La fête des bateaux-dragons, ou festival des bateaux-dragons, est une fête traditionnelle importante en Chine, mais aussi au Japon, au Viêt Nam, en Corée du Sud et dans d’autres pays de l’Asie du Sud-Est. Elle se déroule chaque année le cinquième jour du cinquième mois du calendrier lunaire, soit le 10 juin du calendrier grégorien pour cette année (2024).
Avec le Nouvel An lunaire, le festival de la Mi-Automne et le festival Qing Ming, le festival des bateaux-dragons constitue l’un des quatre principaux festivals traditionnels chinois.
Le mot « Duan » dans « Duanwu » signifie « début » et « commencement », donc « Duanwu » signifie « le cinquième jour du mois ». Par conséquent, le cinquième jour du cinquième mois du calendrier impérial est appelé « le festival de Duanwu ». Le Diagramme du Fleuve jaune (He Tu, 河圖), comporte 10 chiffres, de 1 à 10. Les cinq chiffres impairs 1, 3, 5, 7, 9 sont yang et les cinq chiffres pairs 2, 4, 6, 8, 10 sont yin. De ce fait, la fête des bateaux-dragons est également connue sous le nom de festival Duanyang. Taiwan, et plus récemment la Chine continentale, Hong Kong, Macao et la Corée, ont fait de la fête des bateaux-dragons un jour férié légal.
La fête des bateaux-dragons à Hong Kong
Après la cession de Hong Kong à la Grande-Bretagne, la fête des bateaux-dragons a été célébrée par les Chinois de Hong Kong jusqu’en avril 1962, date à laquelle elle a été officiellement désignée jour férié légal, donnant droit à un jour de congé.
Le jour de la fête des bateaux-dragons, il est de coutume pour les familles de préparer des gâteaux de riz gluant enveloppés dans des feuilles de bambou, appelés zongzi. Les personnes qui aiment nager se rendent à la plage pour se baigner avec leur famille, en disant que se laver dans l’eau des bateaux-dragons éloigne les mauvais esprits et les maladies. Des courses de bateaux-dragons sont organisées dans les zones côtières de Hong Kong, telles que Tai Po, Sha Tin, Tuen Mun, Tsuen Wan, Aberdeen et Victoria Harbour. Avant la course des bateaux-dragons, un rituel est organisé, dans l’espoir de bénéficier d’une année de beau temps, de prospérité et de paix dans le pays.
Depuis 1976, la Hong Kong International Dragon Boat Regatta se tient chaque année à Hong Kong, le samedi et le dimanche suivant la fête des bateaux-dragons en juin : ce qui représente l’événement international de bateaux-dragons le plus prestigieux. Elle accueille 5 000 participants et plus de 400 équipes de bateaux-dragons, venant de Hong Kong, ainsi que d’une quinzaine de pays et régions, dont la Chine continentale, Taïwan, Macao, l’Australie, le Canada, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Japon, la Corée du Sud, les Philippines, Singapour, la Thaïlande et Dubaï.
Le festival des Bateaux-Dragons sous la période avant la dynastie Qin
Avant la dynastie Qin, la fête des bateaux-dragons était à l’origine un festival destiné à éloigner les mauvais esprits, à chasser les fléaux et à écarter les insectes et animaux venimeux en été.
Selon le livre Mythes et poèmes de Wen Yiduo et d’autres études d’érudits, la fête des bateaux-dragons existait dans la région de Wuyue, avant que Qu Yuan ne se jette dans le fleuve.
À cette époque, le cinquième jour du cinquième mois du calendrier impérial était considéré comme « le mois et le jour mauvais ». Un chercheur a estimé qu’il devait être dérivé d’un homophonique. Quand on prononçait « le cinquième jour du cinquième mois » du calendrier impérial, et « le mois et le jour mauvais » en mandarin ou en chinois, on constatait que leurs prononciations étaient extrêmement similaires. En outre, le cinquième jour du cinquième mois du calendrier lunaire est la « fin du printemps et le début de l’été ».
