Dès l’enfance, le principal enseignement moral transmis à tous, c’est : d’être bon envers les autres. Tous les groupes religieux ou athées s’entendent sur ce sujet. Être gentil ne profite pas uniquement à ceux que vous aidez, mais c’est aussi excellent pour « votre » santé !
Encourager le bonheur
Une enquête menée en 2010 par la Harvard Business School, dans 136 pays, révèle que les altruistes qui font des dons d’argent à des œuvres caritatives sont beaucoup plus heureux que les personnes qui n’accomplissent pas ou peu de bonnes actions. Une autre étude, menée au Royaume-Uni, a révélé que faire preuve de gentillesse accroît la sensation de bonheur chez une personne, en trois jours seulement.
« Les participants à cette étude sont âgés de 18 à 60 ans et tous volontaires. Ils ont été sélectionnés au hasard pour accomplir quotidiennement soit de bonnes actions, soit de nouvelles actions, ou même aucune action, pendant 10 jours. Le bien-être résultant de l’accomplissement ou non de ces actions a été mesuré avant et après l’expérience... Le fait d’accomplir de bonnes actions, ou de nouvelles actions, a entraîné immanquablement une augmentation du bien-être chez la personne. », indique un résumé de l’étude.
Augmenter la durée de vie
L’acte volontaire est censé réduire les douleurs et les courbatures d’une personne. En fait, aider les autres serait deux fois plus bénéfique à notre santé que ne le serait l’aspirine contre les maladies cardiaques. En outre, une autre étude a montré que pour les personnes de plus de 55 ans, le risque de mourir précocement diminuait de 44% lorsqu’elles étaient engagées dans des activités bénévoles pour plus de deux organisations différentes. Le bénévolat a un effet plus important sur la durée de vie que l'exercice physique que vous pratiqueriez quatre fois par semaine.
Protéger le cœur
Lorsque vous effectuez un acte de bonté, cela vous procure une sensation de chaleur émotionnelle et déclenche la production d’une hormone appelée ocytocine, qui est pompée dans votre cerveau et votre corps. Cette hormone augmente l’estime de soi et rend la personne plus optimiste. Elle joue également un rôle important en termes de santé cardiovasculaire.
La gentillesse est bénéfique pour le cœur. (Image : Gerd Altmann / Pixabay)
« L’ocytocine provoque la libération dans les vaisseaux sanguins d’une substance chimique appelée oxyde nitrique, qui dilate les vaisseaux sanguins. Cela réduit la pression sanguine et c’est pourquoi l’ocytocine est connue comme une hormone "cardio-protectrice" car elle protège le cœur, en abaissant la pression sanguine. L’essentiel à retenir, c’est que les bonnes actions produisent de l'ocytocine et ainsi, nous pouvons donc affirmer que la bonté est cardio-protectrice », selon le Dr. David Hamilton.
Réduire la douleur
La gentillesse a aussi pour effet de réduire la sensation de douleur. Une étude a analysé la façon dont les gens réagissaient à des chocs électriques. L’étude montre que Lorsque des personnes altruistes, ayant fait des dons au bénéfice d’orphelins, ont été soumises à un choc électrique, ces personnes étaient moins sensibles à la douleur que des personnes avares. Plus une personne pensait que son don était utile, moins elle ressentait de douleur. L’étude a donc conclu que les régions du cerveau qui réagissent à la stimulation de la douleur, sont instantanément désactivées lorsqu’on accomplit de bonnes actions.
Apaiser l’anxiété
Une étude de l’Université de Colombie Britannique (UBC) a révélé que « l’anxiété sociale » est souvent liée à une faible estime de soi. Cela génèrerait un impact négatif assez important sur le bien-être psychologique d’une personne.
«L’affect positif (AP) fait référence à l’expérience d’une personne à l’humeur positive comme la joie, l’intérêt et la vigilance. Les chercheurs de l’UBC ont constaté que les participants qui se sont engagés dans de bonnes actions, ont montré des augmentations significatives de l’AP qui se sont maintenues pendant les quatre semaines de l’étude », selon le Quiet Rev.
Les personnes altruistes présentent moins de symptômes de dépression. (Image : pexels / CC0 1.0)
Les recherches menées par Stephen Post, de l’école de médecine de l’Université Case Western Reserve, ont révélé que les personnes altruistes éprouvent une bien meilleure autosatisfaction, une bien meilleure santé physique et présentent moins de symptômes de dépression.
Rédacteur Fetty Adler
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