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Bien-être. Sept comportements pouvant accélérer le vieillissement du cerveau

SANTÉ > Bien-être

Il a été démontré qu’un certain mode de vie favorise le vieillissement prématuré du cerveau. (Image : Pxhere / Domaine public)
 

Le vieillissement est un processus naturel. Mais certaines études semblent montrer qu’en dehors du processus de vieillissement biologique, il existe également des facteurs comportementaux susceptibles d’influencer le vieillissement. Pour de nombreuses personnes, un des effets secondaires du vieillissement se traduit par le déclin de leurs capacités à mémoriser des choses ou à s’en souvenir. Dans un contexte global, le vieillissement nous affecte mentalement, physiquement et spirituellement, en réduisant constamment nos performances dans ces domaines.

Le processus de vieillissement cérébral est apparemment une loi naturelle à laquelle personne ne peut échapper. Mais, curieusement, non seulement les personnes âgées éprouvent les symptômes du « vieillissement cérébral », mais c’est aussi le cas pour de nombreux jeunes, ce phénomène peut résulter d’un mode de vie malsain.

Sept comportements susceptibles d’accélérer le vieillissement

Voici une liste de choses considérées comme faisant partie d’un mode de vie malsain et susceptibles d’alimenter un processus de vieillissement prématuré :

1. Dépendance excessive à l’égard des appareils électriques

Plus vous utilisez le cerveau, plus il devient performant. En raison de la popularisation des smartphones et des ordinateurs, cependant, presque personne n’est capable de mémoriser une grande suite de chiffres. La plupart des gens ont tendance à solliciter davantage les appareils électroniques au détriment de leur cerveau. Ce comportement à long terme peut accélérer le vieillissement du cerveau.

La plupart des gens ont tendance à solliciter davantage de les appareils électroniques au détriment de leur cerveau. (Image : Stevepb / Pixabay)
La plupart des gens ont tendance à solliciter davantage de les appareils électroniques au détriment de leur cerveau. (Image : Stevepb / Pixabay)
 

2. Manger à outrance

La suralimentation peut entraîner un apport insuffisant en oxygène au niveau du cerveau et, par conséquent, un rétrécissement et une dégénérescence du cerveau lui-même. Les effets secondaires possibles pourraient éventuellement mener à la démence et à une mort cérébrale prématurée.

3. Se sentir seul

La solitude et l’isolement peuvent très probablement raccourcir votre espérance de vie et conduire à l’élévation de votre tension artérielle à un niveau dangereux. Cela pourrait, à long terme, provoquer une crise cardiaque ou un AVC (accident vasculaire cérébral), ou affaiblir la fonction immunologique du corps et ajouter encore plus au risque de tomber dans la dépression. La bonne décision consisterait à être moins dépendant de l’utilisation excessive des téléphones, de sortir en famille ou entre amis, ou de faire de nouvelles connaissances.

4. Fumer

On sait que le tabagisme à long terme endommage les parois vasculaires, ce qui a pour effet de durcir les artères et de réduire l’alimentation en oxygène du cerveau. Sur une plus longue période, cet état peut conduire à une dégénérescence neurologique et accélérer le vieillissement cérébral. Des études ont démontré que le tabagisme à long terme peut causer une atrophie cérébrale, et entrainer à long terme un risque de démence.

5. Boire

L’alcool est considéré comme une drogue « socialement acceptée ». C’est néanmoins une substance toxique, qui, si elle est consommée régulièrement et en grande quantité, peut provoquer des phases d’excitation ou d’inhibition du système nerveux central. Ainsi, au fil du temps, la consommation d’alcool vous affaiblit physiquement et mentalement, et diminue vos réflexes.

L'alcool est considéré comme une drogue «socialement acceptée». C'est néanmoins une substance toxique. (Image : Didgeman / Pixabay)
L’alcool est considéré comme une drogue « socialement acceptée ». C’est néanmoins une substance toxique. (Image : Didgeman / Pixabay)

6. Veiller tard

Des horaires décalés peuvent faire apparaitre des désordres biologiques et métaboliques. Votre biorythme régit de nombreuses fonctions liées à la bonne santé de votre métabolisme. Se coucher tard maintiendra le cerveau dans un état d’excitation prolongée, en réduisant les périodes de repos, dont il a besoin pour se régénérer et se remettre de la tension mentale. Un biorythme irrégulier nuit et jour peut éventuellement endommager les neurones. Des études montrent qu’un manque de sommeil à long terme, y compris l’insomnie, peut entraîner une diminution de la mémoire et du QI (quotient intellectuel).

7. Petit-déjeuner inadéquat

Une étude menée dans six pays asiatiques a analysé le lien entre la prise d’un petit-déjeuner et son impact sur le développement du cerveau, et sur les résultats scolaires. Les conclusions de cette enquête ont montré que sauter le petit déjeuner pouvait entrainer une diminution des réflexes et de l’attention. A long terme, cela pourrait aussi mener au rétrécissement du cerveau de façon irrémédiable.

Conclusion

A une époque où tout va très vite et où nous sommes tributaires des technologies liées à l’électronique, il serait bon pour notre santé physique, psychologique et spirituelle, de prendre du recul et de simplement faire une pause. Nous devrions privilégier les vraies relations sociales plutôt que les outils numériques. Les liens sociaux sont essentiels à notre bien-être mental et physique, et au bon fonctionnement du cerveau, alors que la solitude et l’isolement social peuvent avoir des répercussions sur notre santé physique. Prendre du temps pour vos amis, faire une petite promenade dans les bois ou au bord de l’eau peut être considéré comme recharger votre smartphone pendant plusieurs heures.

Recherche par Audrey Hermann Rohr

Rédacteur Fetty Adler

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