La phytothérapie est une aide précieuse en complément des traitements médicaux de la médecine occidentale.
En Chine, depuis des milliers d’années, les plantes médicinales sont répertoriées avec la description de leurs principes et des maladies qu’elles soignent. La Chine a dû faire face à beaucoup d’épidémies et elle en a retiré une grande expérience.
Dans le cadre du coronavirus, des études démontrent que certaines plantes utiles dans des pathologies similaires permettent de limiter les symptômes graves.
Remèdes de la médecine traditionnelle chinoise (MTC)
Des études chinoises ont démontré que le mélange de plantes Yu Ping Feng San est efficace contre le SRAS. Comme ce virus est très proche du SRAS, il est fort possible qu’il soit aussi efficace contre le coronavirus. Ce remède contient de l’astragale radix (Huang qi), qui renforce le système immunitaire et est anti-inflammatoire. La formule à base de plantes Yu Ping Feng San améliore les fonctions immunitaires et empêche l’infection de se produire, elle peut être utilisée par des personnes immunodéprimées ou asymptomatiques. Ce remède étant très puissant, il est déconseillé de prescrire Yu Ping Feng San à des patients sous immunosuppresseurs sans une surveillance attentive d’un médecin occidental, car l’astragale (Huang Qi) peut neutraliser les médicaments immunosuppresseurs.
Certains des symptômes du Covid-19 au stade précoce sont des maux de gorge, une forte fièvre et une toux sèche. À ce premier stade de l’infection, la célèbre formule appelée complexe Yin Qiao San devrait limiter les symptômes, selon MedCrave.
La glycyrrhizine issue de la racine de réglisse limite le développement du virus et a des propriétés anti-inflammatoire. (Image : psaguer / Pixabay)
La glycyrrhizine issue de la racine de réglisse est fréquemment utilisée dans la MTC pour inhiber fortement la réplication du virus du SRAS, selon une étude menée dans le centre clinique de l’Université de Francfort, en Allemagne. Elle limite l’inflammation, agit sur l’ACE2, inhibant la thrombine (limitant les tromboses), inhibant l’hyperproduction des sécrétions des voies respiratoires et induisant l’interféron endogène (antiviral produit par le corps).
Bien qu’aucune étude scientifique ne le confirme, les huiles essentielles de ravintsara et d’eucalyptus radié, qui ont des propriétés antivirales très efficaces contre la grippe traditionnelle, peuvent être utilisées en application externe plusieurs fois par jour, sur la gorge et la cage thoracique, en diluant 2-3 gouttes de chaque dans une cuillère à café d’huile végétale, dès les premiers symptômes. En prévention, on peut déposer quelques gouttes de ravintsara ou d’eucalyptus sur le masque ou le foulard que l’on met pour protéger ses proches. Cela ne remplace pas les gestes barrières ni les traitements officiels, ce n’est qu’une aide supplémentaire.
Un « bon » lavage des mains prend une minute et doit se faire souvent. (Image : ivabalk / Pixabay)
La prévention
Le dicton dit « mieux vaut prévenir que guérir ». Rien n’est plus juste face à ce virus. Il se transmet par les voies respiratoires, alors garder ses distances ou porter un masque quand on se retrouve trop près des autres est très important.
Se laver soigneusement les mains autant que possible avec du savon et de l’eau (20 secondes recommandées), le savon étant préférable au gel hydro-alcoolique. En effet, ce dernier contient de l’alcool et d’autres produits qui pénètrent dans notre corps à travers la peau. Lorsque c’est répété quotidiennement et sur le long terme, cela peut affecter le foie.
Veiller à ne pas se toucher le visage pour éviter que le virus potentiellement présent sur les mains puisse pénétrer dans le corps.
Garder une bonne hygiène de vie permet au corps de mieux résister en cas de contamination.
Enfin, limiter et soigner les allergies et autres sources d’inflammation est la dernière recommandation.
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