Cultiver la bienveillance et la vertu génère une énergie puissante qui renforce le corps et l’esprit. (Image : Honey Kochphon Onshawee / Pixabay)
Les médecins disent souvent : « De tous les moyens utilisés pour rester en bonne santé, l’équilibre mental est essentiel. » Autrement dit, il ne s’agit pas seulement de santé physique : cultiver un état d’esprit positif et élever son moral peut jouer un rôle crucial dans le renforcement du système immunitaire.
Comment la gentillesse renforce le système immunitaire
En 1995, des chercheurs américains ont fait une découverte surprenante : la gentillesse peut directement renforcer le système immunitaire. Au cours de cette expérience, il a été demandé aux participants de ressentir de la compassion et de l’attention envers autrui pendant seulement cinq minutes. Après avoir analysé la salive des participants, les chercheurs ont constaté que leur taux d’immunoglobuline A, un anticorps essentiel au système immunitaire, avait augmenté d’environ 50 %.
Le simple fait de maintenir un état d’esprit bienveillant pendant seulement cinq minutes a entraîné une amélioration mesurable de l’immunité.
Une autre étude, menée dans les années 1980 à l’Université Harvard, a révélé un effet similaire, connu sous le nom d’« effet Mère Teresa ». Des volontaires ont regardé un film illustrant les soins désintéressés prodigués par Mère Teresa aux malades. Après le visionnage, leurs échantillons de salive ont montré une augmentation significative du taux d’immunoglobuline A. En revanche, un groupe témoin ayant regardé un film sur Hitler n’a pas constaté de changement similaire.
Des recherches neuroscientifiques ont confirmé que les bonnes actions améliorent non seulement le système immunitaire, mais aussi les compétences sociales, le jugement et le bien-être mental. En revanche, nourrir des pensées négatives ou de mauvaises intentions peut perturber les cycles naturels de bien-être et nuire à la santé.
Chaque acte de bienveillance est comme planter une graine : ses fruits peuvent éclore au moment où on s’y attend le moins. (Image : molenira / envato)
Donner amène à recevoir
De nos jours, nombreux sont ceux qui croient qu’être une bonne personne mène souvent à la perte. Pourtant, une étude scientifique de 2007 est arrivée à une conclusion bien différente. Les chercheurs ont examiné plus de 100 études menées dans plus de 40 universités américaines et ont découvert une tendance remarquable : les actes de gentillesse déclenchent une puissante forme d’énergie réciproque. Qu’il s’agisse de pardon, de respect ou de compassion, ces actions apportent souvent des récompenses inattendues, conformément au vieux dicton chinois : « Les bonnes graines produisent de bons fruits. »
L’histoire d’un garde forestier illustre bien ce phénomène. Lors d’une patrouille de routine, il a trouvé une civette piégée et en grave danger. Malgré le risque d’escalader une falaise abrupte, le garde a secouru l’animal et l’a amené chez un vétérinaire. Ce dernier a découvert que la civette était en gestation et a décidé de reporter l’opération jusqu’à la mise bas. Le garde a pris soin de la mère et de ses petits, avant de les relâcher dans la forêt.
Plus tard, le garde forestier s’est retrouvé en danger lorsqu’un glissement de terrain soudain l’a pris au piège. Alors qu’il gisait, suffoquant et impuissant, il a vu apparaître devant lui la civette qu’il avait autrefois sauvée. Étrangement, la civette a fait demi-tour et s’est éloignée. Il s’est avéré que l’animal avait réussi à alerter des forestiers des environs, qui ont pu secourir le garde forestier juste à temps. Cette histoire nous rappelle qu’un simple geste de bonté peut avoir des conséquences vitales, au moment où on s’y attend le moins.
Lors d’une patrouille de routine, un garde forestier a trouvé une civette piégée et en grave danger. (Image : LightFieldStudios / envato)
Un village épargné par une épidémie mortelle
L’érudit de la dynastie Qing, Ji Xiaolan, a rapporté une histoire remarquable dans son livre Notes de la chaumière de Reading. Son beau-père, Ma Yongtu, a raconté comment sa ville natale, le village de Nanyang, dans le comté de Dongguang, province du Hebei , avait été épargnée lors d’une épidémie dévastatrice.
