Sun Simiao, le roi de la médecine
La médecine chinoise était très développée dans les temps anciens, et l’histoire a connu de nombreux médecins célèbres qui possédaient d’excellentes compétences médicales, dont Bian Que, Hua Tuo, Sun Simiao et Li Shizhen.
Sun Simiao (孫思邈, 581-682), médecin et alchimiste taoïste chinois du début de l’époque des Tang, était surnommé le « roi de la médecine » pour son utilisation des médicaments avec une grande précision.
Il a passé sa vie à écrire deux livres, Qian Jin Yao Fang (千金要方) ou Beiji qian jin yao fang (备急千金要方) et Qian Jin Yi Fang (千金翼方), dans lesquels il a détaillé plus de 5 300 prescriptions et plus de 800 variétés d’herbes. Les livres expliquent comment ces herbes étaient cultivées, utilisées et transformées en médicaments. Ce livre a également témoigné les décennies d’expérience clinique de Sun Simiao en tant que praticien au sein du peuple. Ces deux ouvrages sont donc considérés comme les premières encyclopédies médicales de Chine.
Le livre contient également des remèdes contre la lèpre, le choléra, le diabète, les plaies, les furoncles, la cellulite, les scrofules, les nodules lymphatiques, les goitres, les maladies cutanées, la dysurie et la cécité nocturne.
Une légende raconte même que Sun Simiao a sauvé l’enfant du roi-dragon de Jing Yang, et qu’il a reçu en récompense trente ordonnances secrètement gardées dans le palais du dragon. Le roi-dragon les lui a offertes en estimant que Sun Simiao était un vrai taoïste vertueux qui pouvait aider le monde et sauver les gens avec ces prescriptions. Sun Simiao, surpris par cette rencontre, a expérimenté ces trente prescriptions médicales pour traiter des maladies. Les conclusions étaient si miraculeuses qu’il les a compilées dans le livre Qian Jin Yao Fang.
Outre ses compétences médicales réputées, Sun Simiao est surtout respecté par tous pour ses vertus en tant que médecin. Dans la préface de son livre Qian Jin Yao Fang, il a écrit ces mots : « La vie humaine est plus précieuse que mille pièces d’or et une ordonnance qui sauve une vie a encore plus de valeur que cela. » Cette citation est encore largement diffusée aujourd’hui. Dans son livre La sincérité du grand médecin, il a également souligné que pour être un grand médecin, il faut n’avoir rien à demander au patient, être compatissant et prêt à sauver celui qui souffre.
Rédacteur Tchen Sixuan
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