L’encouragement et la confiance peuvent transformer l’état d’esprit et le comportement d’une personne et faire en sorte que le succès ne soit plus qu’à un pas. (Image / Sasin Tipchai / Pixabay)
Un vieux dicton dit Les mots gentils apportent une chaleur qui peut durer trois hivers, tandis que les mots durs peuvent glacer, même dans la chaleur de l’été. Les paroles réconfortantes et encourageantes sont toujours bénéfiques. Un simple mot d’encouragement peut changer l’état d’esprit, le comportement et peut-être même le destin d’une personne. Les deux histoires suivantes illustrent la vérité profonde de ces mots.
Le fils finit par obtenir son diplôme de fin d’études secondaires et fut accepté dans une université prestigieuse. Les larmes aux yeux, il avoua : « Maman, je ne suis pas un enfant brillant, mais ton encouragement constant et ton appréciation m’ont permis de continuer ». (Image : Gerd Altmann / Pixabay)
Le pouvoir de l’encouragement
Lors d’une première réunion parents-enseignants, l’institutrice d’une l’école maternelle informa une mère que son fils pourrait souffrir d’un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH). « Il a du mal à rester assis sur sa chaise ne serait-ce que trois minutes », expliqua l’enseignante.
Sur le chemin du retour, son fils, curieux, l’interrogea sur ce qu’avait dit l’institutrice.
« L’institutrice a dit que tu t’étais amélioré », lui répondit-elle. « Avant, tu avais du mal à rester assis ne serait-ce qu’une minute, mais maintenant tu peux tenir trois minutes. Tu fais des progrès ».
Ce soir-là, pour la première fois, son fils mangea tout seul. Elle n’eut pas à intervenir pour le faire manger.
Peu de temps après, son fils entra à l’école primaire. À la suite d’une réunion parents-enseignants, son instituteur lui fit part discrètement de ses inquiétudes. « Sur cinquante élèves, votre fils s’est classé 48ème à l’examen de mathématiques. Il se peut qu’il soit confronté à des difficultés intellectuelles ».
De retour à la maison, elle dit gentiment à son fils : « Le professeur pense que si tu fais plus attention aux détails, tu pourras obtenir un meilleur rang que celui de 48ème ».
En entendant cela, les yeux de son fils brillèrent d’une détermination renouvelée, son découragement antérieur ayant fait place à l’espoir. Le lendemain, il partit à l’école plus tôt que jamais.
Lorsque son fils passa au collège, ils durent faire face à une nouvelle réunion parents-enseignants.
Avant de se séparer, le professeur du collège lui confia : « Compte tenu des résultats scolaires actuels de votre fils, ses chances d’être accepté dans un lycée public pourraient être assez minces ».
Sur le chemin du retour, elle posa sa main sur l’épaule de son fils et le rassura : « Le professeur a dit : si tu travailles dur, tu as de bonnes chances d’obtenir une place dans un lycée public ».
Son fils finit par obtenir son diplôme de fin d’études secondaires. Lorsque les notifications d’admission à l’université furent publiées, il rentra de l’école avec une enveloppe dans la main. Elle contenait une lettre d’acceptation d’une université prestigieuse. Les larmes aux yeux, il avoua : « Maman, je ne suis pas un enfant brillant, mais ton encouragement constant et ton appréciation m’ont permis de continuer ».
À ce moment-là, elle serra son fils dans ses bras, ses larmes reflétaient un mélange de joie et de soulagement.
Malgré les difficultés qu’il rencontrait, sa femme le réconforta et garda confiance en lui. La confiance et l’amour inébranlables de son épouse l’avaient conduit au succès. (Image : itay verchik / Pixabay)
Le pouvoir de la foi en l’autre
Il était une fois un homme qui, après avoir obtenu son diplôme de fin d’études secondaires et n’ayant pas réussi à entrer à l’université, s’était marié jeune et avait commencé à enseigner dans une école de village. En raison de son inexpérience, il fut renvoyé au bout d’une semaine.
De retour chez lui, sa femme sécha ses larmes et le réconforta. Elle lui suggéra que certaines personnes pouvaient facilement transmettre leurs connaissances, alors que d’autres avaient plus de mal. Par ailleurs, elle lui affirma qu’il ne devait pas désespérer, car peut-être qu’une meilleure opportunité se présenterait à lui.
Plus tard, il trouva un emploi à l’extérieur du village, mais il fut licencié parce qu’il travaillait trop lentement. Sa femme le rassura en lui disant que chacun travaillait à son rythme et que, comme il était étudiant, il n’y a pas si longtemps, il était normal qu’il ne soit pas aussi rapide que d’autres qui travaillaient depuis des années.
Il tenta de nombreux emplois, qu’il abandonna à mi-parcours. Cependant, chaque fois qu’il rentrait chez lui dépité, sa femme le réconfortait sans jamais se plaindre.
Arrivé à la trentaine, il mit à profit son talent pour les langues et devint conseiller dans une école pour sourds. Plus tard, il fonda une école pour handicapés, puis une chaîne de magasins vendant des produits pour handicapés dans plusieurs villes. Finalement, il devint un chef d’entreprise multimillionnaire.
Un jour, cet homme prospère demanda à sa femme ce qui la poussait à garder foi en lui, même lorsqu’il était perdu et incertain de son avenir.
La réponse de sa femme fut simple et directe. Elle lui dit : « Si un terrain ne convient pas à la culture du blé, nous pouvons essayer les haricots. Si les haricots ne poussent pas bien, nous pouvons essayer les melons. Si les melons ne poussent pas non plus, nous pouvons semer des graines de sarrasin, qui fleuriront certainement. Parce que chaque parcelle de terre a une graine qui lui convient mieux, il y aura toujours une récolte qui correspondra à sa nature ».
Après avoir entendu les paroles de sa femme, il pleura.
La confiance et l’amour inébranlables de son épouse étaient comme une graine résistante, et le succès de cet homme était le miracle de cette graine résistante qui avait germé et poussé en abondance !