Comme le dit le dicton, « Avant de manger des zongzi en mai, ne pas enlever les vêtements d’hiver du placard » ou « Avant de manger des zongzi de riz en mai, ne pas ranger les vêtements d’hiver dans le placard ». Ou encore, durant l’été « chaud et humide », il pleut et c’est humide. Les bactéries se reproduisent facilement et sont porteurs de fléaux et d’épidémies. C’est ainsi que « le cinquième jour du cinquième mois du calendrier impérial » a été considéré comme un jour de mauvais augure.
Afin de chasser les mauvais esprits, les fantômes, les fléaux et les épidémies, les gens de l’Antiquité offraient des sacrifices au « dieu Dragon », aux Cieux et aux Ancêtres, le cinquième jour du cinquième mois du calendrier lunaire, connu sous le nom de « mauvais mois et mauvais jour », en construisant des bateaux-dragons, en organisant des courses de bateaux-dragons et en jetant des zongzi dans les rivières, pendant le festival des bateaux-dragons. Les rites sacrificiels ont été utilisés afin de prier pour avoir du beau temps, de bonnes récoltes et la paix dans le pays.
La fête du double cinq à la période des Printemps et Automnes
Sous les dynasties du Nord et du Sud, il a été consigné dans le livre Les Chroniques des pays de Chu (Jingchu Suishiji, 荊楚歲時記), écrit par Zong Jing pendant les périodes Xiao et Liang de la dynastie du Sud : « Ce jour là, on organise la course des bateaux-dragons et on cueille des herbes médicinales ». Plus tard, sous la dynastie Sui, Du Zigong a rajouté des commentaires pour expliquer avec plus de détails le contenu de ce livre. Il a précisé que la course des bateaux-dragons contre le courant était la coutume du pays Dongwu. Elle servait à vénérer Wu Zixu qui était considéré comme le dieu de la rivière.
Wu Zixu était originaire du royaume de Chu, pendant la période des Printemps et Automnes. Suite à la persécution subie par sa famille à Chu, il s’est exilé dans le royaume de Wu. Il a été promu par le roi Wu et a conquis les royaumes de Chu, Qi, Jin et Yue. Mais, insatisfait de la stratégie de Wu Zixu, qui consistait à l’« unification des forces contre le Royaume Yue », le roi de Wu a écouté les calomnies du ministre Bo Fei. Il a forcé Wu Zixu à se suicider en se jetant dans la rivière, le cinquième jour du cinquième mois lunaire. Le peuple a, par la suite, vénéré Wu Zixu lors de la fête des bateaux-dragons et le considérait à cette époque comme le « dieu de la rivière ». Depuis lors, le festival de Duanwu a ajouté des éléments à la coutume de « sacrifice au dieu dragon » pour commémorer le fidèle ministre Wu Zixu.
Concernant les zongzi consommées à l’occasion du festival des bateaux-dragons, comme l’indique le Livre de la préfecture de Suzhou, de la dynastie Ming, compilé par Lu Xiong : « Il est de coutume d’offrir des zongzi à Wu, le jour de la fête des bateaux-dragons, et non à Qu Yuan » signifiant que lors de la fête du double cinq, il était de coutume d’offrir des zongzi à Wu Zixu, et non à Qu Yuan.
Les autres documents historiques indiquent également que, pendant la période des Printemps et Automnes, les habitants de Suzhou avaient déjà de telles coutumes pour vénérer le dieu de la Rivière.
Le festival de Duanwu à la période des Royaumes combattants
Toujours selon les commentaires de Du Zigong dans le livre Les Chroniques des pays de Chu : « le cinquième jour du cinquième mois, c’est le jour où Qu Yuan s’est jeté dans le fleuve Miluo… il a été ordonné aux pécheurs de ramer pour le sauver ». Ce commentaire montre que Qu Yuan, poète et homme d’état du royaume de Chu, s’est sacrifié en se jetant dans le fleuve, le jour du festival de Duanwu, à l’époque des Royaumes Combattants.
