Le four à micro-ondes est depuis longtemps devenu un objet familier pour de nombreuses familles, mais certaines études montrent qu’il détruit silencieusement les nutriments contenus dans les aliments, les transforme, tout en produisant de nombreuses autres substances nocives… C’est pourquoi il est souvent recommandé d’utiliser le four à micro-ondes avec parcimonie.
On estime que 90 % des Américains possèdent un four à micro-ondes à la maison. Les Européens ne sont pas moins nombreux. Cependant, il est sans doute nécessaire d’évaluer les risques liés à l’utilisation de ce type d’appareil.
Les dangers du four à micro-ondes peuvent être mis en évidence par le procès retentissant intenté en 1991 dans l’Oklahoma, aux États-Unis. Une femme nommée Norma Levitt, qui devait subir une opération de la hanche, est morte après avoir reçu une transfusion sanguine dont la poche avait été, préalablement, passée au micro-ondes. Normalement, le sang est toujours réchauffé avant la perfusion, mais jamais dans un micro-ondes ! Dans ce cas, le micro-ondes a modifié le sang, provoquant le décès de Mme Levitt. Car, contrairement à l’idée répandue, le micro-ondes ne se contente pas de réchauffer.
Utiliser un four à micro-ondes peut-il préserver les nutriments ?
En fait, de nombreuses études montrent que le micro-ondes n’aide pas à préserver les nutriments des aliments, mais, à l’inverse, les détruit.
Une étude publiée par des auteurs espagnols dans le Journal of Science & Agriculture a révélé qu’en faisant cuire des brocolis au micro-ondes avec un peu d’eau, on perdait jusqu’à 97 % de leur activité antioxydante. Alors que la cuisson à la vapeur conserve 89 % environ de cette substance. Certains composés phénoliques et glucosinolates sont également réduits.
De nombreux autres résultats ont également été publiés. Lors de la cuisson des asperges au micro-ondes, une quantité importante de vitamine C est perdue. Pour l’ail, 60 secondes suffisent à inactiver toute l’allinase, qui est un principe actif important dans les effets anticancéreux de l’ail.
Si on chauffe du lait pendant 6 minutes, 30 à 40 % de la vitamine B12 contenue devient inactive et inefficace.
Si le lait maternel est réchauffé, le micro-ondes détruit rapidement les substances qui ont pour fonction d’aider à combattre les maladies, par exemple, l’inactivation du lysozyme, la destruction des anticorps, la détérioration rapide du lait due à l’attaque des bactéries. De plus, il altère également la structure des protéines, transformant certains acides aminés en formes inactives. Certains de ces acides aminés brisés peuvent nuire au système nerveux et aux reins.
En outre, lorsque vous utilisez le micro-ondes pour chauffer des aliments contenus ou enveloppés dans des emballages en papier, des films plastiques, des récipients en plastique, cela comporte aussi des risques. La chaleur extrême provoquée par le micro-ondes va libérer de nombreux types de toxines qui sont présentes (ou viennent d’être créées) dans le papier, le plastique, et qui se répandent ensuite dans les aliments. Le tristement célèbre poison dont on entend encore parler est le BPA (bisphénol A). Il y a aussi le polyéthylène téréphtalate (PET), le benzène, le toluène, le xylène, les dioxines… autant de produits chimiques toxiques pour l’organisme.
Pourquoi la Russie a-t-elle interdit l’utilisation des fours à micro-ondes ?
Après la Seconde Guerre mondiale, les Russes ont étudié le micro-onde et ont mené des recherches approfondies sur ses effets. En conséquence, le four à micro-ondes a été interdit en Russie en 1976.
Les conclusions des chercheurs ont incité le gouvernement russe à lancer un avertissement international sur les éventuels dommages biologiques et environnementaux liés à l’utilisation du four à micro-ondes et d’autres appareils électroniques similaires (comme le téléphone portable).
Powerwatch, une organisation britannique indépendante ayant plus de 20 ans d’expérience dans l’étude des effets des ondes électromagnétiques, a fait une synthèse des problèmes que peut causer le four à micro-ondes :
Les enquêteurs russes ont trouvé des substances cancérigènes produites dans presque tous les aliments cuits au micro-ondes.
