Ce conte vient du Japon. Il raconte comment un père enseigne à son fils la notion de bienveillance, en partant de la rencontre avec Yamabiko, la divinité de la montagne.
La chute accidentelle et la rencontre avec une certaine divinité
Un petit garçon escaladait une montagne avec son père lorsqu’il tomba accidentellement.
Il avait mal et s’écria : « Aïe… ça fait mal !». Aussitôt, une voix dans la montagne se fit entendre : « Aïe !… ça fait mal ! ».
Surpris, le petit garçon cria : « Qui êtes-vous ? ». Alors la voix demanda en retour : « Qui êtes-vous ? ». Le garçon se mit en colère et cria : « Tu es un lâche ! ». La même voix répondit : « Tu es un lâche ! ».
Confus, le garçon se tourna vers son père et lui demanda : « Qu’est-ce qui se passe ? ». Le père sourit et dit à son fils à voix basse : « Écoute bien ! ». Ensuite, le père cria très fort : « Tu es merveilleux ! ». Alors la voix dans la montagne répondit : « Tu es merveilleux ! ».
Devant le regard toujours surpris de son fils, Le père cria de nouveau ces mots : « Tu es le meilleur ! ». Alors, la voix lui répondit : « Tu es le meilleur ! ».
Le garçon ne comprenait absolument pas ce qui se passait. Alors pour ne pas inquiéter outre mesure son fils, le père entreprit de lui fournir une explication.
« Les gens l’appellent Yamabiko »
En quelques mots, le père rassura son fils : « Les gens l’appellent Yamabiko. C’est une divinité de la montagne. Si on crie quelque chose, la même voix revient ». Le garçon sembla accepter cette explication et acquiesça avec un signe de la tête.
Le père poursuivit : « Dans les montagnes, nos voix reviennent comme celle de Yamabiko. Mais la même chose se produit dans la vie de tous les jours ».
Il ajouta : « Les mots que nous prononçons, les choses que nous faisons, tout nous revient de la même façon. Si nous faisons beaucoup de bonnes choses pour les autres, beaucoup de bonnes choses nous reviendront. À l’inverse, si nous faisons du mal aux autres, cela nous retombera dessus comme Yamabiko. Cela signifie : si notre bienveillance est bénéfique aux autres, elle le sera pour nous-même, aussi. »
Et c’est ainsi que ce père enseigna à son fils la notion de bienveillance.
Rédacteur Yasmine Dif
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