En juin 1764 et durant trois longues années, la bête du Gévaudan fit un carnage sur le territoire de l’actuelle Lozère et les régions limitrophes. Elle tua de 88 à 124 personnes, principalement des enfants et des femmes, et en mutila ou blessa des dizaines d’autres. Pourquoi certains loups, à cette époque, devinrent-ils des prédateurs de l’être humain ?
Le débat reste ouvert entre les différents historiens, quant à la véritable nature de la bête du Gévaudan
Il y eut en France d’autres « bêtes dévorantes » de 1732 à 1756 sur des périodes allant de 2 à 5 ans : la bête de l’Auxerrois, la bête de Primarette (en Dauphiné), la bête du Lyonnais, et un demi-siècle plus tard, de 1809 à 1817, la bête des Cévennes. Elles tuèrent au total environ une centaine de personnes.
Ce n’était pas des loups ayant la rage, car les survivants aux attaques ne contractèrent pas cette maladie qui les aurait tués en quelques mois.
D’après une étude récente du Muséum d’histoire naturelle de Paris, la bête du Gévaudan tuée par Jean Chastel était bien un canidé, ce qui est révélé par sa formule dentaire. Dans sa morphologie, il apparaît que certaines parties du corps s’apparentaient au loup et d’autres au chien. La bête aurait pu être un hybride entre un loup et un gros chien.
Pour plusieurs historiens, qui ont étudié les nombreux documents se rapportant à la bête, les attaques pourraient être attribués à différents loups et non à un seul. Ce qui expliquerait qu’au moins trois grands loups abattus furent reconnus comme la bête du Gévaudan, par plusieurs témoins à chaque fois. Cela pourrait expliquer aussi des attaques nombreuses et fréquentes et dans des lieux très éloignés les uns des autres.
L’une des hypothèses, assez convaincante et qui n’exclut pas les précédentes, est qu’une portée de louveteaux aurait pu être nourrie occasionnellement par de la chair humaine, pour laquelle ils auraient gardé une grande attirance. Même des loups adultes auraient pu prendre goût à la chair humaine venant de cadavres dans les bois ou les campagnes suite à des accidents, des règlements de comptes ou encore des épidémies.
Le mandement de l’évêque de Mende voyait des causes plus profondes à l’apparition de la bête du Gévaudan
Lors de la messe de la Saint Sylvestre, le 31 décembre 1764, l’évêque de Mende s’adressa aux fidèles, par une lettre pastorale : « Une bête féroce, inconnue dans nos climats, y paraît tout à coup comme par miracle, sans qu’on sache d’où elle peut venir. Partout où elle se montre, elle laisse des traces sanglantes de sa cruauté. La frayeur et la consternation se répandent ; (..) il est d’autant plus difficile de s’en défendre qu’il joint à la force la ruse et la surprise. Il fond sur sa proie avec une agilité et une adresse incroyables, (..) »
« … Pères et mères qui avez la douleur de voir vos enfants égorgés par ce monstre que Dieu a armé contre leur vie, n’avez-vous pas lieu de craindre d’avoir mérité par vos dérèglements que Dieu les frappe d’un fléau terrible ? (..) Quel soin prenez-vous de leur éducation ? »
« … On vous voit bien moins occupés de leur salut que de leur fortune et de leur avancement pour lequel tout vous paraît légitime (..) Après cela, faut-il être surpris que Dieu punisse l’amour déréglé que vous avez pour eux (..) »
« Entrons dans le dessein de Dieu qui ne nous frappe que pour nous guérir, si nous cessons de l’offenser, ses vengeances cesseront aussi, sa colère fera place à ses anciennes miséricordes. Le monstre redoutable qui exerce sa fureur contre nous ou sera exterminé, ou Dieu le fera disparaître pour n’y plus revenir. »
« Déjà, cette miséricorde nous a ouvert une ressource : les États de la province, sensibles aux calamités de ce pays, ont accordé une gratification à celui qui l’en délivrera, et nous avons lieu d’espérer que plusieurs bras s’armeront pour nous secourir. Mais soyons bien persuadés que ces moyens humains et tous ceux que nous sommes obligés d’employer pour notre défense n’auront d’autres succès que celui qu’il plaira à Dieu de leur donner, supplions-le donc très instamment de les bénir et de les faire réussir. »
Dans son mandement, l’évêque de Mende indiquait au peuple du Gévaudan l’impact du relâchement des valeurs morales et de la spiritualité sur les agissements de la bête et sur les chances de l’éliminer.