Pendant la période des Royaumes Combattants, le royaume de Qin était devenu de plus en plus puissant et Qu Yuan, un ministre loyal de Chu, a voulu s’unir au royaume de Qi pour lutter contre celui de Qin. Mais il s’est heurté à l’opposition de Jin Shang, un ministre qui ne l’a pas soutenu devant le roi Huai de Chu. Plus tard, il a été muté près de la rivière Han, loin de la cour impériale, pour occuper un poste sans importance.
Cependant, une fois exilé, Qu Yuan se souciait toujours de son pays. Malheureusement, il ne pouvait rien faire pour sauver le royaume. En 313 av. J.-C., le royaume de Qin a envoyé Zhang Yi à Chu pour persuader le royaume de rompre ses relations diplomatiques avec Qi, en promettant de donner 600 miles carré de terre à Chu. Qu Yuan a essayé de convaincre le roi Huai de ne pas être dupe. Cependant, le roi a refusé de l’écouter. Après avoir rompu les relations diplomatiques avec Qi, il a été attaqué par Qin et d’autres pays voisins. Il a compris qu’il avait fait une grosse erreur stratégique et a rappelé Qu Yuan.
Qu Yuan a immédiatement réussi à former de nouveau une alliance avec Qi. Le roi Qin a demandé de nouveau à Zhang Yi de persuader Jin Shang et de faire en sorte que le roi Huai trahisse à nouveau le royaume de Qi. Alors, le roi de Chu est allé à Wuguan pour s’allier avec le royaume de Qin. Il est mort dans le royaume de Qin.
Le roi Xiang de Chu a succédé au trône et a continué à obéir aux paroles perfides de Jin Shang. Il a exilé Qu Yuan dans des endroits encore plus reculés. Bien que Qu Yuan ait été exilé pendant une longue période, son patriotisme était toujours aussi fort et il a fait de son mieux pour continuer à conseiller le roi Xiang de Chu.
En 278 av. J.-C., le général du royaume de Qin, Bai Qi, a fait irruption dans la capitale du royaume de Chu, Ying. Le royaume de Chu a été détruit. Qu Yuan était tout retourné. Le cinquième jour du cinquième mois du calendrier impérial, il s’est jeté dans le fleuve Miluo.
Qu Yuan a écrit des poèmes tels que Chu Ci – le Pêcheur : « Le monde entier est trouble, je suis le seul à être pur ; Tout le monde est ivre et je suis le seul à être éveillé ». Ce qui signifie que le monde entier est boueux et moralement dégradé, mais moi, Qu Yuan, je suis le seul à rester debout et non contaminé. Tous les gens sont ivres. Peu importe ce qui est bon ou mauvais, mais je suis seul, Qu Yuan, sobre, je ne peux pas faire d’erreurs et oublier la droiture.
Il avait toujours été aimé du peuple de Chu, qui était touché par sa loyauté et son patriotisme. Alors ils ont tous ramé sur la rivière pour le sauver. Même s’il ne pouvait pas être sauvé, ils espéraient au moins retrouver son corps, l’enterrer correctement pour qu’il puisse reposer en paix.
Quand les gens ont su qu’il était impossible de trouver Qu Yuan, ils ont eu peur que son corps ne soit mangé par les poissons. Alors, ils ont rempli des tubes de bambou avec du riz glutineux, les ont transportés en bateau au milieu du fleuve et les ont jetés dans l’eau, espérant que les poissons ne mangeraient que le riz gluant. Les anciens croyaient qu’une personne vivait encore après la mort, il était donc important de garder son corps intact après la mort.
Les habitants de Jing Chu ont ainsi rajouté la commémoration de Qu Yuan aux coutumes du festival de Duanwu pour mettre en valeur la loyauté et le patriotisme de Qu Yuan. Et la pratique de la prévention et du traitement des maladies lors de la fête des bateaux-dragons s’est perpétuée jusqu’à ce jour.
