Une vie d’excès peut sembler gratifiante, mais la complaisance peut miner silencieusement la santé et la vitalité. (Image : Hermann Rohr via OpenAI / VisionTimes)
Un docteur en médecine traditionnelle chinoise (MTC) a partagé le cas édifiant de son ami, un jeune entrepreneur dans le secteur de l’édition, victime d’un AVC à seulement trente-deux ans. Lors de la première consultation, le jeune homme lui a fièrement déclaré : « Je suis très riche maintenant et je change de petite amie tous les six mois. » Ses propos trahissaient sa complaisance face à une vie de luxe excessive.
Le médecin, profondément inquiet, lui a lancé un avertissement sans détour : « Tu n’es pas loin du désastre. Une insuffisance rénale peut entraîner une série de problèmes de santé, et aucune somme d’argent ne peut les compenser. » Avec compassion, le médecin lui a révélé les dangers cachés de son mode de vie.
Signes d’insuffisance rénale et premiers signes avant-coureurs
L’entrepreneur présentait les symptômes classiques d’une insuffisance rénale. Ses jambes étaient particulièrement faibles, signe révélateur d’une insuffisance hépatique et rénale selon la MTC. Il souffrait également de mictions nocturnes fréquentes, se réveillant sept à huit fois par nuit. Cette grave perturbation de son sommeil était un signe avant-coureur d’une altération de sa fonction rénale et d’un risque accru d’accident vasculaire cérébral.
Le manque de sommeil a eu des conséquences néfastes sur son travail, l’obligeant à se faire soigner pour ses mictions fréquentes. Le médecin lui a prescrit des remèdes à base de plantes, mais avec une condition stricte : « Pendant le traitement, tu dois t’abstenir de toute activité sexuelle. C’est seulement en te maîtrisant et en économisant ton énergie que tu pourras connaître une réelle amélioration. »
Après quelques hésitations, l’entrepreneur a accepté. Deux semaines après avoir suivi le traitement, ses symptômes se sont sensiblement améliorés.
L’avertissement du médecin était clair : maîtrise de soi et équilibre étaient les clés d’une santé durable. Mais serait-il à l’écoute ? (Image : Hermann Rohr via OpenAI / VisionTimes)
Ignorer les conseils de santé conduit à un accident vasculaire cérébral grave
Compte tenu de la gravité de son état, le médecin lui a conseillé de pratiquer l’abstinence pendant au moins un an et d’éviter les excès. Il lui a expliqué en détail comment ces excès drainaient son énergie vitale et endommageaient ses organes vitaux.
Cependant, l’entrepreneur peinait à accepter un tel changement de mode de vie. Habitué à recevoir des clients dans les établissements nocturnes, il était convaincu que ces échanges étaient indispensables à la réussite de ses affaires. Se sentant jeune et plein d’énergie, il a ignoré les avertissements du médecin, convaincu que les accidents vasculaires cérébraux étaient une maladie des personnes âgées.
Six mois plus tard, il est retourné voir le médecin, cette fois accompagné d’une femme maquillée à outrance . Le médecin l’a exhorté une fois de plus à reconsidérer son mode de vie, le mettant en garde contre les dangers qui l’attendaient. Indifférent, l’entrepreneur a répondu avec complaisance : « J’ai travaillé dur pour gagner ma fortune, ne devrais-je pas profiter de la vie ? »
Six mois plus tard, le désastre s’est abattu sur lui. Il a été victime d’un grave accident vasculaire cérébral, qui l’a laissé avec une paralysie faciale, des troubles de l’élocution et une paralysie partielle. Il ne pouvait plus marcher d’un pas assuré, son équilibre était perturbé et ses paroles étaient à peine compréhensibles, symptômes classiques d’un accident vasculaire cérébral majeur.
Le médecin lui a expliqué que la plupart des patients victimes d’un AVC dont les fonctions hépatiques et rénales étaient normales pouvaient retrouver leur mobilité en six mois à un an. En revanche, pour ceux souffrant d’insuffisance rénale, la récupération était extrêmement lente. Trois ans plus tard, l’homme d’affaires autrefois éminent restait fragile et instable, peinant à parler clairement. Sa vitalité d’antan avait disparu.
Autrefois au centre de l’attention, aujourd’hui seul et silencieux, il a payé le prix de son mépris pour l’autodiscipline. (Image : Hermann Rohr via OpenAI / VisionTimes)
Une vie perdue en raison de la complaisance
L’entrepreneur autrefois prospère, qui avait tout à portée de main, était désormais confiné à un fauteuil roulant. Les femmes qui l’entouraient autrefois avaient disparu depuis longtemps, le laissant seul et dépendant de soignants pour les tâches quotidiennes les plus simples. Sa réalité contrastait fortement avec la vie d’excès qu’il menait autrefois.
Le légendaire médecin de médecine traditionnelle chinoise, Sun Simiao, a averti dans son ouvrage Prescriptions essentielles valant mille pièces d’or : « De tous les maux, la luxure est le plus destructeur. » Ses paroles ne relèvent pas de la superstition. Qu’il s’agisse d’un homme ordinaire ou d’un dirigeant, ceux qui s’adonnent excessivement aux plaisirs sont rapidement voués à la ruine.
La sagesse de Sun Simiao est un rappel intemporel : l’abus d’alcool et la luxure affaiblissent le corps, épuisent la vitalité et, à terme, raccourcissent l’espérance de vie. La véritable longévité réside dans l’autodiscipline et l’équilibre.