Des décennies plus tôt, un homme du nom de Liao avait organisé une action caritative pour collecter des fonds et construire des tombes pour les restes de défunts non réclamés. Les villageois ont soutenu sa cause, garantissant ainsi aux morts un lieu de repos.
Des années plus tard, au début de l’ère Yongzheng, une épidémie mortelle s’est abattue sur le comté de Dongguang. Une nuit, Liao a rêvé que plus d’une centaine de personnes se tenaient devant sa porte. L’une d’elles s’est avancée et a dit : « Les esprits de la peste approchent. Veuillez fabriquer plus d’une centaine de couteaux en bois et les brûler pour nous. Nous avons l’intention de combattre les esprits en remerciement de la gentillesse des villageois qui nous ont construit des tombes. » Liao a suivi les instructions du rêve.
Quelques jours plus tard, les villageois ont entendu le bruit des combats résonner autour du village, la nuit. Pourtant, au matin, aucune trace de combat n’a été retrouvée. Miraculeusement, pendant l’épidémie de peste, pas un seul habitant du village de Nanyang n’est tombé malade. Sans vaccins ni recours à la médecine, la bonté et la vertu collectives des villageois semblaient les protéger du danger.
La compassion aide à surmonter la maladie
Une autre légende ancienne raconte l’histoire d’un cuisinier royal, qui, après sa retraite, vivait confortablement dans sa ville natale. Cependant, lorsqu’une épidémie a frappé la ville, il a tenté d’éviter la contamination en s’isolant chez lui. Malgré ses efforts, il est tombé gravement malade, vomissant du sang et s’affaiblissant de jour en jour.
D’une fenêtre située à l’étage, il contemplait les rues remplies de citadins malades et mourants. Submergé de pitié et comprenant que la richesse ne pourrait le sauver, il a changé d’attitude. Il a ordonné à ses serviteurs de distribuer de la nourriture et des vêtements aux pauvres et a organisé lui-même les funérailles pour les morts.
Ses actions désintéressées ont inspiré les autres résidents riches de la ville à suivre son exemple, transformant l’atmosphère de la ville en une atmosphère de bienveillance et de générosité.
Un mois plus tard, le cuisinier a rêvé d’un taoïste chevauchant une grue céleste qui chantait : « La grande vertu est le meilleur remède, meilleure que mille ordonnances d’or. Pourquoi se fier aux décoctions de plantes, quand la vertu guérit tous les maux ? »
Le taoïste lui a lancé une boîte de pilules d’élixir. À son réveil, l’homme a trouvé la boîte dans sa main. Il a dilué l’élixir dans un grand chaudron et l’a distribué aux malades. Étonnamment, ceux qui ont bu le remède se sont rapidement rétablis. La peste, qui ravageait la ville depuis des mois, a enfin été éradiquée.
L’empereur qui plus tard en a entendu parler a inscrit les mots « La meilleure prescription : la vertu », garantissant ainsi que ce témoignage resterait dans les mémoires à travers l’histoire.
Cultiver une énergie positive de nos jours
Malgré les progrès de la société moderne, le monde continue de faire face à des épidémies. Des études scientifiques ont montré qu’entretenir des pensées positives et répéter fréquemment des mots encourageants peut générer une énergie bénéfique.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline de qigong de haut niveau, pratiquée par des millions de personnes dans le monde. Ses principes directeurs sont l’authenticité, la bienveillance et la tolérance. (Image : DafaGreat / Pixabay)
Une façon simple et efficace d’élever son esprit est de réciter régulièrement des phrases comme « Falun Dafa est bon » et « Authenticité, Bienveillance, Tolérance est bon ». Le Falun Dafa est une pratique spirituelle ancrée dans la bienveillance, qui enseigne la bonté, l’altruisme et la tolérance. En incarnant sincèrement ces principes, vous pouvez vous remplir d’une énergie positive et renforcer votre corps et votre esprit.