Coutumes des courses de bateaux-dragons
Les courses de bateaux-dragons ont plusieurs origines, selon les différentes régions en Chine : pour vénérer le dieu de la Rivière dans le royaume Wu, pour entraîner l’armée de l’eau dans le royaume de Yue, et pour chasser les mauvais esprits en battant des gongs et des tambours afin de prévenir les épidémies pour beaucoup de régions.
Les anciens souhaitaient chasser les mauvais esprits le plus vite possible, d’où la course pour élire le bateau le plus rapide. Dans les temps anciens, la fabrication des bateaux-dragons de course étaient déjà remarquable, avec une coque étroite et longue, une tête de dragon à la proue, une queue de dragon à la poupe, des écailles et une armure peintes à l’huile, des bandes colorées, des nœuds colorés, des parapluies colorés et des drapeaux colorés attachés au bateau. Un grand tambour était placé à la tête du bateau-dragon, utilisé par un batteur, et l’équipage ramant à l’unisson était dirigé par le rythme des tambours. Le gouvernail à l’arrière du bateau-dragon était dirigé par un membre de l’équipage pour contrôler la direction du bateau-dragon. Il y avait également un certain nombre d’hommes forts assis de part et d’autre du bateau-dragon, tenant une rame à deux mains, pagayant à l’unisson, au son du tambour, pour faire avancer rapidement le bateau-dragon.
Sous la dynastie Song, les courses de bateaux-dragons étaient très populaires lors du festival de Duanwu. Des pétards étaient allumés avant la course, et pendant la course, les sons émis par les tambours et les gongs portaient très loin, les rives étaient bondées de monde, et les applaudissements résonnaient si forts que la scène était extrêmement vivante et spectaculaire.
L’importance de la course de bateaux-dragons réside dans le fait que, d’une part, elle commémore le loyal et patriotique Qu Yuan, et que d’autre part, elle chasse les mauvais esprits, les catastrophes, les épidémies et la malchance, ce qui rend les participants et les spectateurs très enthousiastes.
La coutume de manger des zongzi
Avant la période des Printemps et Automnes et la période des Royaumes Combattants, les habitants des royaumes de Wu et Yue avaient pour coutume de fabriquer leurs propres zongzi. Ils remplissaient des tubes de bambou de riz glutineux qu’ils jetaient ensuite dans la rivière pour vénérer le dieu Dragon, les Cieux et les Ancêtres, priant pour obtenir le beau temps, les bonnes récoltes et la paix. Pendant la période des Royaumes Combattants, après la mort de Qu Yuan, les habitants de Chu jetaient des tubes remplis de riz dans le fleuve Miluo pour lui rendre hommage.
Cette coutume de la fête des bateaux-dragons s’est poursuivie jusqu’à la dynastie des Han orientaux. Quelques jours avant la fête, chaque famille faisait tremper du riz glutineux, lavait les feuilles de bambou et confectionnait des zongzi, qui n’étaient plus dès lors destinées à être jetées dans la rivière.
En plus de consommer ce plat typique en famille, il est coutume pour les familles et les amis de s’offrir mutuellement des zongzi. Depuis lors, le zongzi est devenu un aliment traditionnel pour la fête des bateaux-dragons, que l’on consomme encore aujourd’hui.
Les coutumes destinées à éliminer les maladies, les insectes et les animaux venimeux
Une vieille comptine chinoise dit : « Au festival Duanwu, le temps est chaud et les cinq insectes ou animaux venimeux sont éveillés, c’est inquiétant ». D’après le livre de Lin Huizhen intitulé Etude sur les cinq insectes ou animaux venimeux de le fête de Duanwu (端午節五毒動物特展), les habitants des royaumes de Wu et Yue d’autrefois en Chine, appelaient les serpents, les scorpions, les mille-pattes, les crapauds et les geckos, les « cinq venins », c’est-à-dire cinq sortes d’insectes et d’animaux venimeux.
