. Quand vous voyez quelqu’un faire de bonnes choses, vous le félicitez. Les enfants et petits-enfants de votre famille vont tous bien réussir, alors comment oserions-nous aller chez vous ? » Quand il a fini de parler, les esprits ont disparu.
Cette année-là, la peste s’était répandue partout et seule la famille Feng était indemne dans le quartier.
Un ancien dicton chinois disait : « Les bénédictions ou les calamités ne visent personne en particulier, chacun subit ou bénéficie des conséquences de ses propres actions ». Un grand médecin de la dynastie Tang, Sun Simiao, disait également dans l’une de ses œuvres de médecine : « Si la moralité d’une personne est mauvaise, même si elle prend la pilule magique, elle ne prolongera pas sa vie. Si la moralité est élevée et parfaite, sans prières, on est béni avec beaucoup de longévité ».
Rédacteur Yi Ming
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