Le plus audacieux et insaisissable chef vendéen était « le chevalier Charette ». Il se battait jusqu’au bout, souvent en cavalier seul, adaptant sa stratégie à ses guerriers, mais savait se rallier à d’autres chefs vendéens lors de batailles cruciales, comme à Fontenay-le-Comte. Il s'est dévoué entièrement à la cause vendéenne. Comme cela a été précisé par certains médias, la devise du chevalier Charette était: « Combattu souvent, battu parfois, abattu jamais ».
Dans le livre Charette, de Patrice de Charette, on peut lire : « Un chef des guerres de Vendée, sans doute le plus connu pour sa bravoure, sa ténacité, et son panache, François-Athanase Charette est né le 2 mai 1763. Issu d’une famille noble de la région nantaise, il appartient à une lignée qui a fourni de nombreux maires et parlementaires à Nantes, entre le XVIe et le XVIIe siècle. »
Un article publié par le journal Valeurs Actuels nous apprend qu'à l’âge de 16 ans, il intègre la marine à l’Ecole royale de Brest comme aspirant et devient lieutenant de vaisseau à 24 ans, participant à diverses missions à travers le monde. François-Athanase Charette prend part à la guerre d’indépendance américaine et côtoie des figures historiques comme le général La Fayette. À son retour à Toulon en 1789, il découvre les premières activités révolutionnaires et demande sa mise en retraite en novembre 1790, retournant à son manoir de Fonteclose, à Machecoul.
François-Athanase Charette de la Contrie accepte d’entrer en guerre
Conscients de l’expérience militaire de François-Athanase Charette de la Contrie, des centaines de paysans se rendent à son manoir le 11 mars 1793 pour lui demander de devenir leur chef. Il accepte à condition d’être obéi sans condition. Le 12 décembre 1793, il devient le général élu de l’armée catholique et royale du Bas-Poitou, commandant dans le sud de la Loire-Atlantique et le Nord-Ouest de la Vendée. Il est souvent cité pour sa phrase « Tant qu’il y aura une roue, Charette tournera ». Pour échapper au contrôle républicain, il établit plusieurs quartiers généraux, notamment à Legé et à Belleville, surnommée la capitale du « roi de la Vendée », pouvons-nous lire sur le site Hérodote .
La trêve et la mort du général Charette
Selon les écrits historiques sur la Vendée militaire, le 17 février 1795, la Convention envoie des émissaires pour négocier une trêve avec le général Charette au manoir de La Jaunaye. Cependant, en juin 1795, il apprend la mort de Louis XVII, qu’il considère comme une trahison de la République. Il reprend le combat avec Stofflet, mais après dix mois d’embuscades, François-Athanase Charette est capturé dans le bois de la Chabotterie par le général Travot. Emprisonné à Nantes, il sera exécuté le 29 mars 1796 à l’âge de 33 ans.
Collaboration Catherine Keller
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