Lors de la fête des bateaux-dragons, les gens placent sur les portes, les fenêtres, les murs et les lits en brique, ou sur les bras des enfants, des silhouettes en papier découpé coloré de ces cinq types d’insectes et d’animaux venimeux, afin d’éviter le mauvais sort et de chasser les virus. Cette pratique peut sembler superstitieuse. Mais, selon les experts, cette pratique apparemment superstitieuse devait avoir un effet évident, et servir d’avertissement à l’époque, sinon, la coutume n’aurait pas été transmise. A l’époque, cette pratique pouvait servir de rappel et d’enseignement, car la communication n’était pas aussi développée qu’aujourd’hui. Avec ces motifs en papier découpé, collés partout, les gens pouvaient se rendre compte que l’été arrivait, et que les insectes et les animaux venimeux apparaissaient de nouveau. Tout le monde pouvait ainsi rester vigilant et éviter la transmission du venin, des virus, des bactéries ou d’autres maladies infectieuses. Les motifs collés au bras des enfants servaient aussi à les éduquer, à les aider à reconnaître plus facilement ces insectes et animaux venimeux et à les éviter à temps.
Les plantes médicinales de Duanwu censées chasser les mauvais esprits
Le calamus ou acore odorant, ainsi que l’armoise, les fleurs de grenade, l’ail et les fleurs de bateau-dragon sont connus sous le nom de « Cinq plantes de bon augure du ciel ». Elles sont considérées comme les cinq éléments de bon augure offerts aux gens par les cieux. Pendant le festival de Duanwu dans l’ancien temps, les gens utilisaient le calamus, l’armoise et d’autres herbes pour le bain, pour se laver les cheveux et le visage, afin d’expulser les bactéries et la peste : c’est ce qu’on appelait « laver les cent maladies ». Ils suspendaient le calamus et l’armoise à l’intérieur et à l’extérieur de la porte d’entrée, aux coins de la maison, dans les entrées et à d’autres endroits pour éloigner les mauvais esprits, chasser les fantômes, expulser la peste et les bactéries.
Il y avait un dicton qui disait que « le saule est fixé à la porte au festival de Qing Ming et l’armoise à la fête des bateaux-dragons ». En outre, les fleurs de grenadier peuvent chasser les insectes. Les gens mettaient aussi des fleurs de grenadier dans les coins sombres de leurs maisons et dans les endroits où se trouvaient les serpents, les insectes, les rats et les fourmis, pour les chasser. L’ail a une forte odeur, aussi les gens accrochaient-ils l’ail à l’intérieur et à l’extérieur des portes et dans les coins sombres pour éloigner les mauvais esprits, chasser les fantômes et chasser la peste.
Certaines personnes taillaient le calamus en forme d’épées pour tuer les démons et chasser les fantômes, éloigner les mauvais esprits et prévenir la peste. D’autres utilisaient des feuilles d’armoise pour en faire des figurines à l’image d’hommes ou de tigres appelés « Homme d’armoise » ou « Tigre d’armoise ». Certaines personnes utilisaient le calamus, les feuilles d’armoise, les fleurs de grenade et les fleurs de bateau-dragon pour fabriquer des couronnes ou des barrettes en fleurs pour les cheveux, que les enfants et les femmes portaient pour revigorer leur esprit et chasser les maladies.
Les gens d’aujourd’hui peuvent penser que les gens du passé étaient superstitieux et qu’utiliser les herbes pour soigner les maladies, chasser les fantômes et éloigner les mauvais esprits relevait de la naïveté et de la crédulité de l’homme, etc. Mais en fait, nos ancêtres n’étaient pas si dupes.
Certaines recherches font état du fait que les maladies des anciens étaient moins graves que celles d’aujourd’hui. Les herbes poussaient dans des environnements naturels et n’étaient pas polluées. Les effets de guérison étaient immédiats. La sagesse ancestrale laisse aussi entendre que les fantômes, diables et mauvais esprits existent bel et bien dans d’autres espaces-temps. Le cœur doit être droit pour se préserver des maux et du monde des ténèbres. Si le cœur n’est pas droit, les ténèbres et les maladies envahiront le monde des êtres humains. Par conséquent, le cœur doit être droit. Comme le dit le proverbe, « la droiture supprime cent maux ».
Rédacteur Charlotte Clémence
Collaboration Yi Ming
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