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Tradition. Le pouvoir de la piété filiale

CHINE ANCIENNE > Tradition

Un homme du nom de Guo mendiait dans la rue afin de subvenir aux besoins de sa mère et de son frère malades. (Image : The Epoch Times)

Selon le confucianisme, obéir, respecter, et prendre soin de ses parents et des anciens appartient à l’un des principes moraux fondamental. Cette vertu était autrefois connue sous le nom de piété filiale. Voici une petite histoire qui raconte à quel point la piété filiale est précieuse.

Un mendiant du nom de Guo vivait dans la ville de Huofu, comté de Wanzai, pendant la dynastie des Yuan (entre 1271-1368). Il était né avec un poignet gauche et des chevilles tordues. Pour marcher, il devait pivoter sur sa main droite. Les gens le surnommaient « Guo le rampant ». La mère de Guo était vieille et souffrait de goutte. Son frère aussi était malade. Guo mendiait les premiers et quinzième jours du mois. Sa situation était connue de tous, les passants étaient donc disposés à lui fournir de quoi vivre. Guo réussit grâce à cela à subvenir aux besoins de sa famille pendant 18 ans, sans jamais se plaindre.

Un jour d'hiver, en 1296, Guo rencontra un moine taoïste dans la rue. Voyant que malgré la dure vie de Guo, celui-ci n’avait cessé de s’occuper de sa mère et de son frère, le moine lui offrit cinq comprimés : « Prenez-les et vos maladies chroniques seront guéries instantanément », dit-il à Guo. Guo s’exécuta : il avala toutes les pilules et ses articulations tordues se redressèrent en un instant.

L’extraordinaire guérison de Guo lui rendit une vie normale. Il ne pouvait donc plus mendier, les habitants de la ville ne lui donnaient plus à manger. Il avait donc trois bouches à nourrir, la tâche n’était pas aisée pour Guo. Alors qu’il était au bord du gouffre, il rencontra à nouveau le moine. Il se prosterna avec respect pour le remercier, et déclara : « Je vous remercie infiniment, je vous dois ma guérison. Cependant, j’ai agi égoïstement:  j’ai pris toutes les pilules et je n’ai pas pensé à ma mère. Elle est toujours au lit. Que dois-je faire ? ». Le prêtre lui donna cinq autres comprimés. Il dit que la maladie de sa mère serait guérie si elle en prenait deux. Un homme riche souffrant de la même maladie que la mère de Guo entendit parler des trois pilules restantes.

Un jour, Guo rencontra un moine taoïste qui lui affirma qu’en prenant des pilules, il guérirait instantanément. (Image : 该图片由 / Thai Bao Huynh / 在 / Pixabay /上发布) 
Un jour, Guo rencontra un moine taoïste qui lui affirma qu’en prenant des pilules, il guérirait instantanément. (Image : 该图片由 / Thai Bao Huynh / 在 / Pixabay /上发布)

L'homme riche dit à Guo : « J’ai entendu dire que tu avais trois pilules miracles. Je les achèterai avec un lingot d'argent (d’une valeur d’environ 27 088 euros). Qu'en penses-tu ? ». Mais Guo ne s’intéressait pas à l’argent. Il proposa donc à l’homme riche un autre marché : « En échange de ces pilules, et si elles vous guérissent, je vous demanderai de subvenir à mes besoins et ceux de ma famille à vie ». L’homme accepta.

En prenant les pilules, l'homme riche guérit sur-le-champ. Il tint alors promesse, et procura à la famille de Guo tout le nécessaire pour vivre jusqu’au restant de leurs jours.

L’histoire se répandit, et beaucoup furent impressionnés par la force de la piété filiale de Guo. Elle était telle qu’elle avait touché l’immortel : il avait en conséquence décidé d’aider Guo.

Malgré son handicap, Guo restait fidèle à ses proches et les aidait du mieux qu’il pouvait, avec respect et amour.

Rédacteur Lia Suzuran

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