La corrélation entre le niveau des valeurs humaines morales et spirituelles et les fléaux de l’humanité
Après le règne glorieux de Louis XIV jusqu’en 1715, le XVIIIe siècle vit le déclin de la monarchie française et de l’autorité du roi. Il fut aussi le siècle des Lumières, mouvement littéraire et philosophique qui entraîna un rejet de la religion, accompagné d’un relâchement des mœurs.
Est-ce cela qui aurait pu faire dire à l’évêque de Mende, s’adressant aux parents des jeunes victimes : « On vous voit bien moins occupés de leur salut que de leur fortune et de leur avancement pour lequel tout vous paraît légitime » ?
Un autre événement de cette époque où la France eût un rôle majeur, la guerre de Sept Ans (1756 – 1763), pouvait également être un facteur de dégradation des valeurs morales. Ce conflit bouleversa les alliances entre des pays puissants et remodela le partage des différentes colonies. Il provoqua des crises humanitaires dans les nombreuses régions impliquées, en Europe, en Amérique et aux Indes. Durant les sept années du conflit, de nombreuses exactions furent commises sur les populations.
Les fléaux de l’humanité, survenant soudainement et dramatiquement, marquent durablement les esprits. Ils laissent la majorité des gens désarmés face à l’ampleur des ravages. Ceux qui n’ont pas de croyance ou de démarche spirituelle, peuvent même se dire : « si Dieu existait, comment pourrait-il laisser faire de telles choses ? » Ces calamités semblent évoluer hors du contrôle et des mesures de protection prises par les êtres humains.
Le virus de Wuhan et l’éveil des consciences
Actuellement, nous pourrions faire le même constat en Chine, où la survenue du virus de Wuhan, puis son évolution sous forme de Covid-19, aurait fait déjà des millions de morts. Le peuple chinois est depuis 1949 victime de la dictature du Parti communiste chinois (PCC). La cause profonde de l’épidémie de Covid- 19 en Chine, ne serait-elle pas également en corrélation avec la malveillance du PCC qui a entraîné le peuple chinois dans une existence avilissante, athée et matérialiste, basée sur des valeurs humaines dégradées ?
Le PCC a presque totalement détruit l’héritage de la riche et magnifique culture traditionnelle chinoise, aux valeurs morales et spirituelles élevées. La course aux gains personnels, la production et la consommation de masse semblent être tout ce qui reste comme objectifs autorisés pour une majorité de Chinois. Les religions et mouvements spirituels qui ne sont pas sous le contrôle du PCC sont sévèrement réprimés. En particulier, la persécution du Falun Gong dure depuis 1999. Elle inclut de nombreuses tortures atroces et la terrifiante et très lucrative industrie des prélèvements forcés d’organes.
Au cœur de l’épidémie de Covid-19 en Chine, les pratiquants de Falun Gong ont bravé les obstacles, la persécution et les mesures de confinement pour aider et réconforter leurs concitoyens chinois. Ils parlent aux gens des bienfaits du Falun Dafa, de l’énergie positive et vertueuse qu’il apporte à l’humanité. Pour des centaines de millions de Chinois qui subissent cette épidémie, décuplée par la dictature du mensonge, du mépris et de l’injustice, ces pratiquants sont devenus une source d’inspiration et d’éveil, un espoir de salut.
N’était-ce pas le salut dont parlait l’évêque de Mende en regard de la bête du Gévaudan ?
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