Sous la dynastie Qing, Qin Dacheng, qui vivait à Jiading, au sud du fleuve Yangtze, avait toujours manifesté un respect filial envers sa mère et une grande attention envers les autres.
Quand quelque chose rendait sa mère malheureuse, il prenait le temps de s’agenouiller pour lui demander pardon.
Ayant un revenu familial modeste, il mangeait frugalement pour permettre à sa mère de bien se nourrir. Sa piété filiale touchait énormément les personnes de son entourage.
Par la suite, après le décès de son épouse, Dacheng voulut se remarier. Le soir de leur mariage, la mariée pleura amèrement. Dacheng lui demanda la raison et découvrit qu’elle avait été fiancée à un homme qui l’aimait, mais ses parents pensaient que la famille de son fiancé était trop pauvre et l’avait obligée à se marier à un membre de la famille Qin.
Après avoir compris la situation dans son entièreté, Dacheng contacta immédiatement l’homme et leur demanda de se marier, ce soir-là. Il offrit tous les biens qu’il venait d’acquérir pour son mariage au couple nouvellement marié.
Il prit également l’initiative de rencontrer la famille de la mariée, pour expliquer à ses parents ce qui s’était passé et les prier de ne pas blâmer le nouveau couple. Les parents des deux familles furent très satisfaits de son initiative.
Au cours de la 28e année de Qianlong (乾隆), le sixième Empereur de la Dynastie Qing, Qin Dacheng réussit l’examen provincial. Dai Diyuan, l’examinateur, constata sur ses copies d’examen que la calligraphie de Dacheng était médiocre et lui dit : « - Le niveau actuel de votre calligraphie ne vous permettrait d’atteindre que la troisième place si vous assistiez à l’examen du Palais. À l’avenir, si vous pratiquiez plus, peut-être pourriez-vous espérer la deuxième place ».
L’examinateur constatant la médiocrité de la calligraphie de Qin Dacheng, lui conseilla de l’améliorer avant de se présenter à d’autres examens. (Image : Capture d’écran / YouTube)
Après cela, Qin Dacheng pratiqua avec diligence la calligraphie et fit énormément de progrès. Plus tard, quand il assista à l’examen du Palais, sa calligraphie était indéniablement de qualité supérieure. Liu Tongxun, responsable de l’évaluation pour cet examen, était un fonctionnaire juste. Au classement, Chu Tingzhang, qui venait de Changzhou, au sud du fleuve Yangtze, arriva à la première place, et Qin Dacheng à la onzième.
Lorsque les dix meilleures copies de l’examen furent prêtes à être envoyées à l’Empereur pour la validation de l’examen, l’un des concitoyens de Chu Tingzhang, un autre examinateur du hall d’examen, ayant une rancune personnelle à l’encontre Chu Tingzhang, déclara à l’examinateur Liu Tongxun : « Le public connaît les trois meilleurs candidats que nous avons évalués. Il est déjà prêt à les accueillir. »
En entendant cela, l’examinateur Liu Tongxun en fut fort irrité et répondit : « Pensent-ils que je fais preuve de favoritisme concernant la notation de l’examen du Palais ? ». Ainsi, l’examinateur Liu Tongxun remplaça les dix meilleures copies d’examen par celles classées de onze à vingt et les soumit à l’Empereur pour approbation. Ainsi, Qin Dacheng du onzième rang, passa au premier rang et atteignit la première place.
Plus tard, les gens qui eurent vent de cette anecdote s’exclamèrent : « Les Cieux ont parlé ! Aider Qin Dacheng, cet homme, vertueux, sensible à la piété filiale, à atteindre le premier rang à l’examen du Palais, est la manifestation de la justice divine ».
Rédacteur Gabriel Olamsaint
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