Lors de la cuisson du lait et des céréales, le micro-onde convertit également certains acides aminés en composés potentiellement cancérigènes. La cuisson de la viande transformée au micro-ondes produit des d-Nitrosodi Ethanolamines, un agent cancérigène.
La décongélation des fruits par micro-ondes convertit les glucosides et les galactosides en substances cancérigènes. Les légumes crus, cuits ou congelés transforment également les alcaloïdes en substances cancérigènes. Ils peuvent également produire des radicaux libres qui provoquent le cancer, surtout s’il s’agit de tubercules.
La destruction structurelle des principes actifs entraîne une diminution de la valeur nutritionnelle de l’aliment. Cela a été observé dans 60 à 90% des aliments testés, avec des réductions significatives de l’activité des vitamines B, des vitamines C et E, des minéraux importants et des lipotropes (accumulation anormale de graisse).
Le Dr Hertel, un scientifique et biologiste Suisse, a mené une étude pour évaluer l’impact de la consommation d’aliments cuits au micro-ondes sur plusieurs personnes. Il a conclu que le micro-onde modifie les nutriments contenus dans les aliments, et que ces modifications peuvent avoir des effets néfastes sur la santé, comme : une augmentation du cholestérol dans le sang, une diminution du nombre de globules blancs et ou du nombre de globules rouges, la génération de composés radiolytiques (comme les nouvelles substances formées lors de l’irradiation des aliments), ou encore la diminution du taux d’hémoglobine, éventuellement due à l’anémie
Le Dr Hertel a écrit : « Aucun atome, aucune molécule ou cellule d’un corps organique ne peut résister à une telle puissance destructrice et violente, quelle que soit la durée. Cela se produira même à faible puissance d’un four à micro-ondes, soit quelques milliwatts ».
Après la publication de ses résultats, le Dr Hertel a subi une « contre-attaque » de la part des industriels. Bien sûr, ses recherches ont des failles, mais elles ont eu le mérite de faire réfléchir un certain nombre de professionnels de la santé.
L’utilisation du micro-ondes et le risque de fuite de radiations
Pour les fours à micro-ondes neufs et respectant strictement les règles de qualité, ce risque est probablement faible, mais avec les fours à micro-ondes anciens, ou défectueux, il peut se révéler inquiétant. Lorsque vos tissus sont en contact direct avec les micro-ondes, ils se déforment et peuvent provoquer la « maladie des micro-ondes », avec un certain nombre de manifestations telles que : l’insomnie, des sueurs nocturnes, des troubles du sommeil, des maux de tête et vertiges, un gonflement des ganglions lymphatiques et un affaiblissement du système immunitaire, des troubles de la cognition, une dépression et de l’excitabilité, des nausées et une perte d’appétit, ou encore des troubles de la vision et des yeux
De nombreuses études récentes confirment que les micro-ondes affectent également le fonctionnement du cœur. Il n’est pas toujours possible de savoir si les radiations s’échappent ou non. Par conséquent, quelle que soit la qualité de votre micro-ondes, il convient d’en rester éloigné pendant son fonctionnement, en particulier pour les femmes enceintes et les enfants.
Utiliser le four à micro-ondes en cas de nécessité absolue
Le micro-ondes est pratique. Mais l’éventuelle perte de nutriments et la création de toxines, entraînant les risques pour la santé évoqués plus haut, amène à repenser la façon de l’utiliser. Certains experts recommandent d’utiliser le micro-ondes lorsque c’est vraiment nécessaire, et de faire attention au type d’emballage utilisé pour conserver les aliments lorsqu’on les met au four.
En fait, en y réfléchissant bien, l’utilisation du four à micro-ondes n’est pas incontournable. Par exemple, vous pouvez retirer du réfrigérateur les plats qui doivent être décongelés le matin pour les cuisiner le midi, ou le midi si vous voulez les cuisiner le soir. Si les plats doivent être congelés, ils peuvent être répartis dans des récipients, jusqu’à leur utilisation et ils pourront être décongelés avec de l’eau chaude. On pourra ensuite les réchauffer sur la cuisinière ou dans un four classique.
Rédacteur Yasmine Dif
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