Karma est un terme sanskrit qui se traduit souvent par action. Dans le bouddhisme, le karma désigne un acte intentionnel qui a des conséquences futures. Ces intentions influencent la renaissance d’une personne dans le samsara, ou le monde tel qu’il est reconnu selon son système de croyances. Le bouddhisme est l’un des trois systèmes de croyances qui sous-tendent la culture traditionnelle chinoise.
Selon le Vénérable Guan Cheng de la Société bouddhiste internationale au Canada : « Le concept de causalité implique que toutes les récompenses et rétributions, de karma bon ou mauvais, sont engendrées par l’action d’un individu, et donc chaque individu a le contrôle de son destin et peut tracer le cours de sa propre vie ».
L’étrange maladie de M. Zhang
Dans cette histoire vraie, nous apprenons que la maladie de M. Zhang était un malaise spirituel pour lui permettre d’affronter son karma et d’assumer la responsabilité de ses mauvaises actions conscientes.
M. Zhang était chef de section d’une agence en Chine. Un jour, il a commencé à se sentir mal, et pendant les deux années suivantes, il a été affligé d’une étrange maladie, frileux et même grelottant, il devait porter une veste matelassée dans la chaleur de l’été. Pendant deux ans, M. Zhang a visité tous les grands hôpitaux de la capitale provinciale, mais aucun diagnostic de sa maladie n’a été posé. Puis, finalement, un parent lui a présenté un Maître célèbre.
Ce jour-là, le Maître est arrivé alors que M. Zhang était allongé sur son lit. Lorsque le Maître l’a regardé, M. Zhang a senti un frisson lui parcourir l’échine. Puis, le Maître a prononcé ces mots : « À tous les esprits qui ont subi une injustice, n’ayez pas peur. Je suis ici pour vous aider, pas pour vous faire du mal. Alors, s’il vous plaît, restez calmes ».
Puis, le Maître s’est assis, est resté silencieux pendant un moment, et a dit : « Messieurs, mesdames, s’il vous plaît, partez. J’ai quelque chose à dire uniquement à M. Zhang et à sa famille ».
Seuls M. Zhang et sa sœur de 30 ans sont restés dans la pièce. Le Maître a alors tenu ces propos : « La maladie de M. Zhang est facile à traiter, mais cela dépend de votre attitude. Une femme vient vous rendre visite depuis l’autre côté et c’est la sœur de votre épouse. Deux décès ont été causés par votre faute ».
L’histoire du karma de M. Zhang
Ce que le Maître a expliqué était si mystérieux que la sœur de M. Zhang s’est sentie déconcertée. « M. Zhang ! Vous feriez mieux d’en parler à votre famille. Sinon, comment pourrais-je guérir votre maladie ? », a précisé le Maître.
Sur le moment, M. Zhang a baissé la tête et s’est tu. Son esprit s’est remémoré des scènes du passé. C’était le printemps et il était marié depuis deux ans. Au cours de ces deux années, son beau-père et sa belle-mère sont morts l’un après l’autre, laissant la sœur de sa femme, Linlin, âgée de 16 ans, avec sa tante.
Un jour, sa femme est partie en voyage d’affaires et n’a pas pu rentrer le soir. Voyant sa belle-sœur, une jeune femme fraîche et charmante, seule, M. Zhang l’a séduite. Plus tard, Linlin découvre qu’elle était enceinte de cette rencontre. Trop effrayée pour le dire à sa sœur et son ventre grossissant chaque jour, Linlin était si inquiète qu’elle s’est jetée dans la rivière.
Comme M. Zhang restait silencieux, le Maître a annoncé : « Je n’ai aucun moyen de guérir ta maladie. Alors je pars ». Quand la sœur de M. Zhang a vu que le Maître partait, elle a alerté M. Zhang : « Frère ! Nous sommes une famille. Il n’y a donc rien que tu ne puisses dire. Si tu veux guérir de ta maladie, tu ferais mieux de parler franchement ».
Voyant son frère toujours sans voix, la sœur a supplié le Maître de développer ses propos. Finalement, ce dernier a exposé ce qu’il avait « vu » et a soupiré : « Il a pris deux vies. Les grelottements de son corps reflétaient la souffrance de cette femme dans ce monde ».
À la surprise de M. Zhang, cet homme avait des pouvoirs surnaturels. Il a donc affirmé qu’il suivrait les instructions du Maître si sa maladie pouvait être guérie.
Le Maître lui a alors répondu : « D’accord ! Tu vas être purifié dans les sept prochains jours. Dans sept jours, tu dois m’inviter à venir à nouveau pour libérer les esprits de la souffrance en chantant des soutras ». Le Maître a de nouveau insisté en avançant ces mots : « Si nous ne rachetons pas bien les péchés des morts, ta maladie ne sera pas guérie ».
M. Zhang ne tient pas sa promesse
Comme prévu, la maladie de M. Zhang s’est atténuée le troisième jour. Le quatrième et le cinquième jour, il pouvait à nouveau se lever et se déplacer. Enfin, le septième jour, M. Zhang n’avait plus l’impression de souffrir et ne présentait plus aucun symptôme de maladie, mais il se sentait faible. Cela faisait deux ans que M. Zhang n’avait pas connu un sentiment aussi merveilleux. En regardant le ciel à l’extérieur, il se sentait insouciant et heureux.
Cependant, sept jours plus tard, M. Zhang n’a pas invité le Maître comme il l’avait promis, car il pensait que sa maladie avait disparu et qu’elle était peut-être destinée à être guérie, il n’a donc pas jugé nécessaire de demander au Maître de revenir.
Malheureusement, le neuvième jour, la maladie de M. Zhang est soudainement réapparue, plus grave que jamais. Sa femme a parcouru des dizaines de kilomètres pour demander au Maître de revenir, mais elle a échoué à le retrouver. Le Maître était sorti ce matin-là et ne serait pas de retour avant deux jours. M. Zhang est mort durant ces deux jours.
Plus tard, elle demanda au Maître pourquoi il était resté absent ce jour-là. Il lui a répondu : « Je ne voulais pas sauver une personne aussi indigne de confiance et impitoyable. M. Zhang a causé la mort de cette femme et du bébé dans son ventre. C’était deux vies. Quel péché ! Quand je voulais qu’il en parle, c’était pour qu’il admette sa culpabilité devant sa famille. Mais il a refusé de le faire et ne s’est pas du tout repenti. Face à un tel homme, j’étais tellement bouleversé que je ne voulais pas m’occuper de ses créanciers karmiques. Il n’y a pas de dettes sans créanciers. J’ai donc laissé les âmes souffrantes venir à lui pour résoudre le problème ».
« L’homme doit avoir une conscience dans ce monde. Les maladies proviennent du karma, et nous devons regretter lorsque nous faisons quelque chose de mal. Je ne peux traiter les maladies que pour les personnes aimables et dignes de confiance », a affirmé le Maître.
M. Zhang n’a pas pris son état, ou la cause de son état, suffisamment au sérieux pour aller jusqu’au bout, et cela lui a coûté la vie à travers la souffrance.
Rédacteur Albert Thyme
Source : A Strange Disease Caused by Karma
www.nspirement.com
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